un réveille comme le paradis

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Il se réveille accompagnés des bruits venant de la cuisine. Il ne tarda pas à reconnaitre la voix de sa mère chanter une jolie mélodie et le rire de son père. Tout ça imbibé d'une bonne odeur de café.

 Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu autre chose que le silence en se réveillant, ça fais un bien fou, de se rendre compte, qu'enfaite, on est pas seul. 

Il sent un mouvement à côté de lui, et un souffle lui caresser le cou. Il sursaute, et se retourne, près à frapper. Que fut sa surprise de se retrouver nez à nez avec le beau visage de son attaquant.  La bouche d'Iwaizumi et un petit peu entrouverte, et ses mains entoure le bassin d'Oikawa. Le capitaine d'Aoba Josai senti un sentiment de sécurité lui chatouillé tout le corps. S'étant relever, il prit soin de se tourner doucement pour pas réveillé le garçon à côté de lui. Il se recoucha, et colla son front à celui d'Hajime.

 Il fit balader ses mains sur tout le torse de ce que l'on pourrait appeler son "petit ami". Ça lui fait tout drôle de ce dire que maintenant, tout ce corps à côté de lui, est à lui, et rien qu'à lui. Il voulait le toucher, le mordre, l'embrasser. Il ne voulait jamais cesser d'aimer ce corps. Il vouait qu'il l'appartienne pour toujours. 

-Oi... Oikawa.. murmura le brun en fronçant les sourcils. 

-Oui.. oui je suis là.. répondit son capitaine en lui caressant les cheveux. 

-Je crois que toutes tes leçons de séduction de m'on pas été très utile désolé.. marmonna le garçon encore un peu endormi.

-Oh ça.. C'étais juste une excuse pour pouvoir te toucher Iwa-chan. rigola le garçon. 

L'attaquant se releva comme une furie et lança un regard de mort à Tooru, qui faillit tomber du lit de surprise. 

-Tu veux dire, que... toutes ses leçons ou soit disant "la fille allait jouer avec ma cravate, me déboutonner les boutons de ma chemise", tout ça.. c'était faux ?! 

-Bah oui ? Je vois mal quelqu'un faire ça au premier rendez-vous.. Que tu es naïf mon petit Iwa-chan.. soupira Oikawa un sourire au coin. 

Cette remarque lui fallut un gros coup sur la tête, qui créa ensuite une énorme bosse sur le crâne du garçon. 

Après quelques plaintes du passeur, ils s'embrassèrent amoureusement, sans réussir à s'arrêter. 

Iwaizumi se demande toujours à quel moment il a put en arriver là, et si il aime vraiment son capitaine ou non ou si un de ces jours il ne va pas tuer le garçon mais en ce moment ce qui est sur, c'est qu'il est heureux. 

Leur mains commence à se toucher, se serrer mais quand Hajime prend Oikawa et le serre contre lui, le passeur ressent une vive douleur au niveau des hanches et se dépêche de s'enlever de l'étreinte de son amant. Iwaizumi le regarde quelques secondes sans comprendre.

 Tooru commence à se masser le mieux qu'il peut le dos et le bassin, mais le douleur s'intensifie quand il touche. Le brun prend donc le relais et commence à le masser comme un pro. 

-Il ne faudrait pas que tu t'abimes, je te rappel qu'on a bientôt des matchs important. 

-C'est ta faute Iwa-chan ! Tu.. 

-Tu ? 

-Tu.. Tu es aller un peu trop profond... hier... finit Oikawa en baissant la tête, les joues rouges. 

Le garçon comprend tout de suite de quoi il parle, et commence à sentir son coeur battre plus vite dans sa poitrine. Gêner il colle son front au dos de son capitaine qui frissonne au contact. 

-Dé.. Désolé.. 

Oikawa ne répond pas, aussi gêner que le brun. Un silence plat s'installe dans la pièce. Tout deux se remémorant les souvenirs de la veille plus qu'érotique. 

-Tu sais Iwa-chan j'ai bien aimé quand tu m'as prit comme ça, par les hanches, je.. 

Cette réflexion lui valut un deuxième coup sur la tête, un peu plus fort cette fois. 

-Ne parles pas de ça !! C'est beaucoup trop gênant.. ! bafouilla Iwaizumi. 

-Mais voyons Iwa, on est seul dans la pièce, on peut bien parler de "ça" c'est pas la mort.  

Le capitaine se retourna et fixa droit dans les yeux son attaquant, qui senti ses joues prendre une teinte rose. Tooru mit ses mains sur les épaules du garçon et se serra contre lui, Hajime passa alors ses bras autour du bassin du passeur, et le colla encore un peu contre son torse, faisant attention à ne pas lui faire mal. 

Ils se regardèrent de longues secondes, en se mordant les lèvres, d'envies. Ne pouvant plus attendre, ils s'embrasèrent, mélangeant langues et salives. 

Le tee-shirt d'Oikawa -qui était le seul habit qu'y le couvrait encore- vu envoyé à l'autre bout de la pièce, laissant entrevoir nombres suçons. Hajime n'attendit pas l'accord de son capitaine pour le mordre le cou, en même tant que Tooru lui léchait l'oreille. Leurs mains se baladent partout sur le corps de l'autre, essayant de caresser chaque parcelles de graisse, suivant les courbes de la colonne de l'autre. 

C'était un plaisir indescriptible qu'y les envoutaient tout les deux. Ils étaient fou de se que leur procuraient le corps de l'autre. Ils en voulait plus, encore, encore, encore... 

Mais tout d'un coup le téléphone mobile sonna. La douce mélodie de sa mère cessa. Les garçons n'entendirent pas, mais ce que ce coup de téléphone apportait, n'était qu'une mauvaise nouvelle. 

Après ça, des bruits de pas pressé se firent entendre dans l'escalier. 

Ils les entendirent, et se dépêchèrent de se séparer et de se rhabiller dans le laps temps qu'ils avaient. 

La porte s'ouvrit en grand. 

La mère d'Oikawa se tenait devant eux, le visage complètement sonné. Elle bafouille avant de dire clairement d'une voix qui paraissait si lointaine aux oreilles de Tooru: 

-La petite voisine.. Elle.. elle est décédé ce matin.   

Jᴇ sᴜɪs ᴛᴏᴍʙᴇ́ ᴀᴍᴏᴜʀᴇᴜx ᴅᴇ ᴛᴏɪ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ᴅᴇ ᴘʟᴜɪᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant