Stand by Me | Baji x Oc

ℙ𝕣𝕠𝕝𝕠𝕘𝕦𝕖

La nuit était trop calme à son goût. Pour la périphérie de Tokyo c'était surprenant. Le ciel avait quelques nuages et l'on pouvait distinguer les étoiles.

Le jeune homme s'était arrêté en plein milieu de son chemin, ses cheveux suivaient le souffle du vent. Il regardait d'un air pensif, en analysant les lieux qui l'entourait, un vieil espace industriel qui avait fait son temps. Ses yeux noirs s'attardèrent assez longtemps sur une vieille voiture pleine de rouille. L'une de ses mains jouait avec le briquet qu'il gardait précieusement dans la poche de son bomber.

Il l'avait fait déjà une fois, pourquoi il ne recommencerait pas ?

Il resta plusieurs dizaines de secondes à s'interroger tout en fixant l'épave qui était toujours de l'autre côté de la route. C'était comme un signe évident pour lui, cette caisse attendait qu'on abrège sa vie terminée depuis déjà longtemps, vu l'état de la rouille qui la rongeait petit à petit. Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il ne pensait pas que quelqu'un aurait pu interrompre ce moment. Pourtant c'est ce qui lui arriva.

Personne n'aurait pu l'entendre arriver par derrière. Cette personne marchait continuellement d'un pas plus que léger. C'était une de ses priorités, c'était sa marque de fabrique. Sans elle, elle pouvait dire adieu à ses activités. Dans les rues de Tokyo cette personne était l'exacte définition du mot discrétion. Même le tintement de la clochette qu'elle portait régulièrement en bijou autour de son cou se faisait oublier dans le calme de la nuit.

Lorsque cet individu arriva derrière le jeune homme qui ne semblait pas l'avoir remarqué. Et sans même éclaircir sa voix pour prévenir le brun de présence elle déclara :

« Tu fais la tête de quelqu'un en plein dilemme moral, un petit sourire en coin s'étira sur ses fines lèvres rougit par la fraîcheur de la nuit. Sa réaction était dû au fait que son ami eu un léger sursaut de surprise en l'entendant derrière lui.

Il se retourna brusquement vers elle et grogna le nom de la jeune femme qui avait osé le déranger.

-Kisoku, qu'est-ce que tu me veux ? grinça-t-il entre ses dents, dévoilant ses canines aiguisées.

-Brûler ou ne pas brûler cette voiture ? Telle est la question ? elle ne pouvait pas s'empêcher le laisser son sourire s'étendre avec sarcasme.

-Comment tu sais, que je voulais cramer cette caisse ? » lui aussi à son tour étira le même sourire que la jeune femme, en la fixant droit dans les yeux, entamant une bataille du regard, qu'il perdra rapidement en voulant détailler son amie.

Elle était restée fidèle à elle-même, ses yeux jaunes sont remplis de malice, ils étaient ornés d'un trait de liner très fin. Ses lèvres toujours rougies par le froid, étaient recouverte d'une couche rouge qui s'était estompée au fil de la journée, ce qui aux yeux du garçon les rendaient appétissantes. Ses yeux et ses lèvres s'accordait toujours entre eux. Si ses yeux brillaient de malice, on pouvait compter sur elle pour qu'elle étende un sourire plein d'ironie et de sarcasme sur les lèvres.

Un petit grain de beauté était posé un peu plus haut que le haut de sa joue, il suivait les expressions de son visage, il se rehaussait quand elle souriait, il s'affaissait quand la situation lui déplaisait ou la contrariait grandement.

Ce soir là, elle aussi gardait ses cheveux libres ils étaient plus court que ceux de son ami, ils lui tombaient au creux de son cou tandis que ceux du garçon descendaient en haut de sa poitrine. Ils laissent leurs cheveux libres, en les laissant se faire porter par la brise nocturne. On la remarquait grâce à sa couleur de ses cheveux peu commune qui marquait les esprits. Une chevelure blond polaire qui contrastait avec les deux mèches noires qui encadraient son visage en tombant de part et d'autre. L'adolescent se demandait, comment elle arrivait à entretenir cette couleur sans trop abîmer la qualité de ses cheveux, pourtant pour les soins cheveux lui aussi s'y connaissait.