L'amour c'est quoi

Solitude ou demain, ça ira mieux

- L'amour c'est quoi ?

-Pas mal de solitude quand même

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Est ce que vous saviez que l'on peut aimer mal ? Oui mal, juste aimer mal.

Vous pouvez aimer quelqu'un de tout votre coeur, très fort à en faire mal. Mais c'est bien malheureusement pas toujours un bon amour.

Il est dur de dissocier le bon et le mauvais amour. Je ne suis même pas sûre que j'ai su faire la différence un jour. Aie je aimé quelqu'un bien ? Et combien de temps ? Quelques jours, quelques semaines, oui. Mais pas plus de quelques mois.

Il faut commencer à se rendre compte de la vérité. Quand, chaque histoire, bien qu'elles soient toutes différentes, finissent de la même manière, nous ne pouvons pas délibérément mettre la faute sur l'autre à chaque fois.

Qu'est ce qu'aimer mal ? Dans mon petit lit, frigorifiée, malade et petite animale blessée, je peux enfin me le dire.

Je crois que je ne sais qu'aimer mal. J'aime fort mais mal. J'ai envie de mettre toute ma volonté, chaque parcelle de mon existence mais je n'arriverai pas à la longue à faire quelques choses de bien.

Attendre. Toujours attendre, est ce que vous vous rendez compte du temps qu'on perds à attendre le temps ? Nous ne devrions pas attendre l'autre quand il est pas là. Nous devrions faire notre vie, tout simplement et vivre sans avoir besoin de l'autre. Oh une nouvelle notion d'aimer mal.

Avoir besoin de l'autre. Je ne sais même pas si c'est normal d'avoir besoin de l'autre. Je ne connais même pas le degré de normalité. C'est éprouvant de ne pas savoir s'il ya une normalité. Oui chaque relation est différente. Mais où discerner le bien ou mal. Cette petite ligne invisible du "Nan mais oui là c'est trop". Tiens, tiens.
Je dois être merveilleuse, voici encore une notion d'aimer mal !

Aimer trop.

La définition du mot trop est importante :
"D'une manière excessive, abusive ; plus qu'il ne faudrait."

Dire que je ne le sais pas serait un mensonge mais je préfère me mentir à moi qu'aux autres. D'ailleurs je ne sais faire que ça. Me mentir à moi même. Me convaincre mal. Combien de fois je vais écrire ce mot : mal.
J'aime trop. J'ai toujours trop aimé. Excessivement, à faire passer ça pour de la passion. Mais l'exemple le plus ancien de la passion que ne connais est celle du Christ.

La passion du Christ n'est pas bien joyeuse. N'est ce pas la preuve que la passion est nocive ? Faut t'il alors quelqu'un de calme ? De posé ? Ou quelqu'un de l'envergure de sa propre fougue.

Ou faut-il rester seule ? Un peu ?

Il fait froid. Pourquoi il neige pas ?

Je suis face à ce dilemme compliqué. Est ce que je disparais un peu pour essayer dee retrouver pour m'auto sevrer de quelqu'un qui doit pouvoir vivre sans que je me fasse du mal tous les deux jours.

Non ce n'est pas de sa faute. Autant que j'aime bien lui dire.

Aimer mal c'est avoir trop d'attente, d'attendre de l'autre qu'il te sauve car tu n'arrive pas à atteindre le bord de ton propre lac. Mais je n'ai pas le droit de faire couler sa propre barque.

Je n'ai pas le droit de surveiller tous mes réseaux sociaux pour voir s'il est connecté et me précipiter sur chaque notification pour voir s'il est là. Je n'ai pas le droit de lui reprocher de ne pas être là quand il ne peux pas être là.

Mais si j'ai besoin de lui ? Qui pourra remplacer cette sensation de manque Intense... Qui pourra me dire que la vie continue si je l'insulte dès la première douleur.

Pourquoi en écrivant tout est si simple alors que dès qu'il revient, l'ego reprend le dessus.

Les musiques s'enchaînent depuis des heures. Mais je suis bien. Je sais qu'il n'est pas parfait et que je ne suis pas si mauvaise.

On ne peut pas aider quelqu'un qui va mal quand on va mal.
On ne peut pas bien aimer quelqu'un quand on va mal.

Mais que peut on faire quand on est mal ?

Soyons d'accord de ne pas toujours l'être. Mais il faut l'être un minimum !

C'est dur d'aimer quelqu'un qui n'a pas besoin de nous comme on n'a besoin de lui.

J'aimerai qu'il soit mal quand je suis mal car je suis mal mais je ne veux pas qu'il soit mal car cela me rendrai mal.

L'amour est un paradoxe mais aimer mal l'est encore pire.

Apprenons à laisser dormir les gens et à dormir soi même.

Demain j'irai mieux si je le décide.

Je dois y arriver seule pour aimer mieux.

Si j'ai pu vivre 15 ans seule je peux bien vivre avec moi même pour le reste de ma vie même si cela fait 4 ans que je suis dépendante d'autrui.

Aimons mieux. Écrivons.

C'est ok d'aller mal, c'est ok de craquer de temps en temps et d'attendre encore un peu sa présence.

Mais il faut quand même aller de l'avant.

Il faut écrire, lire et penser à l'avenir.

Même si maintenant je me sens très seule. Demain sera un jour meilleur.