[It's okay] Bucky Barnes

[Chapitre 8]

Nous sommes repartis chez James après avoir récolté quelques informations sur les Flag Smacher. Liam et Sam ont parlé quand j'étais avec James et Sam lui a expliqué qu'il avait choisi aussi cet endroit car il savait pour l'orientation sexuelle de mon meilleur ami donc il savait qu'il n'allait pas être jugé et surtout qu'il ne serait pas seul.

Quand nous entrons dans l'appartement du sergent on remarque que la serrure a été forcée, James passe devant et sort son arme à feu. Mon cœur bat la chamade alors je tiens la main de Liam dans la mienne. Je suis terrifiée à l'idée que quelqu'un soit ici pour nous faire du mal même en sachant que James est armé et que Sam est avec nous. Le sergent fait le tour de chaque pièces mais il n'y a personne on sait juste que quelqu'un est entré par effraction et qu'il s'agit de Zemo.

- Ici non plus ce n'est pas un endroit sécurisé, prenez vos affaires on part tout de suite chez ma sœur. Ordonne Sam.

On se retourne tous les trois vers lui mais il est sérieux, avec Liam nous partons dans la chambre prendre nos affaires mais nous entendons les deux autres discuter. On arrête alors de bouger pour écouter leur conversation. Oui, nous savons que c'est mal mais c'est si tentant. 

- Bucky, si Zemo a pu rentrer chez toi alors que tu n'es quasiment jamais ici alors il peut aussi rentrer chez moi sans problème si ce n'est pas déjà fait. S'inquiète Sam.

- On ne peut pas rester avec eux, en faisant ça on leur enlève leur sécurité qu'on leur avait promis.

- C'est le seul moyen pour qu'on les protège, Zemo a toujours un pas d'avance sur nous alors si on reste avec eux on est sûr qu'on pourra les défendre. Tu t'en voulais de les avoir mis dans cette histoire en voyant Lydia alors maintenant aides les à s'en sortir.

- D'accord mais dès que tout ça sera fini on les laissera reprendre leur vie d'avant. Assure James.

- Pas de problème pour moi mais toi est-ce que tu y arriveras ? 

J'échange un regard avec Liam qui n'a pas compris non plus mais leur conversation s'arrête là alors nous sortons de la chambre avec nos affaires, j'échange un regard avec James mais il détourne le regard en premier. Apparemment Liam et Sam l'ont vu aussi parce que les deux me lancent un sourire innocent. Ils n'ont pas besoin d'en rajouter ces deux-là. 

Je lève les yeux au ciel et on sort de l'immeuble, Sam avait sa voiture pas loin et heureusement. On met nos sacs dans le coffre, Sam va au volant et James à la place passager tandis que je me mets derrière lui avec Liam. On démarre rapidement, mon meilleur ami demande à mettre de la musique mais le sergent refuse. Alors je me penche sur le poste de radio et l'allume moi-même, nous avons de la chance car c'est notre chanson préférée alors nous nous mettons à chanter sous le mécontentement des deux hommes devant.

Je vois James me jeter un regard à travers le rétroviseur et je me mets à rougir de gêne, je le vois sourire mais j'arrête de chanter contrairement à Liam qui essaye d'aller dans les aigus. Je remarque même que Sam rigole, je me sens heureuse comme s'il n'avait que nous avec aucun problème derrière. Mais la radio nous ramène à la triste réalité. 

« Alerte imminente : John Walker alias Capitaine America s'est battu difficilement contre l'équipe de terroristes les Flags Smacher et en a tué un avec son bouclier qui était celui de Steve Rogers connu comme l'ancien Capitaine America. Walker serait-il vraiment si gentil qu'on nous l'a décrit ? »

James coupe la radio et serre les poings je vois Sam lui lancer un regard, un silence règne dans le véhicule. Je regarde le sergent dans le rétroviseur mais je ne le reconnais pas, je ne l'ai jamais vu aussi énervé. Le trajet se finit avec le même silence, nous descendons tous et nous prenons nos sacs. Une femme avec le sourire arrive vers nous et prend Sam dans ses bras je suppose donc que c'est Sarah sa sœur. Elle s'approche de moi et me fait la bise puis elle salue Liam et James d'un signe de la main. Le frère et la sœur se ressemble beaucoup, la même bonne humeur émane d'eux, ils sont si accueillants et chaleureux. 

