Chapitre 10

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Après le repas chez sa mère, Pascal prend la route pour essayer de se reposer chez lui. Pour rentrer, Pascal est obligé de passer devant l'hôpital où Florence est hospitalisée. Rien que le fait de savoir qu'elle est là [...] de l'autre côté de ses grilles, dans une chambre et lui dehors, lui est insupportable. Il aimerait tellement la ramener chez elle ou au restaurent qu'il lui doit depuis si longtemps. Mais non, Pascal doit rentrer, seul chez lui.

La nuit n'est pas très reposante pour Pascal. Il ne trouve pas sommeil. Il ne fait que tourner virer dans son lit, il est pris de bouffer de chaleur, rien ne va. Il voit les heures défiler sur son réveil qui est posé sur le chevet à côté du lit. Comme pour la première nuit, Pascal voit toujours en boucle le moment où il trouve Florence. Pascal pense également à la réunion du lendemain avec ses collègues et sa mère. Par où commencer à fouiller, dans la vie professionnelle ou la vie personnelle de la Commissaire ? Elle est tellement si discrète sur sa vie personnelle, rien que d'y penser le capitaine est mal à laisse de fouiller dans le passé de Florence. Il aurait préféré que ce soit Florence qui lui raconte son histoire.

Au bout de 2h à tourner en rond, il décide d'aller prendre un verre d'eau dans la cuisine. En revenant dans sa chambre, Pascal se dit que Florence aura également besoin de son soutien et de toute sa force. Et oui, c'est demain matin que le médecin va sortir Florence du coma. Il espère qu'elle se réveillera rapidement, elle lui manque tant, il a tant de chose à lui dire, à lui prouver. Il est 3h du matin quand Pascal s'endort de fatigue.

Pascal sursauta quand son réveil se mit à sonner. Il était déjà 5h30. Pour commencer cette longue et éprouvante journée, Pascal décide d'aller prendre une douche pour être opérationnel avant de se rendre au commissariat.

En arrivant au commissariat, il tombe sur sa mère.

Pascal : Bonjour Maman

Evelyne : Bonjour Pascal, tu n'as pas l'air d'avoir bien dormi ?

Pascal : Non pas vraiment ... Le mot que Florence a laissé dans sa voiture m'a torturé toute la nuit.

Allez viens on rejoint Jean-Paul et Nicky, ils nous attendent dans l'Open Space dit-elle en prenant son fils par les épaules.

Ils se dirigent vers leurs collèges.

Jean-Paul : Un p'tit café Madame la Procureure ?

Evelyne : Volontiers

Jean-Paul : Pascal ?

Pascal : Ha oui, je veux bien. Je n'ai pas vraiment bien dormi ...

Jean-Paul : T'inquiète pas Pascal, on va vite la retrouver notre Commissaire !!

Nicky : Maintenant ce qu'on peut faire pour elle, c'est de trouver le coupable !

Sur ses paroles, l'équipe se dirige dans l'Open Space.

Evelyne : Alors on a quoi sur l'agression de la Commissaire Cassandre ?

Nicky : Avec Marchand, on a constaté des traces de pneu fraiches sur la route. La PTS est sur le coup.

Pascal : Ils ont intérêt à se dépêcher !!

Jean-Paul : On vient juste d'avoir les résultats de PTS. Ceux sont bien des traces d'accélération

Pascal : Vous avez regardé si un véhicule est resté stationner aux alentours ?

Nicky : Oui, avec Marchand on a repéré 10 m en contre bas des traces de voiture et des traces de piétinement

Evelyne : On aurait attendu que Cassandre sorte de chez elle pour la percuter volontairement ?

Jean-Paul : C'est ça Madame le Procureur !

Evelyne : Très bien, on ouvre une enquête pour tentative d'homicide sur une personne dépositaire de l'ordre public

Pascal : Sinon, vous avez trouvé quelque chose d'autre ?

Nicky : Non, rien de spécial

Evelyne : Elle n'avait pas pris avec elle un dossier sensible ?

Nicky : Non, pas à ma connaissance

Jean-Paul : Je ne crois pas

Evelyne : Pascal ?

L'esprit de Pascal est ailleurs

Nicky : Pascal, tu nous écoute ?

Pascal : Ah oui, pardon. Tu disais ?

Evelyne : Est-ce que Florence a pris un dossier sensible chez elle ?

Pascal : Non, en tout cas Florence ne m'a rien dit

Evelyne : Bon, Nicky et Jean-Paul, vous regarder toutes les enquêtes que la Commissaire a pu faire à Annecy, comme au 36 ! Priorité sur les dossiers des détenus qui sont sorti de prison sous peu. Pascal, tu fouille dans la vie personnelle de Florence. Elle ne t'a pas écrit ce mot pour rien, elle devait se sentir en danger.

Nicky et Jean-Paul se regardent avec un air interrogatif.

Pascal regarde sa monture et saute immédiatement de son siège

Pascal : Oh il est déjà 6h45 !! Bon je file, je vais à l'hôpital. Je vous tiens au courant

Pascal part en courant vers sa voiture pour rejoindre l'hopital.

Jean-Paul : De quel mot tu parles Evelyne ?

Evelyne : Pascal ne vous a rien dit ?

Nicky : Non ...

Evelyne : Florence a laissé dans sa voiture un message à l'intention de Pascal : « : S'il m'arrive quoi que ce soit, Pascal prend soin de Jules »

Jean-Paul : Ah d'accord, je comprends pourquoi il prend Jules sous son aille

Evelyne : Je vous laisse. Tenez moi au courant dès qu'il y a du nouveau !

Nicky : Bien sur Madame la Procureure

Une question leurs trotte dans la tête, qui en voulait à Florence au point d'essayer de la tuer ? 

Quand le passé refait surfaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant