Les rayons du soleil annonçaient un jour nouveau.
Cet espoir que plus jamais les choses n'allaient virer au chaos.
Je savais au fond de moi que je venais de remporter une bataille mais la guerre demeurait.
C'était une toute petite victoire dans ce champ immense d'illusions dans lesquelles le monde baignait.
Après avoir sombré et touché le fond, je revenais à la surface avec de nouvelles convictions.
Je n'avais plus de raison de ne plus croire car croire restait ma devise.
Cette scène surréaliste aurait pu faire penser à une histoire montée de toutes pièces , que neni, je vous ai conté l'histoire de ma vie
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Après avoir recouvré mes esprits en découvrant les cendres de Véro et Paulin, je m'étais ruée vers l'étage.
_Thérèse !
Elle restait la pièce manquante du puzzle.
Père Mathias et Antoine me suivirent . Même s'ils étaient choqués et éberlués d'avoir été témoins d'une scène surnaturelle, ils n'avaient d'autres choix que de continuer l'aventure avec moi.
Thérèse gisait dans une marre de sang, dans la chambre de Paulin, étalée sur le dos, la poitrine ouverte. Je crus qu'elle était morte. Lorsque je me baissai pour palper son pouls, je sentis un léger mouvement. Certes faible, mais il battait.
_Elle vit !
Lançai-je par dessus mon épaule sans m' adresser à quelqu'un en particulier.
_Appelez l'ambulance !
Ajoutai-je en m'agenouillant à ses côtés.
_Thérèse... Tiens bon. Tu vas vivre.
Je tirai rapidement un morceau de drap que je plaçai sur sa poitrine en appuyant très fort. Je devais stopper l'hémorragie.
_Tu vas vivre Thérèse. Je te le promets.
Je ne m'attendais pas à une réponse quelconque.
Mon monologue avait pour seul but de me rassurer moi-même. Les choses pouvaient encore changer.
_Le seigneur guérit toujours ses enfants. Il nya aucun mal dont le très haut ne peut venir à bout.
Je sentis les pas derrière moi.
Certainement père Mathias ou Antoine.
_Tout ira bien Thérèse
Ma voix devint faible. J'étais sur le point d'éclater en sanglots.
Thérèse ne pouvait pas mourir. Pas après tout ce que nous avions traversé.Une larme s'écrasa sur mes mains baignées de sang. Je réniflai.
Soudain, je sentis une main jaillir et saisir mon bras.
_Laisse moi mourir Hélène !
C'était Thérèse. Elle avait ouvert les yeux et murmurait probablement ses deniers mots d'une voix faible et peu audible.
_Non Thérèse..
_Est-il...
Souffla t-elle.
J'avais compris.
_Oui.. Il est mort. Tu n'as plus à avoir peur.
_Ma petite fille est vengée Hélène..
_Oui Thérèse ! Nous allons continuer pour sensibiliser les autres. Ce n'est pas fini.
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IL COUCHAIT AVEC LE PORC
EspiritualHélène découvre après son mariage que son mari n'est pas l'homme qu'elle croyait et que sa coepouse n'est qu'un animal.