Amira - La bague au doigt suffira

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Moi : J'ai fais quoi, stp ?

Kaïs : C'est ça que tu fais ? il répète en s'approchant un peu plus de moi.

Moi : Putain Kaïs je suis à une crémaillère, c'est quoi ton problème là ?! je dis en reculant d'un pas mais il se rapproche encore. Il parle pas. Il me regarde simplement dans les yeux en me lançant des éclairs.

Kaïs : J'arrive pas à y croire il dit en lâchant un rire sarcastique.

Attendez, je rêve ou il me fait un caca nerveux celui-là ? C'est moi qui a mal vécue la situation mais c'est lui qui se plaint en ignorant totalement comment j'ai pu me sentir ? À le voir aller j'avais juste envie de lui foutre une grosse claque sur la gueule.

Moi : T'sais ce que j'arrive pas à croire moi ? Il allait répliquer mais je l'ai coupé brutalement : Ferme-là et laisse moi parlé ! Tu m'a laissé rentrer chez moi et t'a rien dit pendant 3 semaines ! T'es quel genre d'homme toi ? je crache.

Kaïs : Le monde tourne pas autour de toi. J'avais aussi des choses à régler de mon côté.

Il avait dit ça avec un ton tellement nonchalant.

Moi : « J'avais aussi des choses à régler » je dit en l'imitant : prend moi pour une idiote, t'sais que faire ça de toute manière.

Kaïs : Viens ont va parler de tout ça en privé il dit en marchant vers la sortie de la cour.

Moi : Ah ok, parce que maintenant tu veux parler ?

Kaïs : Je vais pas me donner en spectacle devant tout le monde, soit tu me suis soit soit on repart chacun de nos côtés il dit en haussant la voix .

C'était à mon tour de faire un pas dans sa direction. J'étais tellement près de lui que je pouvais sentir son parfum.

Moi : Va, te faire, enculé je dis entre chaque mot en prenant bien soin de le bousculer pour partir.

En ce moment j'arrivais plus à penser. Mon cerveau ce concentrait seulement à trouver la sortie de cette fête pour pouvoir retourner chez moi en paix. Je voulais voir personne alors quand Ézima est venue pour me rejoindre je l'ai recalé frénétiquement en lui disant que je préférais être seule.

Ézima : Comment tu va faire pour rentrer ? elle me dit avec une voix compatissante.

Moi : Je vais me prendre un Uber, j'sais pas.

Ézima : T'es sûr que ça va aller ?

💭Non ! Non ça va pas et ça va pas aller non plus.

Moi: Ouais t'inquiète, je vais m'asseoir ici et je vais attendre.

Ézima : C'est toi qui voit. Bon je vais retourner las-bas mais si y a un soucis, tu m'appelles.

Moi : Merci... elle me donne une caresse sur le dos avant de s'éclipser. Le soleil commençait déjà à se coucher mais j'entendais les cris et les rires des invités à l'arrière. J'étais censée y être et m'amuser aussi mais au lieu de ça, j'étais assise sur le porche avant de la maison. Loin du regards des autres, j'ai commencé à verser une larme. Je blâme mon état d'âme sur l'alcool parce que je savais pas plus que vous pourquoi je pleurais, mais ça fessait du bien... ça me calmait de ouf.