Je me suis épris de Genshin Impact, et de ses personnages ainsi que de leur histoire. J'espère vous faire partager mon adoration pour ce jeu à travers mes OS.
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Pantalone
▬ [ 𝐋𝐈𝐘𝐔𝐄 ] ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
«Quelle impertinence, comment osez-vous défier le onzième exécuteurs des Fatuis, le Regretator, Pantalone !, s'exclama le Fatui, agrippant la tête de cette insouciante humaine qui semblait ne pas réaliser la gravité de la situation, face à l'homme imposant qui se dressait devant elle ».
Pantalone scrutait la jeune femme avec un mépris évident, contemplant son visage écrasé au sol par l'un de ses serviteurs dévoués avec une force brutale. La colère dans les yeux de la jeune inconnue semblait raviver le plaisir pervers de Pantalone, qui trouvait un plaisir malsain à cette action brutale. Dominer les possesseurs de la vision procurait une satisfaction inégalée, surpassant même les richesses accumulées à son nom, telles les montagnes de moras entassées. Il nourrissait une haine profonde envers cet être qu'il considérait comme faible et insignifiant, à peine digne d'être considéré comme un être à part entière. Cet humain, dont la valeur était à peine estimée à une dizaine de moras, possédait pourtant l'Œil Divin, ce don céleste réservé à ceux dont la puissance devenait prodigieuse par leur nature même. Rien ne semblait ressortir d'elle en apparence, et pourtant, elle possédait la vision. Contrairement à lui.
Cette jalousie qui semblait ronger Pantalone ne trouvait d'issue que dans sa haine et sa volonté de destruction. Il estimait mériter bien plus qu'un simple Œil Divin ; ce qu'il avait acquis l'avait été par le travail acharné de son labeur, et non par un simple don attribué selon des règles mystérieuses.
Il voulut se débattre, mais trois Fatuis la maintenaient fermement contre le sol, l'empêchant de bouger. Cela ne fit qu'attiser sa colère et son incrédulité, mais ce qui la rendit encore plus sidérée était la façon dont cet homme ténébreux la regardait. Son regard lui semblait étrangement inquiétant et ne faisait rien pour la rassurer.
« Pourquoi me maintenez-vous ainsi ?! Je n'ai rien fait de mal !, s'écria Luciele ».
D'un simple geste de la main, les serviteurs cessèrent de la maintenir contre le sol et s'écartèrent, gardant une distance suffisante pour qu'elle puisse se relever mais assez proche pour réagir en cas d'éventuelle attaque de sa part. Ankylosée, elle se releva sans pour autant retenir quelques jurons. Une fois debout, elle lança un regard furieux dans la direction de celui qui semblait orchestrer les événements.
«Tu sembles ignorer la gravité de la situation. Nous sommes à la Banque du Nord, qui vient d'être pillée par des inconnus. Ta présence ici semble être bien trop qu'une simple coïncidence. Je te prie d'excuser la manière robuste avec laquelle nous te traitons. Nous sommes méfiants, après tout un bijou précieux nous a été dérobé. Nous devons être prudents..., susurra de sa voix grave Pantalone ».
Sa voix suave avait le pouvoir de presque tout faire oublier. Malgré la situation tendue, sa manière aimable semblait empreinte de douceur. Elle accepta sa main tendue pour se relever. Sa main gantée était grande et ferme, dégageant une impression de force, capable, s' il le voulait, de briser son poignet.
«Je comprends parfaitement que tu ne tolères pas cette forme d'arrestation. Je les punirai en conséquence, assura Pantalone d'un ton empreint de promesse. Puis-je connaitre votre nom ? ».
La soudaine attitude de Pantalone surprit ses serviteurs ainsi que la jeune femme.
«Luciele, murmura-t-elle à voix basse, avec un soupçon dans son ton ».
Il semblait avoir d'autres plans plutôt que de simplement emmener cette dernière avec violence et désolation, sachant pertinemment qu'elle n'avait probablement aucun lien avec l'affaire en question. Cependant, il semblait vouloir tirer le maximum de plaisir de cette légère péripétie, prêt à exploiter la situation à son avantage.
« Et si nous allions dans mon bureau Luciele ? »
Son sourire dénué de joie ne semblait pas attirer l'attention de Luciele, qui était totalement concentrée sur la main qui lui était tendue une nouvelle fois. Pendant ce temps, le regard de Pantalone, calculateur et sombre, révélait une dangerosité palpable, comme si ses yeux cachaient des intentions bien plus sinistres qu'il n'y laissait paraître.
Elle avait hoché la tête. Une décision qui la plongerait inévitablement dans les abysses.
Pantalone, imposant et dominant, allait la contraindre à s'agenouiller devant lui, annihilant le peu d'estime qu'elle avait pour elle-même, réduisant ce porteur d'œil divin à néant.
À ses yeux, cette détentrice n'était rien d'important, juste un jouet dans son jeu de pouvoir.
