Filth in the beauty

Chapitre 6

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Bonjour tout le monde ! Alors voici le nouveau chapitre !

Chapitre 6

Parfois, ce n'est pas en aidant quelqu'un qu'on peut le mieux l'aider.

Harry n'avait jamais vu 4 jours passés aussi lentement de toute sa vie. Certes, écouter Ron parler contre Malfoy l'avait soulagé d'un poids énorme, surtout lorsque son meilleur ami lui avait clairement dit qu'il n'était pas entrain de devenir un monstre en essayant de se rapprocher du blond. En fait, il pouvait même l'aider en allégeant sa conscience... si conscience il y avait chez un être qui se fichait bien de laisser un innocent croupir en prison. Et la manière dont Malfoy se comportait ne l'aidait nullement à le prendre en pitié. Le blond allait et venait au gré de ses fantaisies... Il ne parlait à personne en cours et certains soirs il revenait au environ de deux heures du matin. D'accord, il n'y avait rien de drastique à revenir dans ces heures-là... Mais, comment était-il supposé se rapprocher d'un être qui refusait obstinément de lui parler et qui, comble de l'ironie, revenait quand bon lui semblait. Il fallait qu'il trouve un moyen de se rapprocher de Malfoy. Ainsi, il pourrait faire libérer Tom... et cela pourrait peut-être aider sa mère. Il ne l'avait pas revu depuis la dernière fois... lorsqu'elle avait éclaté en sanglot dans ses bras. Elle semblait si menue... si fragile... Il fallait qu'il l'aide non ?

S'il était incapable de ressentir de la joie en la voyant... il devait trouver un moyen de lui venir en aide... de la protéger... de l'empêcher de souffrir... ce que son père était incapable de faire. Il ignora, comme à l'ordinaire, la petite voix qui hurlait à ses oreilles. Il ne voulait même pas savoir ce qu'elle avait à dire. Parce que cela ne changerait rien. Comme avec sa mère... il pouvait seulement le regarder de loin... sans le comprendre... si loin... Un soupir s'échappa alors des lèvres du brun. Il fallait qu'il trouve un moyen de se rapprocher de Malfoy. Mais, ce type ne voulait rien savoir de lui. Depuis qu'il lui avait lancé un paquet de gomme, il avait pris un soin minutieux à l'éviter comme la peste. Il fallait qu'il trouve quelque chose... n'importe quoi... Il s'arrêta alors devant la porte du blond et passa nerveusement sa main dans ses cheveux. Il devait lui parler... Il devait apprendre à le connaître... pour que sa vie recommence à faire le moindre sens. Si son frère sortait de prison... Sa mère se remettrait à manger... peut-être même sourirait-elle... son père et son frère pourraient peut-être avoir une discussion... et peut-être que son père accepterait l'homosexualité de Tom... et tout pourrait changer en bien cette fois-ci. Il poussa de nouveau un soupir. Un rêve impossible... Mais, c'était si bon de rêver. Même si c'était ridicule... Il cogna alors fermement à la porte du blond et attendit quelques secondes. Personne ne lui répondit. Il cogna de nouveau et toujours aucune réponse. De toute évidence le blond n'était pas chez lui. Harry s'apprêtait à faire demi-tour lorsqu'il se figea. La chambre de Malfoy était là... Mais, Malfoy n'était pas là. Et s'il avait un journal ? N'importe quoi qui prouverait que Tom ne lui avait pas fait ce dont il l'avait accusé. Se serait une faible preuve mais une preuve tout de même... Jusqu'à ce qu'il est les aveux complets... Il hocha résolument la tête et ouvrit la porte. Il haussa un sourcil en voyant la chambre absolument impeccable. Seigneur, Malfoy était un maniaque de la propreté ! Tout brillait ! C'était complètement effrayant. Il vit alors un cahier posé sur le pupitre de la chambre du blond. Est-ce que cela pouvait vraiment être aussi facile ? Le journal de Malfoy ne se trouvait donc pas d'une cachette secrète gardé par des dragons assoiffés de sang ? Il se secoua la tête face à la stupidité de cette remarque. Bon cela importait peu. Il se saisit alors du cahier et ouvrit la première page. Ses sourcils se froncèrent aussitôt. Il ne s'agissait pas d'un journal mais de dessins. De très bons dessins en fait. Cette femme était absolument magnifique... avec ses longs cheveux d'un blond très pale et ses yeux gris... elle souriait face au soleil... Il avait presqu'envie de rire avec elle.