Pascal retrouve la Commissaire.
Florence : C'est toi qui as prévenu Phillipe ? Parce que si c'est toi, tu n'étais vraiment pas obligé !
Pascal fait mine de ne pas avoir entendu sa phrase pour ne pas aller au clash. Il n'a ni la force, ni l'envie de lutter contre Florence.
Pascal : Sinon toi ça va ? Tu n'as pas mal quelque part en particulier ?
Florence : Je me sens vidé, épuisé, même à bout de force. Je n'ai jamais connu cette sensation auparavant.
Pascal : C'est normal mon amour, tu as eu une lourde opération et tu étais plongé dans le coma. Il ne faut pas que tu aye honte de me dire si tu as mal, même si c'est une douleur minime. Tu me le promets ?
Florence : Oui je sais dit-elle en prenant une grande inspiration pour souffler en signe d'agacement.
Lors de l'inspiration, Florence ressent une forte douleur au thorax. Elle ne peut pas la dissimuler à Pascal, qui s'inquiète tout de suite.
Pascal : Ça va Florence ??
Florence : Oui, j'ai juste une toute petite douleur quand je respire. Mais ça va aller mon cœur, ne t'inquiète pas pour moi
Pascal : Florence dit-il en la regardant un peu de travers
Florence (en baissant les yeux ...) : Non, je t'assure
Pascal (en prenant Florence par la main) : Mais si je m'inquiète ! Je m'inquièterais toujours pour toi !
Florence voulu se redresser un petit peu pour mieux contempler la personne qui pour elle est son mari. En plus, elle ne supporte plus d'être allongé et d'avoir une vue sur le fond de son lit. Elle essaye mais n'y arrive pas. La force qui est d'habitude en elle a disparu.
Pascal : Tu veux faire quoi ? Dit moi ?
Florence : J'aimerais bien me redresser un peu. J'en ai mare de voir mes pieds dit-elle en riant légèrement ce qui fait rire Pascal.
Pascal : A vos ordres Madame la Commissaire !
Une fois Florence relevée, ils reprirent leur discussion pendant un peu moment. Pascal se rend compte de son état de fatigue au fur et à mesure de la conversation. Elle a de plus en plus de mal à aligner ses mots sans être à bout de souffle. Pascal finit par mettre fin au doux moment.
Pascal : Je vais te laisser. Tu as besoin de te reposer maintenant.
Florence : Oh non mon cœur, ne me laisse pas toute seule ici. Tu sais très bien que je ne suis pas à laisse dans cet environnement.
Pascal : J'aimerais bien rester plus longtemps avec toi, mais malheureusement je ne peux pas. Jean-Paul et Nicky m'attendent au commissariat, on doit trouver qui t'en veux au point de vouloir ta mort. (En disant cette phrase, Pascal serra son poing de toutes ses forces). Mais ne t'inquiète pas, je te retrouve dès que possible. Puis tu as vraiment besoin de te reposer.
Florence : D'accord, tu me promets de revenir vite ?
Pascal : Bien sur que je te le promets !
Florence : Tu ferras un gros bisou à Jules de la part de sa petite maman chérie. Il me manque tu sais... Tu pourras revenir avec lui ce soir ?
Pascal : Je vais essayer de ramener notre boutchou
Florence : Merci mon cœur, tu sais que je t'aime.
Pascal : Moi aussi je t'aime Florence.
Pascal allait partir quand Florence lui attrape la main.
Florence : Bin tu ne m'embrasse pas avant de partir ? Tu sais je ne suis pas en sucre.
Pascal hésita un peu mais après tout il en rêvait depuis temps d'années. Puis elle ne trouverait pas normal que son homme ne l'embrasse pas.
Pascal : Bien sûr que si !
Pascal embrasse tendrement Florence et sort de la chambre. En sortant de la chambre, il se dit qu'il aimerait tellement que ses paroles soient pour Florence ses paroles et non celle de Phillipe. Il voit bien que ses mots résonnent en Florence.
Le Capitaine arrive au commissariat avec le sourire aux lèvres. Florence est sauvé, certes elle n'est pas tout à fait dans son assiette mais cela passera avec le temps. L'ambiance du commissariat est beaucoup plus sereine et Pascal le remarque dès son arrivé. Nicky et la Major Kerouac vient à sa rencontre.
Nicky : Ah Pascal te voilà ! Alors que dit le médecin ? Sa confusion va durer encore longtemps ?
Pascal : Il m'a dit que ça pourrait disparaitre dans les heures ou les jours à venir. En revanche c'est plus dur pour Jules, elle ne le reconnait pas. Elle pense que c'est Phillipe, je vous laisse imaginer l'ambiance.
Voyant la tête de la major, Nicky lui explique qui est Phillipe pour Cassandre. Cela ne fait pas très longtemps que la major est arrivée dans la brigade, donc elle ne connait pas encore bien la famille de tous ses camarades.
Nicky : C'est l'ex-mari de la Commissaire
Major Kerouac : Ah d'accord !
Nicky : J'imagine bien ! Pauvre Jules ...
Major Kerouac : Désolé de vous couper, mais on a une enquête à boucler.
Pascal : C'est vrai ! Jean-Paul et Nicky vous avez regardé les vidéos des caméras aux alentours de chez Florence ?
Jean-Paul : Oui et on a peut-être trouvé quelque chose !
Nicky : Effectivement avec Jean-Paul on a visionné les vidéosurveillances. On te voit tourner à droite avant de t'enfoncer dans la forêt qui rejoint le domicile de Cassandre.
Pascal : Oui, et ?
Jean-Paul : Tu as dû croiser une berline noire ?
Pascal : Oui, d'ailleurs elle m'a coupé la route en allant chez Florence.
Nicky : Elle a retenu toute notre attention car elle a également grillé la priorité à tous les carrefours en ville et à une vitesse folle.
Jean-Paul : Par chance, on a pu relever la plaque d'immatriculation.
Pascal : Et vous avez un nom ?
Nicky : Oui ! Il s'agit de Gilles Le Moigne, 30 ans, Célibataire sans enfant. Il est domicilié à Talloires-Montmin.
Pascal : Très bien, Jean-Paul tu viens avec moi. On va rendre une petite visite à ce Monsieur Le Moigne ! Sinon on a reçu le relevé téléphone de la Commissaire ?
Major Kerouac : Non pas encore. Dès que je l'ai, je vous le transfère ?
Pascal : Oui et envoyé également un exemplaire à Maléva !
Major Kerouac : Bien Capitaine !
Pascal : Ça avance dans les affaires passé de la Commissaire ?
Nicky : On piétine un peu. Tu sais très bien comme moi que Cassandre à élucidé des centaines et des centaines d'affaires au 36. Mais on continue de chercher et de cadrer avec le fichier des détenus relâché sous peu.
Pascal : Parfait ! On va bien finir par trouver ce malade avant qu'il ne s'en prenne encore à Florence ou même à Jules ...
Pascal commence à s'impatienter en ne voyant pas Marchand arrivé
Pascal : Bon Jean-Paul qu'est ce tu fous ? Il ne va pas nous attendre tranquillement chez lui !
Jean-Paul : Oui oui j'arrive !
Pascal : Enfin ! Bon on se tiens au courant si quelqu'un à du nouveau. Je compte sur vous !
Nicky : Pascal !
Pascal : Oui ?
Nicky : On va l'avoir celui qui fait ça à Cassandre !
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Quand le passé refait surface
FanfictionBonjour à tous, je me lance dans l'écriture d'histoire ! C'est une grande première pour moi, alors n'hésitez pas à donner votre avis pour améliorer mon écriture 😉