La naissance d'un.e Malfoy

17. Pendant ce temps...3

Certains d'entre vous vont pas aimer ce qu'il va qui suivre 😅 je vous souhaite tout de même une bonne lecture et j'attends vos réactions ! 😁

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Comme Draco l'avait imaginé, la disparition de Teddy fut remarquée rapidement. C'est Androméda Tonks qui tira la sonnette d'alarme au lendemain de la bataille de Poudlard, après avoir appris la triste nouvelle de la mort de sa fille et de son gendre. Elle avait contacté toutes les connaissances du couple afin de trouver où était son petit-fils et s'était rendu chez eux mais n'avait trouvé qu'une maison vide.

L'alerte fut alors transmise parmi tous les membres de l'ordre : Teddy avait disparut. Avait-il était enlevé ? A qui Rémus et Nymphadora avaient-ils confié leur fils avant de partir se battre ? 

Ron, Minerva McGonagall et Madame Pomfresh en avait bien une idée, mais tous trois gardèrent le silence. Ron décida d'envoyer une lettre à Draco afin de s'assurer qu'il s'en sortait mais lui-même avait bien d'autres problèmes en tête. La bataille avait été rude, il avait vue des gens mourir, lui-même avait sûrement provoqué des morts sans le vouloir et puis son frère...Fred était mort. Fred était mort en riant avec Percy, touché par un sort de Bellatrix Lestrange. Ce souvenir revenait à chaque instant, se mêlant à d'autres images de la bataille, gravées sûrement à jamais dans ses cauchemars. 

Mais l'adolescent voyait bien qu'il n'était pas le seul à souffrir, toutes sa famille vivait la même chose. Leur mère et leur père avaient tenus à réunir tout le monde au Terrier, y compris Hermione et Harry. Et malgré tout le petit monde qui occupait la maison, le silence était souvent opressant. Molly cuisinait sans cesse pour essayer de compenser son chagrin en s'occupant de ses enfants, ceux qui lui restaient. 

Le mois de mai fut ainsi consacré à se remettre de la bataille et de la terrible année qu'ils avaient tous traversé. Harry, Ron et Hermione se quittaient rarement, ayant pris l'habitude de la présence réconfortante les uns des autres lors de leur escapade dans la tente. Ils étaient ensemble, comme ils l'avaient toujours été. La nuit, lorsqu'aucun d'eux ne parvenait à fermer l'oeil, ils se tenaient compagnie dans le lit de Ron, pouvant discuter des heures ou juste en partageant en silence leur présence. Et puis lorsqu'ils parvenaient à s'endormir, collés les au aux autres, et que l'un d'eux souffrait d'un cauchemar, les autres étaient là. Ils surmontaient ça ensemble, comme toujours. Quelques fois, Ginny se joignait à eux, essayant de leur apporter un peu d'air frais, de les faire sortir de leur taverne. C'était la tâche que s'était donnée la jeune fille dès lors qu'elle avait constaté l'éfondrement de sa famille, elle partageait ainsi ses journées avec chacun d'entre eux. Le matin, elle se levait tôt pour aider sa mère à préparer le petit déjeuner pour tous, puis elle allait révéiller Bill et Fleur qui devaient partir travailler à Gringotts et Percy qui partait au ministère avec leur père. Ensuite elle amenait un plateau de nourriture à George et passait le reste de la matinée avec lui dans l'ancienne chambre des jumeaux, à jamais incomplète. Enfin, l'après-midi, elle allait quelques heures avec Harry, Ron et Hermione. 

Entre elle et Harry rien ne s'était passé depuis le baiser qu'ils avaient échangé lors de la bataille finale. Et bien qu'elle aurait souhaité avoir son soutient dans ce dur moment, elle voyait le tourment du garçon qu'elle aimait et était prête à attendre autant de temps qu'il le faudrait. Harry ne pouvait louper les regards tendres et les gestes doux que la jeune fille lui accordait et il s'avouait qu'une part de lui voulait y céder. Etre avec Ginny avait été si simple l'année passée, les quelques semaines à ses côtés restaient des souvenirs tendres dans son coeur, malgré son trouble. Dire qu'il n'avait pas pensé à Draco Malfoy depuis la bataille serait un mensonge, mais le serpentard restait loin de ses préoccupations premières, un souvenir bien lointain après tout ce qu'il s'était passé, dont il aurait pu même finir par douter tant il lui paraissait avoir appartenu à une autre vie. Et puis il y avait Ginny, la douce Ginny, si joyeuse, si combattante, prête à tout pour aider sa famille.