Laurelin II

Chapitre 7

Bonjour à tous !

Une fois n'est pas coutume, mais c'est le coécrivain qui fait l'annonce !

Je tenais a vous présenter nos excuses ; quand bien même nous adorons écrire cette fanfic, de multiples troubles survenus dans nos vies respectives freinent notre progression. Sans compter les recherches sur le lore de la Terre du Milieu, dont j'ai plusieurs tomes en cours de lecture !
C'est un travail énorme, plus qu'on ne l'aurait jamais imaginé. Afin de poser un juste milieu, nous allons désormais faire en sorte de respecter une deadline de deux à trois semaines par chapitre.

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture de ce chapitre plus long que la moyenne !

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La maison de Bilbon.

Si spacieuse, si lumineuse, malgré sa petite taille. Le foyer des sacquets accueuille avec la même douceur les petites et grandes gens venus de toutes part, qu'importe leur races et leur âges. Il en va de même pour une enfant. Une enfant comme elle...
Cette petite rouquine qui observe ses petites mains, vois de nouveau sa jolie robe qu'Arwen lui avait offerte et qui laisse voir ses petits pieds abimés par les nombreux voyages. Elle touche aussi ses oreilles et constate qu'elles sont de nouveaux rondes.

Tout semble comme avant, lorsqu'elle était enfant... Ce temps où elle était encore ignorante de ses origines, et qu'elle ne se souciait de rien d'autres que d'être avec lui.

- Laurelin. L'appelle une voix en arrière.

D'un mouvement de tête vif qui fait voler ses cheveux roux, la petite se retourne et voit son père adoptif assis sur une chaise, face à une grande table en bois clair recouverte de plats et de couverts. Autour de celle-ci, elle les reconnaît tous ; Treize Nains rassemblés, un grand magicien,... Et un cambrioleur qui ne connaît pas encore sa valeur. La compagnie d'Ecu-de-Chêne.

Elle ouvre ses yeux de stupeur en le voyant, son père, qui lui fait un signe de la main et l'invite à s'assoir sur ses genoux.

Est-ce que c'est possible ?
Est-ce un quelconque rêve ?
Est-ce son subconscient qui lui joue des tours ?

- Papa... ? Murmure-t-elle avec émotion.
- Viens, ma fille.

Un grand sourire illumine le visage de l'enfant alors que ses mains tremblent par l'émotion d'enfin le revoir. Elle ne tient plus et s'élance vers lui, les larmes aux yeux ; c'est bien lui.
Elle se précipite dans ses bras, savourant un câlin de retrouvailles si chaleureux, des retrouvailles comme elle aurait dû en avoir avec lui il y a longtemps.

Ont-ils jamais été aussi liés ?

Les visages graves des nains semblent se fendre d'un sourire devant cette scène. Seul un, s'arme d'un commentaire qui le pèse.

- Ah, tout de même ! Peste le plus âgé.
- Qu' y-a-t'il, Balin ? Demande Thorin en plaçant la petite sur ses genoux.
- Comment un bout de chou pareil a-t'il pu être abandonné dans les Montagnes Bleues ? Ça me dépasse !
- Qu'importe qui a osé. Aujourd'hui, elle est des nôtres, elle est de la Compagnie ! S'exclame Kili avec entrain, aussitôt imité par son frère.
- Voilà qui est bien parlé, mon gars ! Dis Gloin en tapant le plat de sa main sur la table, fauchant quelques verres au passage.

Chaque nain autour de la table laisse éclater son enthousiasme. Charmé, Thorin laisse l'allégresse durer un petit moment avant de rappeler à tout le monde la raison de leur présence. Dwalin évoque une réunion de divers clans Nains dans les Montagnes Bleues, à laquelle était d'ailleurs présent l'oncle de Laurelin, le Seigneur Dáin des Monts de fer.