Amira - La bague au doigt suffira

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Moi : Tu t'es servie de moi depuis le début je dis en me laissant glisser sur le sol.

Je me recroqueville sur moi-même et enfouis ma tête sur mes mains en pleurant.

Kaïs : Dit pas n'importe quoi, relève toi s'il te plaît il essaie de me soulever mais je lui donne un coup de coude.

Amira : Me touche pas, je veux plus rien savoir de toi.

Je versais toute les larmes de mon corps. Je savais plus quoi penser de lui, de moi... de nous. Immédiatement, j'ai regretté tout ce qu'on a pu faire ensemble et je me traitais d'idiote. Comment j'ai pu croire qu'ont avait vraiment un avenir ensemble ?

Kaïs : C'est pas ce que tu crois wAllah. J'ai pri- je le coupe.

Moi : Ferme ta putain d'gueule, je veux plus t'entendre.

Je me relève et passe devant lui en le bousculant. Il me suivait de derrière.

Dans sa chambre, je retire mon chandail puis enfile mes sous-vêtements sous son regard.

Kaïs : Je te trompe pas.

Moi : C'est ta meilleure excuse ? j'attrape ma robe de la veille avant de la mettre. Je voulais partir mais il bloque l'entrée de la chambre avec son corps.

Kaïs : Qu'est-ce que tu fais ? il dit agacé.

Je l'ignore en essayant de me frayer un chemin vers la porte mais il me retiens par les hanches.

Amira : Kaïs lâche moi merde !

Kaïs : Écoute moi.

Amira : Non je t'écoute pas. Tu m'as prise pour une grosse conne c'est bon ! Va retrouver ta pute et me fait pas chier.

Encore une fois, j'essaie de sortir mais rien à faire. Je finis par frapper son torse et à défouler toute ma haine sur lui.

Il me laissait lui donner des coups sans dire un mot. À un moment il m'a juste serré dans ses bras. J'essayais de me défaire de son emprise sans y arriver.

Kaïs : Je te jure sur tout ce que j'ai de plus précieux que je te la met pas à l'envers il glisse sur mon oreille.

Amira : Laisse-moi sortir.

Kaïs : Le message que t'as vue c'est pour une maison que j'essaie d'acheter.

Je parle pas, je regarde simplement le vide en remettant tout en question.

Kaïs : Stecy c'est mon agente immobilière. Je lui ai demandé de me planifier une visite c'est tout.

Moi : Je te crois pas.

Kaïs : Tiens regarde il sors son portable et clique sur le message en question. Il défile la conversation et je me rend compte qu'ils parlaient bien de maisons et de bien propriétaires.

J'ai pris une grande inspiration avant de souffler de quiétude. Je me détache de ses bras et m'assois sur le bout du lit. Y avais tellement d'émotions qui me traversait l'esprit...