Je me suis épris de Genshin Impact, et de ses personnages ainsi que de leur histoire. J'espère vous faire partager mon adoration pour ce jeu à travers mes OS.
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Zhongli
▬ [ Liyue ] ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
LE SOLEIL TARDAIT À SE COUCHER, et sous ses épais rayons se trouvaient deux êtres discutant avec vitalité.
« Combien offrirais-tu pour ma vie ?, souffla-t-elle ».
L'Archon géo afficha une mine surprise face à cette demande des plus incongrus de la jeune humaine à ses côtés. Lui qui n'imposait aucune limite dans les prix, quelle question, il sourit mais son sourire se fana aussitôt lorsqu'il vit à quel point tu étais sérieuse.
Lui qui avait pourtant l'habitude d'en entendre des belles aux cotés d'Hu tao, en fut plus déconcerté. Son élégant visage fit apparaitre une mine peinée, et prit une certaine attention afin de répondre au mieux à ta question. Elle semblait avoir une énorme valeur à tes yeux, il ne voulait te froisser, alors il prit quelques secondes pour te répondre. Patiente, tu te contentais de le fixer de te jolis yeux verts clairs. Non, en réalité tu l'admirais. Bien que tu avais l'habitude de le côtoyer tu n'arrivais à t'habituer à la beauté monstrueuse que représentait le souverain de la roche.
Vous étiez si différent, rien ne semblait vous lier si ce n'était votre présence sur cette terre.
Tu n'étais qu'une banale humaine dont la vie avait décidé d'être ôté à un âge précaire. Ton destin était scellé. Et rien ne pouvait l'éviter.
Tu ne possédais pas ni beauté envoutante et ni talent qui rendrait jaloux quiconque le verrait. Non tu étais simplement toi, une humaine ne possédant à peine la force de porter la lance du plus grand.Tu ressentais d'autant plus cette évidence lorsque tu étais à ses côtés.
Cet être à l'apparence et aux paroles exquises, malgré sa mauvaise habitude de sortir les poches vide faisait parti de ses êtres dotés d'immenses capacités et au physique très avantageux. Tu pouvais citer tant de compliments à son égard, mais aucun ne réussirait pleinement à le décrire.
Finalement ses yeux se posèrent sur toi. Brillants et vifs, de couleur ambre avec des pupilles jaunes brillantes serties en forme de diamants, ils t'avaient toujours semblé infiniment beaux. Tu aimais secrètement te perdre dedans.
Tu pris une grosse gorgée du thé pour te redonner contenance. Ce thé t'avais été offert par le brun en question, il l'avait reçu en cadeau d'un salon de thé réputé en signe de gratitude pour les conseils qu'il leur avait fourni. Ce thé était délicieux. Cela te faisait bien intérieurement. Le brun le remarqua et te sourit. Tu profitas de cet instant de plénitude avant de replacer tes pupilles dans celles du Géo.
« Tu as trouvé une réponse ?, dis-tu à demi-sourire ».
Ses yeux se perdirent dans les tiens. Il se remémora alors un souvenir, un doux souvenir.
« — Tiens, entendit-il ».
Le brun se retourna pour reconnaître la jeune fille aux cheveux de neige et aux captivants yeux verts, lui tendre gracieusement une bourse bien garnie.
Il ne s'attendait pas à te voir dehors, hésitant il prit ta bourse, ton regard insistant le convainc et il le donna au vendeur, celui à qui il avait accepté d'acheter ses nouveaux produits à un prix exorbitants pour de ridicules morceaux de pierre que l'on pouvait aisément trouver dans les collines de Liyue. Tu t'étais contenter de sourire, heureuse à l'idée d'avoir pu l'aider. La marchandise dans les bras, vous vous étiez dirigé vers le funérarium, le sourire aux lèvres.
*
Tu l'avais tout de suite attiré par ta singularité et ton esprit libre, tu étais fondamentalement quelqu'un qu'il admirait. Contrairement à une bonne partie d'être mortel, tu ne craignais pas la mort, tu te disais que c'était naturel et espérait que chacun ait vécu une existence dont ils étaient fiers avant de quitter ces terres.
Chaque objets, chaque choses avaient de la valeur selon toi, tout prix pouvait évoluer, fluctuant aux dépends de la vente. Avec toi, il ne s'était jamais senti aussi apaisé. Lui donnant le vague souvenir de ses jours en compagnie de l'Archon Anémo.
Tu aurais voulu que cet instant soit éternel, qu'il perdure. Toi assise sur ton lit aux cotés de cet être qui faisait battre douloureusement ton coeur. Tu emporterais assurément les sentiments que tu ressentais à son égard, comme un murmure à peine audible tu te contenterais de lui murmurer ces trois mots, et sans qu'il n'en comprenne la véritable signification. En dire davantage serait égoïste de ta part, le laisser vivre ainsi dans la douleur de n'avoir pu rendre tes sentiments, ou ne serais-ce que de te répondre. Tu aimais Zhongli, tu ne ferais jamais cela.
Tu te contentas de le regarder, souriante, sourire qu'il te rendit assurément. Un silence calme et chaleureux vous enveloppaient. C'était réconfortant.
« Merci d'avoir toujours pris du temps pour me voir Zhongli ».
Sur ses mots elle posa délicatement ses lèvres sur la joue du brun. Une dernière action avant de sentir ton coeur se tordre. Tu grimaças. L'Archon n'eut à peine songé à la douce sensation que lui procurait ce baiser qu'il s'inquiéta de ton état.
« Il m'est difficile de concevoir ta disparition tu m'es si importante, soupira-t-il en posa ses longs doigts fin sur ton front.
— J'espère que tu trouveras quelqu'un d'autre pour sacrifier des milliers de moras à en perdre la tête, répondis-tu amusée ».
Le brun sourit tristement à ta réplique qui se voulait pourtant amusante. Abruptement tu sentais ton coeur battre de plus en plus faiblement, comme pour t'annoncer qu'il était tant. Ta vision devenait trouble, seules les pupilles dorées de celui que tu aimais étaient reconnaissables.
«Si seulement tu n'étais que cela, je n'aurai pas à souffrir tant ».
Posant sa main lourdement sur la sienne tu lui murmuras.
«Je t'aime Zhongli.
— Moi aussi, moi aussi je t'aime tant Lyne, murmura-t-il ».
Tentant vainement de capturer chaque détail visage, le brun serra avec force ta main, en espérant faiblement te transmettre de son énergie afin que tu vives un peu plus longtemps, à ses côtés. Tu ne sentis même pas les larmes qui tombaient lourdement sur vos mains unies, tu ne sentais plus rien.
Et sereinement tu quittas ce monde, entouré de l'être qui était ton monde.
Il n'avait put malheureusement répondre à ta question ou du moins il ne l'avait pas voulu.
« Si seulement ta vie pouvait avoir un prix..., souffla Morax, le coeur lourd ».
Malheureusement la vie était l'une des rares choses que l'on ne pouvait contrôler avec de l'argent. Mais ça, il ne le savait que trop bien.
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