𝕏𝕍. ℙ𝕖𝕣𝕕𝕣𝕖 𝕠𝕦 𝕊𝕦𝕚𝕧𝕣𝕖

258 17 2
                                    

21 août 2005
Début de soirée

Je descends sa moto, pendant qu'il termine de mettre le cadenas sur la roue. On le fait enfin ce festival, autant tenir le pari qu'on a fait et respecter mes engagements. Ce qu'il y a de plus logique à faire. Et au fond je l'attendais avec impatience.

Putain, c'est bon on y est enfin, affirme-t-il.

— Je rigole légèrement. On dirait que t'avais prévu une réservation à Disneyland et que tu n'attendais que ça.

— Pas à ce point. Mais pense à la bonne bouffe, aux stands, déclare-t-il. On va bien s'amuser.

— Je crève de faim, t'es au courant que je risque de me ruiner en nourriture, affirmais-je en l'attrapant par le coude.

L'endroit est rempli de monde, aussi bien des personnes âgées que des enfants en famille qui commencent à se faire des souvenirs. Quelques groupes de potes qui doivent avoir notre âge comme des couples.

C'est assez hétérogène comme fréquentation.

Baji me tire en direction d'un stand de nourriture où la file n'est pas trop longue.

Au moins tu ne crèveras pas de faim maintenant, affirme-t-il, un léger sourire aux lèvres.Et tu ne te ruines pas, t'as vu les prix ? continue-t-il.

— Je jette un coup d'œil aux panneaux qui se soulèvent avec la brise. Je vais me faire péter le bide, soupirais-je en rigolant légèrement. Après, je ne pourrais plus marcher tellement je digèrerai.

— J'espère qu'au moins je pourrais te porter jusqu'au parking, déclare-t-il. Même si tu mangeais mon poid en bouffe, je crois que j'y arriverais.

Je me pince légèrement la lèvre pour éviter de sourire niaisement. Je crois que cette attention, quoique légèrement maladroite, me plait bien. Au moins je n'ai pas l'impression qu'il ait piqué ça dans un des shojo de Chifuyu.

Sinon, tu mangeras toi aussi et on échoue sur un banc, le temps de digérer, ironisais-je. Et on repartira plus léger.

— Ça marche aussi, mais c'est moins romantique.

— Oh chouchou, ironisais-je longuement. J'ai pas craqué pour ton romantisme, mais j'apprécie l'idée, continue et avec un peu d'entrainement tu seras le meilleur.

— Tu m'as appelé comment ? remarque-t-il.

Je hausse les épaules. Bizarrement j'ai déjà oublié ce surnom à peine affectif. Il était particulièrement nul et uniquement rien que pour l'ennuyer.

Bref tu vas rejoindre Chif' pour me coacher ? râle-t-il.

Attends ?! Il te coach, m'exclamais-je.

— Parles moins fort Kisoku, râle-t-il encore.

Alors ? C'est vrai ou ??

— Tiens on va manger, fait-il en me retournant pour que je fasse face au vendeur.

Je prends les spécialités du stands, n'arrivant pas à me décider, c'est le plus simple qui s'est imposé à mon esprit. Une fois servie, je souffle dessus en voyant la fumée s'en dégager. Déjà qu'il fait atrocement chaud, j'ai le droit à une barquette aussi chaude que l'intérieure d'une voiture au soleil.

Du coup Chifuyu est ton coach, reprenais-je. Il le fait bien ?

Il hausse les épaules. Un peu trop de plans, il a un plan pour venir en secours à celui d'après.

Stand by Me | Baji x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant