Je me suis épris de Genshin Impact, et de ses personnages ainsi que de leur histoire. J'espère vous faire partager mon adoration pour ce jeu à travers mes OS.
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Xiao
▬ [ 𝐋𝐈𝐘𝐔𝐄 ] ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
LE CHEMIN DE LA VIES'ACHÈVE inévitablement avec la vieillesse, s'il ne fut pas interrompus par un accident, une maladie, ou une élimination. Beaucoup considèrent la vieillesse comme une période heureuse, mais s'associe bien plus à la solitude, l'affaiblissement et la déchéance pour certains.
Toi, tu étais la seule à avoir vieilli, sans que tu ne puisses avoir le temps de t'en rendre compte, des rides étaient apparues, tes muscles étaient devenus trop faibles pour supporter des combats nécessitant tes pleines ressources.
Tu avais tout simplement vieilli et lui n'avait changé d'un pouce. Gardant son éternel visage de jeune homme d'à peine âgée de 19 ans.
Il avait gardé sa beauté envoutante, et si singulière.
Un des puissants Adeptes éclairés de Liyue - aussi connu sous le nom de « Yaksha Gardien » à l'apparence d'un jeune garçon. Aussi beau que mystérieux. Ce même être légendaire était tombé sous le charme d'une humaine Electro. Il était tombé amoureux d'un être à la vie éphémère et au caractère incomplet. Un être contraire à sa nature d'immortel.
Il se prénommé Xiao. Et t'étais dévoué. Toi, Tp.
La situation dans laquelle tu te trouvais depuis de nombreuses années t'oppressait. Tu te sentais mal. Bien que tu tentais de ne pas y penser. Mais lors des nuits où le sommeil ne venait pas à ta rencontre, rapidement cette inquiétude te ramenait dans l'obscurité.
Et la manière qu'il avait de te regarder n'améliorait en rien cette crainte qui ne faisait que grandir depuis longtemps. Un regard amoureux, un amour qui n'avait pas changé depuis votre union. Un amour indestructible, et que même l'âge n'avait réussit à briser.
Tu ne supportais plus cela, tes yeux s'humidifiaient lorsque tu étais à ces cotés, pleurant silencieusement afin qu'il ne le remarque pas, Xiao était ton âme sœur, alors pourquoi le temps persistait à vous séparer ? Tu te sentais terriblement coupable de ressentir de tels sentiments à ses côtés, tu l'aimais tant, mais tu ne pouvais t'empêcher d'y penser.
*
Tu venais de lui cuisiner son plat préféré, le tofu aux amandes. Plat dont il raffolé, et qu'il exigeait chaque vendredi. Et comme chaque vendredi, il était là assis, te regardant avec une adorable expression, celle d'un enfant impatient, les yeux brillants de joie. Tu ne pues t'empêcher de sourire face à cette attitude.
Une fois le plat déposé, il te remercia avec sincérité et commença à le déguster. Tu le regardais avec une affection incommensurable, affection devenue presque malsaine aux yeux des autres. Ne voyant rien d'autre qu'une femme âgée s'occupant d'un jeune. Bien que les villageois de Liyue connaissaient la vérité, le regard qu'ils te lançaient, trahissait leurs réelles pensées, aussi blessante qu'une attaque de feu t'étant destinée.
On disait que l'amour entre un immortel et un mortel était quelque chose de rare, précieux et indestructible. Un réel amour, ce n'était pas si faux. Tu savais qu'il était ta destiné bien qu'il soit immortel. Tu l'aimais éperdument. Mais tu ne t'appréciais plus;. Du moins plus autant qu'avant. Le physique, qui pour toi te semblait si futile avant, est devenue primordiale pour toi.
Voir la vieillesse parcourir tout ton corps te répugnait au plus haut point, te donnant presque l'envie de te mutiler, tu serais peut-être affreuse mais pas à cause de la vieillesse mais des blessures que tu te serais infligé. Tu étais réellement désespérée, désespérée de lui plaire, de redevenir celle d'avant, de t'apprécier à nouveau.
Tu ne voulais pas mourir devant lui, avec un corps si différent de votre rencontre. Comment avais-tu fais pour accepter cette triste destinée. « profiter de l'instant présent »
« Tp ? Pourquoi pleures-tu ?, s'inquiéta Xiao ».
De son regard perçant dans lesquels je me suis perdue tant de fois, j'avais l'impression qu'il devinerait à chacun de mes mots le mensonge que je m'apprêtai à formuler.
Il n'avait pas fini son bol de tofu aux amandes, bol qu'il posa sur le rebord de la table, afin de prendre délicatement mon visage dans ses mains. Examinant chaque parcelle de mon visage à la recherche de la quelconque cause de ma souffrance.
Comme il l'avait toujours fait.
« Rien, lui avais-tu simplement répondu et d'un rapide geste tu essuyas les larmes qui avaient perlé le long de tes joues ».
Rien n'allait, c'est ce que tu aurais dû lui dire.
Il ne sembla pas y croire, tu le voyais à l'expression qu'il affichait, les sourcils légèrement froncés et le regard inquiet. Il savait que quelque chose n'allait pas. Mais il savait qu'il ne fallait pas te brusquer, car tu risquerais de te refermer davantage.
Il soupira, et se contenta de te prendre affectueusement dans ses bras. Il voulait te réconforter. Te préserver. Il détestait te voir triste. Et par dessus tout te voir pleurer, une expression si peinée sur le visage. Il se sentait impuissant, malgré toutes ces années passées à tes côtés, il doutait toujours, il avait toujours cette crainte de te faire souffrir à cause de son karma.
«Je t'aime tellement Xiao ».
Ces mots sonnèrent comme une mélodie aux oreilles de l'adepte, qui vint l'embrasser avec tout l'amour qu'il pouvait te porter.
Vous vous enlaçâtes pendant de nombreuses heures. Tu adorais ces moments uniques. Ils t'étaient si précieux. Et tu ne pouvais pas t'empêcher de rougir, lorsqu'il te regardait ainsi, de ses magnifiques pupilles dorées.
Malheureusement son travail l'obligea à partir. À contre coeur il s'apprêtait à quitter votre chambre par la fenêtre, mais son regard s'attarda rapidement sur la table basse. Il ne te fallait que quelques secondes afin de comprendre ce geste.
« Demain à la même heure, je te ferai un tofu aux amandes, murmuras-tu ».
