~CHAPITRE 3~

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POV CHIKA :

Ce matin, à l'aide de mes parents qui sont montés dans ma chambre, je me réveille. Mon père avec sa guitare à la main et ma mère avec sa mélodieuse voix. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de réveil aussi doux. En temps normal, la première chose du matin que j'entends est mon réveil.

Après ce doux moment, je me lève et on descend tous à la cuisine prendre un brunch. Il était 11h.

Après une bref conversation avec ma mère, et entre 2 toast, mon père prend enfin la parole.

Papa : D'ailleurs, Chika je t'accompagnerai à 14h pour aller voir Izana j'ai quelques choses à lui dire.
Maman : Enfin chéri, on avait dit que ce n'était pas utile.
Chika : Heu.. Oui si tu veux papa mais je ne comprends pas tout ?
Maman : Oh ne t'inquiète pas ma chérie c'était maladroit de la part de ton père.
Papa : Mais je viendrai quand même du coup.

Je les regarde sans comprendre de quoi ils parlent et ceci commence à me faire peur. De quoi mon père veut-il bien parler à Izana ? Et où vont-ils m'emmener ? Je commence à ne plus avoir envie de partir.

Je me lève pendant la discussion entre mes parents. Ils me regardent tout les deux avec des yeux étonnés.

Chika : Je reviens dans 2 minutes, je vais au toilettes

J'avais menti, j'étais allée me vider l'estomac. Je n'arrivais vraiment pas à gérer mon stress et ça m'arrivais souvent quand je suis dans des situations qui m'angoisse ou autre. Après avoir fini, je me lève, les yeux rouges, coupable de mes actions. Je me sentais tellement mal.

De la salle de bain je les entends se parler, ce ne sont que des phrases incompréhensibles mais des mots en ressortent.

Maman ? : Elle.. savoir.. vérité.. mère..

D'après ces quelques mots, mes larmes coulent. J'espérais avoir mal compris, priant au plus profond de moi-même.

Après un quart d'heures dans la salle de bain, j'entends des pas se diriger vers la porte. Je me relève, essuie mes larmes et attends que la personne arrive en face de la porte et toque. Je l'avais fermé à clé comme à chaque fois. Un bref « toc toc » et une voix calme se faisait entendre.

Maman : Ma chérie, que fais-tu enfermée depuis si longtemps ? Sors pour qu'on puisse finir de déjeuner ensemble.

Je n'avais pas assez de force pour faire une phrase alors un simple « Oui j'arrive » sorti automatiquement. Je pris quelques instant pour être assez présentable et faire comme si de rien n'étais devant eux.

Arrivée à table, mes, je suppose « parents » ne se rendent compte de rien. Je ne voulais pas leur dire que je savais.

On fini le repas en silence. Après ça, je monte prendre mes affaires et me dirige dans ma salle de bain. La maison a été tellement bien faite que j'ai une salle de bain à mon étage, dans ma chambre. Au moment de fermer de la porte, j'entends des pas monter les escaliers. Prise de panique, je ferme la porte à clé et ouvre l'eau. Les pas redescendent et je reste là, devant la douche, avec l'eau qui coule et la fumée qui embaume la pièce.

Je savais que j'allais les confronter et qu'ils savaient que j'avais entendu des choses. Je pris le plus de temps possible pour me laver et me préparer. J'avais prévu un pantalon baggy noir, un teeshirt avec des motifs style junji ito et mes converse bordeaux. J'accorde avec des bijoux, un liner et un trait de crayon dans la muqueuse de l'oeil comme à mon habitude. On est au printemps et il fait assez bon ici. Cependant, je pris tout de même un simple gilet noir.

Je descendais vers 13h45 et je partais, suivi de mon "père" au parc. Je ne disais aucun mot et marchais devant lui. Il n'osait rien dire.

Un moment, il se rapprochait dangereusement de moi et se mis à mes côtés. Puis, met un bras au tour de mes épaules pour me rapprocher de lui. Je souriais comme si de rien n'était et déposait un baiser sur le haut de ma tête.

Papa : Je suis désolé vraiment. Je ne sais pas si tu a entendu des choses mais dans quelques heures tu saura beaucoup de choses.

Je levais la tête et le regardais avec un regard d'incompréhension. Il pouvait lire dans mes yeux que je ne savais rien et ne comprenais pas ce qu'il disait, ca me faisait mal de jouer ce rôle. Ça lui faisait tout autant du mal de devoir me dire cela mais sans tout savoir.

Un déclic... Je pouvais comprendre que je vivais les derniers moments de ma vie, heureuse . Peut être les dernières instants avec Izana, « papa » et « maman ».

Je ne t'oublierais jamais, promis.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant