Chapitre 7

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Téméraire, je revenais dans l'antre du fauve.

Ce n'était plus seulement un règlement de compte entre Paulin et moi. J'allais non seulement restaurer la vie que j'avais moi-même contribué à piétiner mais, aussi, je devais arrêter monsieur mon époux.

Personne ne m'avait forcée à devenir son épouse.

J'étais pleinement consciente d'avoir pris la décision d'unir ma vie à la sienne toute seule. Mais, il m'avait menti. Il n'était pas exactement ce qu'il disait être alors que j'étais venue à lui toute nue, sans tricher.

L'entrée de  Véro dans notre vie fut le début de la décrépitude de mon mari. Elle accéléra  sa descente en enfer.

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Le père Mathias m'amena dans sa paroisse.

Il m'écouta lui raconter une partie de ma vie durant plusieurs heures. Je n'étais pas encore prête à tout révéler.

_Tu dois tourner cette page de ta  vie et aller de l'avant Hélène.

Je secouai la tête.

_Mon passé doit être enterré par moi-même pour que je continue à vivre.

Il essaya de me dissuader de formenter une quelconque vengeance.

_Celui qui cherche à se venger doit creuser deux tombes Hélène. Laisse le seigneur faire le reste.

_Père Mathias, vous m'avez dit ceci uj jour  : Aide toi et le ciel t'aidera. N'est-il pas tant de prendre mon destin en main afin que le seigneur agisse ?

Je ne fréquentais sa paroisse que depuis deux semaines et déjà, j'avais retenu tous les versets qui me servaient.

Je ne découvris pas seulement un Dieu, un personnage mystérieux, invisible, mais je compris qu'il pouvait me relever là où j'étais tombée.

Je mis ma foi en Jésus.

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Ce jour là, j'appelai Paulin. J'avais dû supplier   mon père pour utiliser son téléphone . Même ma ligne téléphonique, mon mari avait supprimée.

_Bonjour Paulin. Je veux revenir à la maison. Est-ce que tu peux envoyer une voiture me chercher !

Je raccrochai immédiatement.

Je n'étais plus un esprit faible qu'il pouvait manipuler à sa guise

Bien que motivée par une vengeance déguisée, il était temps pour moi de laver mon honneur bafouée par mon ex meilleure amie.

Mes parents furent heureux d'entendre que je retournais chez mon mari.

_Au moins tu retournes à la raison . Dieu est grand.

Disait ma mère.

Il était grand, ça, je n'en doutais pas. Pas pour les mêmes raisons qu'évoquait ma mère.

_J'y retourne maman. Mais, je vais donner la condition formelle à mon mari de ne plus rien faire pour vous. Il ne vous doit rien. L'argent qu'il a investi dans cette maison durant des années suffit comme ça. Que chacun sorte et se débrouille pour gagner sa vie. Trop c'est trop !

Ma mère hurla au scandale.

_Mais c'est insensé. Pourquoi retournes-tu là-bas si ce n'est pas pour l'argent ?

Je me posais la même question
Je devais y aller. Paulin n'allait pas gagner.

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Je rejoignis le domicile conjugal la tête haute.
Paulin avait envoyé son chauffeur me chercher.

IL COUCHAIT AVEC LE PORC Où les histoires vivent. Découvrez maintenant