Chapitre 12 : Les mamans s'en mêlent !

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Lucia et Didier arrivèrent chez Agnès dans l'après-midi du lendemain.

- Bon, tu m'expliques ce qui se passe ?, demanda-t-elle d'emblée à Agnès.

- C'est une catastrophe ! Notre plan fonctionnait à merveille, mais depuis hier, je sens bien que plus rien ne va. Ils se sont à peine adressé la parole pendant le repas et depuis ce matin, ils s'évitent !

- Je vous l'avais bien dit que c'était une mauvaise idée de vouloir les mettre ensemble contre leur gré, renchérit Didier. Mon cher Jean, je crois que nous allons gagner notre pari...

Il serra fièrement l'épaule de son ami, goguenard.

- On n'a pas dit notre dernier mot !, s'énerva sa femme.

- Chut, voilà Lou.

En effet, ils virent descendre la jeune fille qui sembla étonnée de les découvrir chez elle.

- Oh !, s'exclama-t-elle avant de les saluer.

- Bonjour ma puce, répondit Lucia en la serrant dans ses bras.

- Mais qu'est-ce que vous faites là ?

- Oh... euh...

- Nous avions des choses à préparer avant Noël !, intervint Jean.

- Mais où est donc mon chenapan de fils ? Ne me dis pas qu'il t'a déjà abandonnée ?

- Non, non. Je... Vous savez comment sont les couples... Des hauts, des bas...

- Je suis sûre que ça va vite s'arranger, on voit bien que vous êtes faits l'un pour l'autre, la rassura Lucia.

Lou leur parut bien embêtée.

- Sais-tu où il est ?

- Hé bien ! Je ne sais pas trop..., répondit la jeune femme. Il m'a juste dit qu'il avait besoin de prendre l'air.

- Je crois l'avoir vu partir vers le fond du jardin, intervint son beau-père. Je pense qu'il doit être près du vieux cabanon.

- Je peux aller le chercher si vous voulez, proposa-t-elle rapidement pour se dépêtrer de cette situation délicate.

- Fais donc ça, ma chérie, demanda Agnès.

- Et profitez-en pour vous rabibocher..., ajouta Lucia avec un clin d'œil.

Lou hocha la tête et se précipita vers la sortie en attrapant son manteau sur le portant. En la regardant s'éloigner sur le chemin de graviers, Agnès soupira :

- Notre plan me parait plutôt compromis... Il marchait si bien pourtant.

Mais de son côté, Lucia réfléchissait et annonça :

- J'ai peut-être une idée pour les forcer à se parler.

- Ouh !, dit son mari, je n'aime pas quand tu emploies ce ton-là...

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"Tel est pris qui croyait prendre !" Qu'en pensez-vous ? Moi, je trouve que ça se prête bien à la situation de Tristan et Lou... 🤣🤣

Le pacte de NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant