Quand le passé refait surface

Chapitre 15

Comme convenu, Pascal se rend à l'hôpital pour retrouver Florence. En arrivant dans le service le Capitaine croise une des infirmières qu'il salue.

Infirmière : Ah Mr Roche vous voilà enfin !

Pascal : Il y a un problème avec la commissaire ? dit-il inquiet

Infirmière : Oh non, ne vous inquiété pas. C'est juste que Mme Cassandre n'a fait que parler de vous toute la journée. Je crois qu'elle vous attend avec impatience dit-elle en riant

La remarque de l'infirmière fait doucement rire Pascal. Il se dirige vers la chambre de Cassandre. Il espérait au plus profond fond de lui que Florence avait retrouvé une partie de sa mémoire, de ses souvenirs car la situation n'est pas facile à gérer pour lui.

Pascal toque à la porte de chambre de Florence. Il entend sa voix douce lui dire d'entrer.

Pascal : C'est moi Florence !

Florence : Oui je vois bien que c'est toi mon amour dit-elle en riant légèrement.

Pascal : On ne sait jamais, peut-être qu'un jour tu ne me reconnaitra pas

Florence : Mais non, ne dit pas de conneries

Malheureusement quand Florence retrouvera la mémoire, si elle la retrouve, elle se rendra bien compte que malheureusement la phrase de Pascal est bien réelle.

Pascal : J'ai cru comprends avec les infirmières que tu t'ennuyais toute seule la journée

Florence : Nan, j'adore rester cloué dans ce lit à rien faire. Je rêverais de faire ça tous les jours. Pascal tu sais très bien que je déteste ça ! Puis ce n'est pas trop mon truc les hôpitaux ... Moins j'y suis, mieux je me porte. Mais tu le sais déjà.

Pascal : Sinon plus sérieusement comment tu te sens ce soir, on s'occupe bien de toi ?

Florence : ça va à part que je m'ennuie. Ne t'inquiète pas, le personnel est adorable avec moi.

Pascal : Florence ?

Florence : Mais je t'assure. Je sens de moins en moins mes côtes, mes plaies se cicatrisent tranquillement, mon corps réagit bien à l'opération. Ce n'est pas moi qui le dis mais le médecin ! Je commence même à faire quelques pas dans la chambre.

Pascal : Tant mieux si tout rentre dans l'ordre tranquillement. Et la tête ça va ? Tu as toujours un bourdonnement ?

Florence : Oui, ça ... Ah ! ah !

Florence prend sa tête entre ses mains de douleur.

Pascal : Florence, Florence qu'est ce qui se passe ? Tu m'entends ? Réponds-moi s'il te plait !

Florence se recroqueville sur le côté tant la douleur est insupportable. Pascal vient à sa hauteur et pose sa main sur son avant-bras.

Pascal : Florence, je suis là. Reviens avec moi, avec nous

N'ayant toujours pas de réponse de Florence, Pascal décide d'aller voir un médecin. Il se relève et se retourne quand il sent une main le retenir. Elle a puisé dans ses dernières forces pour retenir Pascal. Elle ne souhaite pas que Pascal prévienne qui que ce soit.

Au bout de 3 minutes, la crise de Florence commence à passer. Pascal la repositionne alors confortablement dans le lit. Encore un peu dans les vapes, Florence cherche la main de Pascal. Elle ressent le besoin irrépressible de le sentir, de toucher la peau douce et chaude de son capitaine. Pascal est un peu perturbé par ce rapprochement si soudain. Il l'a tellement rêvé depuis tant d'année, mais il sait très bien que c'est seulement passager. Quand Florence reviendra à elle, ses moments n'existeront plus. Il est partagé par 2 sentiments. D'un côté, il souhaite que sa Commissaire retrouve toutes ses facultés et sa vie d'avant. Mais d'un autre côté, il n'a pas envie de perdre la complicité créé ces derniers jours. Mais il ne veut pas profiter de la situation mais gagner son cœur à la loyale.