Le retour d'un père.

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PDV LUCY

     Après que les légers vertiges de Wendy se soient escomptés, nous sommes tous partis vers l'hôtel.

Moi : dis Jellal...

     Le concerné se tourne vers moi et me demande doucement :

Jellal : qu'est-ce qu'il y a Lucy?

Moi : est-ce qu'on pourrait s'entraîner encore un peu?

Jellal : si tu le souhaites.

     Il se tourne vers les autres, et leur dit de continuer sans nous. Jellal et moi nous dirigeons donc vers la plage. Doucement, il glisse sa main dans la mienne et entrelace nos doigts.

     J'ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais la referme finalement lorsque je constate que je n'ai rien de bien intéressant à dire pour faire cesser ce silence.

Jellal : qu'est-ce qu'il y a?

     Je secoue la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu'il n'y a rien.

Jellal : c'est la mort de Juvia qui te dérange?

     Maintenant qu'il le dit...

Moi : oui, un peu. Je voulais me venger, mais je n'ai jamais souhaité sa mort.

Jellal : parfois dans la vie, il faut comprendre que soit c'est nous, soit c'est notre ennemi qui meurt au combat.

Moi : je le sais, mais quand même...

     Nous débouchons sur la plage alors qu'il m'attire un peu plus à lui, jusqu'à passer son bras autour de mes épaules.

Jellal : arrête de t'inquiéter, tu veux?

Moi : d'accord... On commence?

Jellal : je croyais que c'était un prétexte pour qu'on soit juste tous les deux.

Moi : quoi? Mais non. Il faut que je m'entraîne!

     Je vois sa mine déconfite et pose une main délicate sur sa joue. Doucement, je lui dis :

Moi : ne sois pas déprimé, on dort ensemble, je te le rappelle. On aura tout le temps de faire ce qu'on veut.

     Il pose sa main libre sur la mienne, un sourire doux aux lèvres.

Jellal : très bien.

     Nos mains se séparent avec regret, et nous débutons un entraînement sérieux.

***

     Plus tard, dans les alentours de 22h, nous mettons fin à tout et décidons de retourner à l'auberge quand tout d'un coup, une odeur familière me parvient.

     Me dîtes pas que...

     Je me retourne et lève mon regard.

Moi : papa!

     C'est fou comme ma fatigue vient tout d'un coup de s'évaporer.

     J'attends qu'il atterrisse et se transforme en humain, avant de courir vers lui et de lui sauter dans les bras, ce qui le surprend.

     Il ne doit pas être habitué à ces marques d'affection.

Acnologia : dis donc, moi qui croyais que tu m'avais oublié.

Moi : comment est-ce que je le pourrais?

     Je me détache à contre cœur de lui, et il se tourne vers mon petit copain lorsque celui-ci s'approche de nous.

Pourchassée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant