PDV LUCY
Jamais je n'aurais imaginé qu'il puisse les avoir aussi facilement.
Ils m'ont tellement manqué...
Des rivières de larmes coulent sur mes joues, retombant sur mes clés que je sers toujours contre moi.
Moi : m-merci Jellal.
Jellal : ce n'est rien. Ce n'est que normal. J'ose espérer que tu te sentiras mieux avec eux à tes côtés.
Une lumière dorée apparaît, et à peine a-t-elle disparu que je me retrouve dans les bras de Loki.
Moi : Loki...
Je me blottis contre lui en pleurant comme une madeleine, serrant sa veste dans mes mains.
Jellal : je vais vous laisser.
Juste après, il se lève. Avant qu'il ne sorte de la chambre, je lui dis à nouveau :
Moi : merci encore Jellal.
J'entends la porte se fermer, puis Loki prends la parole :
Loki : je suis désolée. J'ai été incapable de te protéger. Je n'ai pas été là quand tu avais besoin de moi.
Moi : tu n'as pas à t'excuser. C'est à moi de le faire. Je ne mérite même pas d'être une constellationniste. Je n'ai pas tenu la promesse que je t'avais faite.
Loki : tu l'as tenu en partie. Grâce à Jellal, nous sommes enfin réunis. Tu ne peux pas savoir à quel point les autres esprits sont inquiets pour toi. Même Aquarius, en apprenant ce qu'il se passait là-bas, n'a pas pu cacher sa peine. Et jusqu'à maintenant, elle est en larme rien que de penser à toi, enfermée...
??? : nous ne vous en voulons pas, vous savez.
Virgo...
Je me remets lentement à verser des larmes malgré moi en sentant ses bras me serrer contre elle.
Moi : vous m'avez tellement manqué les amis.
Virgo : vous aussi princesse.
Moi : comment vont les autres?
Virgo : ils vont tous bien. Ils ne demandent qu'à vous voir, mais ils savent que vous avez besoin de temps.
Moi : merci Virgo.
Loki : c'était moi ou... Il était un peu triste quand il sortait?
Moi : qui? Jellal?
Il hoche la tête.
Moi : je me demande bien pourquoi...
Loki : tu devrais aller le retrouver et le remercier comme il se doit. Ce n'est pas tout le monde qui aurait fait ça.
Moi : tu as sûrement raison...
Ils me sourient tous les deux avant de disparaître. Je souris à mon tour, heureuse d'avoir revu mes amis stellaires.
Je me lève, manquant de tomber à cause de l'inactivité de mes jambes pendant presque plus de six mois, mais me rattrape très rapidement à la tête du lit dans lequel je passais mes journées. Je marche un peu dans la chambre que je n'avais jamais quitté depuis mon arrivée ici, histoire de me réadapter à l'usage de mes jambes. Une fois que je suis sûre que je ne tomberai pas, je prends mon courage à deux mains et ose sortir de la pièce que j'ai constamment occupé.
Moi : Jellal!
Je me demande bien où il est.
Je marche sans savoir où je vais, cherchant celui qui m'a tant aidée.
Alors que je sens mes forces me quitter, je vois une touffe de cheveux bleus à seulement quelques mètres de moi. Je ne sais pas ce qui me prend, mais je me mets à courir vers lui et une fois à sa hauteur, je l'enlace par derrière. Il sursaute légèrement en frissonnant, et tourne à demi la tête pour essayer de voir qui c'est.
Jellal : qu'est-ce que tu fais Lucy?
Moi : je voulais juste te remercier encore une fois.
Jellal : je te l'ai déjà dit, ce n'est rien.
Moi : pour toi peut-être... Mais pour moi ça signifie tout. Je n'ai plus rien d'autres qui me retienne sur cette terre si ce ne sont mes esprits, Wendy... Et toi maintenant...
Il semble se figer pendant quelques secondes, sûrement surpris par ce que je viens de dire. Et moi aussi, je suis surprise de moi-même... Mais ce n'est que la vérité après tout.
Je sens ses mains glisser doucement sur les miennes, me faisant frissonner au passage, et ses doigts s'emmêler aux miens. C'est la deuxième fois aujourd'hui que j'entretiens un contact physique avec lui, et pourtant, je ne suis pas en crise de panique. Je ne suis pas parcourue de spasmes et je n'ai pas peur de lui. Je ne suis pas dégoûtée, au contraire, j'apprécie étrangement la sensation de sa peau contre la mienne. Je me sens en sécurité avec lui bizarrement.
Quelques secondes de silence plus tard, je le lâche inconsciemment, vidée de toute énergie, et me sens tomber. Heureusement, il a eu le réflexe de se retourner et de me rattraper à temps.
Jellal : tu n'aurais pas dû te lever.
Moi : si... Il fallait que je te le dise.
Je le vois faire un sourire en coin et l'entends murmurer gentiment un "idiote", avant de me laisser aller dans les bras de Morphée.
***
J'ouvre les yeux, et regarde le baldaquin du lit dans lequel je suis couchée.
??? : tu es enfin réveillée...
Wendy...
Ce qu'il s'est passé avant mon évanouissement me revient alors en mémoire.
Moi : où est Jellal?
Wendy : il revient bientôt, ne t'inquiète pas. Il est avec Ultears pour l'instant.
Un sentiment étrange s'immisce en moi. Je me sens triste tout d'un coup.
Wendy : qu'est-ce qu'il y a?
Moi : oh... Rien. Ne t'inquiète pas.
Au même moment, un bruit à la porte retentit. Wendy dit à la personne d'entrer, et la porte s'ouvre sur Jellal. Alors qu'il nous rejoint, je détourne tristement le regard.
Jellal : ça va?
Moi : o-oui...
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive?
Jellal : on ne dirait pas.
Wendy : elle doit être un peu fatiguée. On devrait la laisser se reposer. Je t'apporte ton repas, d'accord?
Moi : merci Wendy.
Elle se dépêche d'y aller, puis Jellal s'assoit près de moi.
Jellal : tu peux m'en parler tu sais?
Moi : de quoi?
Jellal : de ce qui te tracasse.
Moi : il n'y a rien. Je te l'aurais dit sinon.
Il reste sceptique à l'écoute de ma réponse, mais n'insiste pas pour mon plus grand bonheur. Une délicate odeur de cédrat emplit mes narines, me détendant étonnamment. Je me demande d'où elle vient. Je tourne la tête vers mon ami aux cheveux bleutés, identifiant l'odeur comme la sienne. Pourtant, je ne la sentais pas avant...
Je deviens de plus en plus bizarre moi.
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Pourchassée.
FanficElles sont haïes, insultées, méprisées et battues par leur guilde. Elles sont prisonnière de leurs anciens camarades. Elles pleurent chaque nuit et chaque jour. Mais un jour, tout change. Elles s'enfuient. Elles sont aidées en chemin. Et six m...