Je me suis épris de Genshin Impact, et de ses personnages ainsi que de leur histoire. J'espère vous faire partager mon adoration pour ce jeu à travers mes OS.
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Scaramouche
▬ [ INAZUMA ] ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
TA BONTÉ D'ÂME, ne réussira à sauver cet être infiniment malheureux. Qu'importe tous les efforts que tu fournirais, rien ne pourrait changer cette fissure si profondément ancrée en lui.. Si ce n'était de l'empirer.
Cet être à l'aspect si fragile et délicat, n'était en rien ce qu'il prétendait. Cette marionnette était forte et possédait un grand tempérament bien que son principal moteur ne soit sa haine. Grâce ou à cause de votre proximité tu arrivais avec aisance à déceler ce qu'il pouvait ressentir. Ton rôle n'était pas majeur, te contentant de l'observer de loin sans qu'il ne le remarque, et écoutant silencieusement ses ordres sans broncher, en réalisant chaque tâche ordonnée avec brio.
Tu étais l'une de ses soldates. L'une des meilleures, assurément, remplissant chaque demande avec excellence et rapidité. Tu n'étais ni trop bavarde ni trop idiote. Ce tempérament lui convenait parfaitement, en tant que soldat. Seulement en tant que soldat...
«Ine ».
La voix de ton supérieur résonna en toi, et rapidement tu te téléportas à ses côtés.
Il était assis avec sa nonchalance habituelle, remplissant quelques dossiers avec une lassitude plus qu'abérrante. Rapidement son regard, améthyste, se posa sur toi. Et un sourire vint orner son visage précédemment impassible. Il t'impressionnait en tout point. Respectueusement, tu t'agenouillas en face de lui, tête baissée, dans l'attente d'un quelconque ordre.
«Dis-moi Ine, à quel point m'es-tu fidèle ? »
D'abord surprise par sa demande qui ne semblait n'avoir ni queue ni tête, tu considéras avec sérieux la question de ton supérieur. Osant même relever la tête dans sa direction. Le regard qu'il posait sur toi te donna des frissons. C'était un regard froid et semblable au néant, où toute trace de vie semblait en être dépourvue. Pourtant cette expression douce qu'il affichait, te signifiait le contraire, ornait d'un faux sourire qui complétait parfaitement l'image qu'il semblait avoir de lui-même.
Pourtant tu trouvais en cette expression quelque chose de rassurant.
« Ma fidélité pour vous est si grande, je n'aurai de peine à sacrifier tout ce que j'ai pour vous aider. Je vous suivrais, quoi que vous fassiez, avais-tu déclaré d'un ton solennel ».
Son sourire semblait s'agrandir à l'entente de tes paroles.
« Et serais-tu prêtes à sacrifier ta place au sein de l'organisation des Fatuis ?
▬ Évidemment, mais je ne comprends pas le but de vos questions, osas-tu dire.
▬ Et pour quelle raison m'es tu fidèle ?, sourit-il. Est-ce de la fidélité, du respect, de la crainte ou tout simplement de l'affection ? »
À ses paroles tes joues s'empourprèrent, prenant une jolie teinte rosée. Tu ne t'attendais sûrement à ce que ton chef discute de tes sentiments ! Toi qui pensais avoir suffisamment enfoui ses sentiments à son encontre. Entendre cela de sa bouche te semblait indécent. Vraiment indécent.
«Je pense déjà avoir ma réponse, ricana le violet amusé de tes réactions qu'il lui semblait si futiles ».
Tu n'osais à peine relever la tête, tant la gêne semblait t'assaillir. Tenter de trouver une excuse, ne ferait qu'empirer cette situation glissante. La voix de Scaramouche te sortie de tes pensées.
«Je trouve cela assez intéressant.. Ça me plaît !, conclut-il.
▬ Pardon ?
▬ Bien !, sembla-t-il convaincu. J'ai une mission pour toi, déclara-t-il avec joie.
▬ J-je l'exécuterai.
▬ Rejoins-moi sur l'île Amakane, demain au lever du soleil. Ne sois pas en retard, prépare tes affaires, ce sera un long voyage Ine. Un bateau t'attendra. Sois-prête. Nous quitterons Inazuma, n'en parle à personne ».
Tu étais habituée à ses ordres directs et brefs, bien que le manque d'informations ait toujours attisé ta curiosité, tu faisais toujours en sorte de les annihiler rapidement. Et tu te contentais simplement d'hocher la tête avant de te téléporter dans tes appartements.
Bien que tu sois heureuse par cette considération qu'il t'offrait, tu n'arrivais à taire ce très mauvais pressentiment. Et rapidement tu t'engouffrais dans ce trou béant, ce sombre et doux rêve, où la moindre action ne semblait t'être autorisé.
Ce même rêve où tu voyais cet être dépourvu d'affection sourire pleinement, tout en sachant pertinemment que ce n'est qu'une illusion qui n'était pas prêt d'être réalisé.
Un doux et sombre rêve.
Scaramouche.
Était le nom de celui qui faisait douloureusement battre ton coeur.
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