Filth in the beauty

Chapitre 13

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 13

C'est si ridicule que ça en devient tragique.

La première chose qu'Harry ressentit fut des mains partout sur son corps. Et lui ne pouvait que gémir en sentant celles-ci se promener sur son torse pour ensuite agripper ses cheveux et puis griffer son dos. Il ne pouvait pas les contrôler. En fait, il ne pouvait même pas les voir. Un gémissement inarticulé s'échappa de ses lèvres en sentant les mains douces frôler ses mamelons. Seigneur... cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas touché quelqu'un ? Deux ou trois mois... comme ces légers contacts lui avaient manqués... Mais, rien n'équivalait à ce que ces mains faisaient naître comme sensation sur sa peau sensible. Il voulait voir cette personne qui causait une telle explosion dans son bas-ventre. Il se tourna alors lentement et écarquilla brusquement les yeux en voyant le superbe visage de Drago Angelus Malfoy.

-Mal...

-Chut...

Le blond se plaqua alors contre lui et s'appropria ses lèvres. Mais non! Il ne pouvait pas faire ça! Il ne sentait pas le contact d'une poitrine féminine contre son torse... non, il ne sentait qu'une douceur excessive... que des lèvres pleines et fines... il ne sentait que les mains délicates qui dansaient sur la peau nue de son dos... Il ne pouvait plus réfléchir... Sa bouche se fit, à son tour, vorace et il enserra ses bras autour de la taille délicate. Sa langue plongea alors entre les lèvres entrouvertes et son cœur s'accéléra. Il n'avait jamais goûté une telle saveur... C'était le feu... la passion... c'était chaud et puis froid... c'était la seule chose qu'il désirait vraiment. Sa bouche se dégagea alors des lèvres du blond et descendirent vers le cou long et délicat qu'il marqua de ses dents... toute la peau de Malfoy rien qu'à lui... et le blond qui se laissait faire... son corps qui se pliait à chaque caresse... à chaque plaisir... il ne pouvait pas s'arrêter. Il ne voulait pas s'arrêter. Soudainement, il se retrouva sur un énorme lit. Malfoy se trouvait en dessous de lui, sans chandail et ses grands yeux gris le fixaient avec une telle passion qu'il sentit son sang bouillir.

-Vient.

Il n'avait pas besoin qu'on lui demande deux fois. Ses lèvres se posèrent vivement sur celles du blond et ses mains descendirent jusqu'aux longues jambes encore recouvertes d'un jeans serré qui ne laissait rien à l'imagination. Il avait envie d'écarter ses jambes... il avait envie de se mettre entre elles et de se frotter contre le corps de Malfoy... Il n'osait même pas imaginer comment il se sentirait si Malfoy lui permettait de rentrer en lui... non, mieux valait penser à seulement se frotter... avant qu'il ne perde à jamais la tête.

-Malfoy... Murmura-t-il. Est-ce que je peux...

-Fais ce que tu veux... Je suis à toi.

Il n'avait jamais ressenti un tel frémissement dans son âme. Il était à lui. Les filles lui disaient toujours ça. Et il se contentait de sourire de dérision avant de plonger dans leurs corps. Mais, Malfoy lui disant une chose pareille... Seigneur... Il ne pouvait pas s'imaginer possédant Malfoy... Possédant chaque parcelle de cette âme, de ce corps, de ce cœur... non, il ne pouvait pas imaginer une chose pareille. Son cœur menaçait d'exploser. Il écarta alors lentement les longues jambes délicates et un grognement rauque tomba de ses lèvres. Il mourrait de faim... Il mourrait toujours de faim lorsqu'il voyait Malfoy. Il pouvait se souvenir de la petite langue mutine qui léchait si lentement sa crème glacée. Il avait du s'obliger à détourner les yeux. Il ne pouvait pas supporter une telle vision. Il se faufila alors entre les cuisses de Malfoy et plaqua son bas-ventre contre le sien. En sentant l'érection du blond contre la sienne, un feulement animal sortit de ses lèvres alors qu'il plongeait la tête dans la chevelure blonde. Il sentait les pommes. Il sentait toujours les pommes... lui donnant faim... le rendant fou... et ses hanches qui ne demandaient qu'à bouger enfin... il voulait bouger... il voulait...