Nous la suivons dans leur maison qui est très accueillante. Je l'adore ! Elle nous dit de déposer nos sacs à l'entrée et nous invite à nous asseoir sur le canapé en nous servant à tous un café. Je crois que nous en avions tous besoin après la nuit agitée que nous avons eue. En effet, la boisson me réveille d'un seul coup et je me sens directement plus en forme qu'avant. 

- Comment s'est passé le trajet ? Il n'y avait pas trop de voiture ?

- Non, ça allait. La musique nous accompagnait. Explique Liam.

- Je vois, les enfants ne vont pas tarder. Samuel, je dois te parler dehors.

Vu la tête que fait Sam je me dis que Sarah doit avoir un tempérament d'enfer. Le frère et la sœur sortent dehors tandis que Liam va à la recherche des toilettes. Je me retrouve donc seule avec James. Il se tourne vers moi dès que mon ami quitte la pièce, son regard croise le mien et tout disparait autour de nous, je remarque qu'il a quelque chose à dire mais qu'il n'y arrive pas.

- Pourquoi tu veux rester avec nous ?

- Je n'en sais rien, c'est comme un besoin.

- Tu sais que plus tu restes avec nous moins tu es en sécurité. Essaye-t-il de me convaincre.

- Je le sais.

Il soupire et passe sa main dans ses cheveux encore une fois et ce geste le rend encore plus attirant, il me regarde mais son regard n'est pas sur mes yeux. Il faut que je me ressaisisse car j'imagine des choses qui n'arriveront jamais.

- Lydia je ne me le pardonnerais pas s'il t'arrivait quelque chose... Tout comme à Liam. Alors s'il te plait reste loin de tout ça. Il me supplie.

Sam et Sarah reviennent à ce moment-là, et Liam aussi. Il a tout entendu je le sais. Je me lève et sors de la maison, je me pose sur les marches dehors parce que j'ai besoin de prendre l'air pour me remettre les idées en place. Cela fait moins d'une semaine que je le connais et je me suis attachée à lui alors que je n'aurais pas dû. J'ai besoin de respirer, que tout s'arrête pendant un moment et que je reprenne ma vie comme si de rien était avec Liam et Lisa quitte à l'oublier lui. 

Je mets ma tête dans mes bras et laisse mes larmes coulées, quelques sanglots me viennent et je sens des bras m'encerclés. Je lève la tête et je vois Liam me sourire et coller ma tête contre lui, il me chuchote quelques mots pour me calmer et il réussit. J'entends la porte s'ouvrir une deuxième fois, je regarde Liam paniquée mais pour je ne sais quelle raison il se lève et rentre. Je remets ma tête dans mes bras pour pas que cette personne me voit pleurer, je ne sais pas de qu'il s'agit mais en tout cas elle s'assoit à côté de moi.

- Je sais qu'il y a quelque chose Lydia, si tu veux m'en parler je t'écoute. Si tu ne veux pas je resterais là jusqu'à ce que tu te sentes mieux.

Tout mais pas lui, j'avais besoin de rester loin de lui pour réfléchir mais finalement il est venu à moi. Je lève la tête et regarde l'horizon, on peut voir quelques gratte-ciels de la ville au loin et une forêt avec un chemin. Je tourne la tête vers lui mais il me regardait déjà, son regard m'aide à reprendre ma respiration mais il ne fait qu'accélérer les battements de mon cœur. Je ne devrais pas ressentir autant d'émotions en un simple regard. Mais ce n'est pas n'importe quel regard, c'est celui de la personne qui m'obsède depuis des années, à qui je pense chaque jour de mon existence. 

- Tu vas trouver ça pathétique et enfantin.

- Lydia jamais je ne penserais ça, si tu t'es mise dans cet état ce n'est pas pour rien. Me rassure-t-il.

- Je ne veux pas être avec vous mais...

- Mais ?

- Avec toi.

C'est bon je l'ai dit. J'ai eu le courage de lui dire ce qui me traverse depuis le jour où l'on s'est rencontrés. Je veux rester avec lui, qu'il me protège, qu'il apprenne à me connaitre et inversement. Je veux le protéger et qu'il me protège. Je veux qu'il me fasse part de ses souffrances mais aussi de ce qui le rend heureux. Je veux pouvoir le connaitre par cœur, que nous soyons fusionnels, que nous voyageons ensemble quitte à laisser ce monde et de tout lâcher pour vivre une vie que nous méritons. Mais avec Liam évidemment.