Amira - La bague au doigt suffira

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Dr. Oualou : Ont dirais bien que tu est en bonne santé.

Moi : Ah bon ?

Dr. Oualou : Oui. L'analyse de sang n'a rien détecté d'anormal. Ça se peut que tu ai mangé quelque chose qui n'a pas bien passé dans ton estomac et que tu fais une indigestion. Je vais te prescrire une ordonnance.

Moi : Bon, ma mère s'inquiétait pour rien alors.

Le médecin me parlait un peu de ma santé en générale puis il a fini par me donner la prescription. Arrivé chez moi, j'ai vite enfilé mon uniforme de travail parce que j'étais en retard comme d'habitude. J'étais prête à repartir sauf que ma mère m'a appelé du salon. Je vais la rejoindre et je la retrouve assise à côté de Ramos.

Je sentais déjà qu'elle allait me chicaner pour un truc futile.

Moi : Qu'est-ce que j'ai encore fait de mal aujourd'hui ? je souffle en m'accotant sur le mur.

Je porte mes yeux sur elle et je vois qu'elle a le regard anéanti. Je me suis toute suite redressé.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ? je lui demande mais elle ne me répond pas. Je me tourne vers Ramos et le questionne de la tête mais il évite mon regard.

Moi : Je parle au mur ou quoi ?

Encore une fois, ont m'ignore.

Moi : Si c'est à cause de la vidéo avec Kaïs, je suis désolé maman. Je te jure qu - elle me coupe.

Maman : De quoi tu parles, quel vidéo encore ?

Je met ma main sur ma bouche en m'insultant dans ma tête. Est-ce que je viens juste de me poucave comme une imbécile ?

Moi : Rien, laisse faire. Pourquoi tu m'as appelé ?

Personne parle.

Moi : Ok... moi je vais aller travailler avant d'être encore plus en retard. Si vous retrouvez la langue, envoyez-moi un message je dis en retournant mettre mes chaussures à la porte d'entrée.

Tout l'après-midi je cogitais en me demandant ce qu'elle voulait me dire et le fait que Ramos n'ait pas osé prendre la parole ne me rendait pas plus sereine.

J'ai travaillé jusqu'au soir en ayant le même état d'esprit. Fatima est venue me rejoindre mais elle était seule cette fois-ci. Même elle, elle avait pas l'air dans son assiette.

Moi : Mais c'est quoi votre problème à tous ? Maman et Ramos tire la même tête que toi.

Fatima : Viens on rentre c'est mieux.

Moi : Pas avant que tu me dise ce qui se passe.

Elle me lance un regard compatissant mais ne parle pas. Ça m'a juste énervée de la voir debout comme un piquet sans dire un mot.

Moi : Toi aussi tu t'y met ? je criais d'agacement.

Fatima : C'est pas à moi de te le dire, viens ont rentre s'il te plaît.

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Je jète mon sac sur le sol, retire mes air force puis je fonce au salon prête à ce qu'on me raconte tout. J'étais stressé depuis le début de la journée et ont a rien voulu me dire alors je voulais juste qu'on me déballe tout une bonne fois pour toute.

Personne était au salon.

Moi : Maman ? je crie pour savoir où elle est. Je l'entend à l'étage donc je me dépêche de monter les escaliers suivi de Fatima derrière moi.