- Enchanté Monsieur Barnes. Il me serra la main et omit un léger sourire. Ce sourire laissait des traces, beaucoup de traces, je le voyais.
- Bon nous on va se mettre en route vers la salle et frapper quelques sacs Sélène, tu es sûre de ne pas vouloir venir ?
- Sam, elle a rendez-vous à l'hôpital.
- Ok, ok. Je ne dirais donc plus rien.
- Si seulement c'était vrai. Sam frappa Bucky à l'épaule droite mais ramena vite sa main vers lui, comme s' il avait frappé quelque chose de dur.
- Tu veux que je t'amène à l'hôpital Sélène ?
- J'avoue que j'accepterais bien. Merci Steve.
- Pas de problème. Je vous rejoins à la salle Bucky.
- Fais vite, je ne vais pas supporter cet énergumène très longtemps. Steve ria et nous partîmes vers le parking. Il me demanda si je savais déjà de quoi j'allais parler pour mes prochaines conférences. Cet homme était d'une douceur hors norme. J'avais rencontré de nombreux hommes dans ma vie, spécialement dans l'armée, mais Steve était différent dans le sens où il prenait le temps de parler et d'écouter. Il avait beau être très bien bâti, on pouvait clairement le dire, il ne m'attirait pas particulièrement.
Arrivé sur le parking, il se dirigea vers sa moto et me tendit un casque. Je lui dis l'hôpital où je devais me rendre et il démarra. J'étais bien contente d'avoir accepté la proposition de Steve, nous étions arrivés en 10 minutes au lieu de 40 minutes à pied.
- Tout s'est bien passé ?
- Très bien, merci beaucoup Steve.
- Tes côtes ne t'ont pas fait mal dans les virages ?
- J'aurais pu avoir plus mal si j'avais marché jusqu'à l'hôpital.
- Tant mieux alors. Je me souviens de cet hôpital, j'y avais caché une clé USB dans un distributeur. Pour éviter que la moitié de la population ne meurt.
- Quel héros Monsieur Rogers ! Il rit avec moi et après l'avoir remercié une seconde fois, il remit son casque pendant que je me dirigeais vers l'entrée de l'établissement. Je lui fis signe et il repartit vers le centre.
Après m'être présentée à l'accueil un médecin m'accueillit dans une salle et me demanda de m'asseoir. Il me posa quelques questions sur mes précédents accidents et sur la douleur que je ressentais.
- Le fait que vous ayez mal est normal, c'est même bon signe. Nous allons vous faire faire une radio pour confirmer mes propos mais je pense que vous vous rétablissez plus vite que prévu.
- Bien. Après avoir enlevé le haut de mon uniforme, je m'allongeais et laissa ce gros tube blanc m'avalais le haut du corps. J'espérais sincèrement que j'allais bientôt guérir, traîner cette douleur et ce poids constamment m'insupportais. Je voulais m'entraîner, vivre. Il fallait aussi que je poursuive mes recherches sur ce flacon.
- La radio vient de confirmer mes propos. Vous guérissez plus vite que prévu, ce qui est très bien. Dans une semaine vous devriez pouvoir reprendre vos entraînements, pas aussi intense qu'avant mais c'est un début. Vos côtes commencent à bien se rétablir mais vous devez continuer à marcher.
- Très bien, merci beaucoup.
- Avez vous besoin de médicaments ?
- Non merci docteur, je préfère ne pas en prendre et en plus de cela je ne sais pas les avaler. Il rit et m'emmena vers l'accueil. J'avais vraiment un problème avec les médicaments, il était impossible pour moi de les avaler sous forme de pilule. Le seul moyen pour qu'ils rentrent dans mon corps était qu'ils soient dissous dans l'eau. Les médecins qui avaient dû s'occuper de moi durant mes missions me détestait à cause de ça . Si je devais vraiment prendre un médicament, il fallait toujours que cela passe par une sonde. Autre chose que beaucoup de personne détestait chez moi est que si je pouvais ne pas en prendre, je n'en prenais pas. Je considère que mon corps peut très bien se réparer lui-même et que je n'ai pas besoin de 40 milles médicaments pour guérir.
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Sans eux
FanfictionA peine rentrée d'une des missions les plus périlleuses de sa vie, Sélène reçoit un appel qui met en danger une des personnes les plus importantes de sa vie. Ce sera sans compter l'entrée d'une organisation, pensée disparue, qui rendra les choses en...