Why her ? ( Why Me Tome 2)

Chapitre 70

Nous attendons quelques minutes que l'externe, qui est en fait Antonella, vienne nous donner les ordonnances de Khlayne.

- Voici les ordonnances. Ton prochain rendez-vous à la clinique est dans deux semaines et tu as rendez-vous chez la nutritionniste et la psychologue la semaine prochaine. Ce sera le même jour à la clinique.

Elle tend les papiers à ma copine qui les saisit.

- Merci Antonella, dis-je.

- Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas. N'hésite surtout pas Khlayne. Je sais que nous ne sommes pas super proches mais tu restes une fille que j'apprécie donc je veux que tu ailles mieux.

- Merci, répond Khlayne d'une petite voix.

Nous repartons de la clinique. Khlayne a l'air chamboulé. Nous montons dans la voiture et je ferme à peine la porte que ma partenaire me dit :

- Je veux bien aller faire du shopping, finalement.

Je me tourne vers elle et sourit avant de poser ma main sur la sienne.

- Vos désirs sont des ordres.

- J'espère que tu as pris ta carte bleue parce que je n'ai plus un rond.

- Dans tous les cas, j'aurais réussi à avoir le dernier mot, dis-je en riant.

- Oui et s'en est même agaçant.

- Madame, votre ceinture s'il vous plaît. Il est temps d'aller refaire votre garde-robe.

Elle met sa ceinture et ajoute.

- Sache que cette situation est exceptionnelle et qu'elle ne se reproduira pas.

- Tu ne peux pas t'empêcher hein ! Je me disais bien que c'était trop beau pour être vrai.

Elle rigole et nous partons en direction du centre commercial.

****

Cette séance de shopping a été un peu compliquée pour ne pas dire un calvaire. Dès qu'on sortait d'un magasin, on se faisait littéralement harceler par les paparazzis. Nous sommes restés à peine deux heures mais on a pu acheter ce qu'il fallait. Et qui se retrouve à porter tous les sacs ? Moi. Evidemment.

- Khlayne, t'abuse quand même. C'est moi qui paie et en plus je dois porter tous tes sacs.

- Je n'ai plus de forces pour porter quoi que ce soit. Je te rappelle que je suis malade regarde.

Madame fait semblant de tousser et je lui lance un regard noir. Elle profite de cette situation pour me faire faire ce qu'elle veut. Je préfère qu'elle en joue plutôt que de la voir se morfondre et déprimée. Nous entrons dans l'appartement et je m'apprête à laisser tous les achats par terre quand elle m'arrête.

- Veuillez mettre tout ceci dans ma chambre je vous prie. Vous n'alliez tout de même pas mettre ces vêtements hors de prix par terre j'espère ?

- Non, je n'aurais jamais osé !

- Ah, j'ai eu peur. Je me disais bien.

Je l'insulte dans ma barbe.

- Pardon ? Je n'ai pas bien entendu. Vous disiez ?

- Je disais : j'y vais de ce pas.

Je pose les sacs dans sa chambre.

- Est-ce que cela vous convient ?

- C'est parfait. Pour vous remerciez vous avez le droit à un bisou... (je me rapproche) sur la joue, ajoute-t-elle.

- Ah, bah je n'en veux pas alors.