Filth in the beauty

Chapitre 1

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 1

La famille est la seule plaie sans laquelle on ne peut pas vivre.

Harry avait toujours pensé que rien de plus ne pouvait le traumatiser. Après tout, il avait déjà eu deux évènements absolument choquants dans sa vie. Le premier de ces évènements était arrivé lorsqu'il avait 8 ans... et que son grand frère avait été mis dehors de la main. Il pouvait encore se souvenir de sa mère pleurant silencieusement sur l'une des chaises de la cuisine alors que son père, qu'il adorait, et son grand frère, qu'il adorait tout autant, se disputaient avec rage. Non... en fait son grand frère semblait plutôt sur le point de commencer à pleurer alors que son père hurlait à tue-tête, le visage si rouge qu'Harry aurait pu craindre qu'il fasse une crise cardiaque. Jamais, Harry n'avait vu son père hurler aussi fort. D'accord, il n'était pas exactement une personne calme... Mais, ce jour-là, il semblait dans un tel état de rage que n'importe qui de saint d'esprit aurait été tenté d'appeler la police. Mais, à quoi cela servait-il quand James Potter était un lieutenant de la dite police.

-Tu as osé toucher un garçon! Un garçon est-ce que tu m'entends!?

Tom n'avait rien dit. Il s'était contenté de fixer son père avait une résignation évidente. Et Harry avait senti son cœur se serrer à un tel point qu'il avait eu envie de vomir.

-Dis quelque chose, merde! Défends toi!

-Pourquoi, quand tu m'as déjà condamner?

La violence avait laquelle son père avait giflé son frère l'avait fait pousser un petit cri malgré lui. Son frère en était tombé au sol, la main appuyée fermement sur sa joue. Son frère avait alors 16 ans. Et Harry ne l'avait jamais vu tomber au sol de manière aussi pitoyable. Il avait alors vu les yeux de son père changer... ses traits se durcir au lieu d'avoir l'air aussi furieux...

-Va-t'en. Et ne reviens plus jamais. Si je revois ton visage, je te tuerais.

Et son père s'était alors détourné de son frère comme s'il s'agissait d'un vulgaire insecte... et Harry était parti à pas de souris s'enfermer dans sa chambre. Il n'était pas sorti lorsqu'il avait entendu son frère remonter... et il n'était toujours pas sorti lorsqu'il avait entendu la porte d'entrer se fermer dans le dos de son frère. C'était à ce moment-là qu'il avait décidé de ne jamais regarder un garçon de toute sa vie. Surtout lorsqu'il avait vu sa mère dépérir à chaque jour qui passait. Elle pleurait... elle restait silencieuse... elle pleurait de nouveau... et retombait dans son mutisme... Et son père n'étai jamais revenu sur sa décision de mettre Tom dehors... et, pendant quatre ans, il n'avait eu aucune nouvelle de son frère... et là était venu l'autre évènement traumatisant de sa vie. Son frère... devant une dizaine de juges... l'air pâle et cerné... alors qu'on lui lisait les charges contre lui...

-Tentative de viol sur un mineur.

Il avait douze ans à cette époque et avait une idée assez abstraite de ce qu'était le viol. Et Tom n'avait pas vraiment changé. Il avait toujours ses cheveux aussi noirs que la nuit... ses yeux marrons presque rouge... par contre, il ne s'appelait plus Tom Elvis Potter... mais, Tom Elvis Jedusor. Tentative de viol sur un mineur... tentative de viol sur un mineur... il pouvait encore se souvenir des supplications de sa mère... elle pleurait... elle sanglotait... elle suppliait son père de le faire sortir. De lui payer des avocats. Bien évidemment, son père ne l'avait pas écouté. Pourquoi l'aurait-il écouté de toute manière? Et lui était allé au tribunal à chaque jour... Pour voir comment finirait le procès... et il avait vu la supposée victime... Un petit garçon... quel âge avait-il? Il était si minuscule. Aussi blanc qu'un fantôme... des cheveux d'un blond presque blanc... et il semblait complètement indifférent à ce qui se passait autour de lui. Il ne regardait personne. Et lorsqu'il avait raconté les faits, Harry avait eu l'impression qu'il récitait une histoire qu'il récitait une histoire. Et il n'avait jamais oublié le nom de ce garçon.