Chapitre III [ Première partie]

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Mon chapitre 2 était très court, je le sais, je m'en excuse et je me rattrape sur ce troisième !!! ;);)

PDV Draco.

Ma ronde commençait à 22h. Et quand la mienne débutait, de l'autre côté, chez les Gryffondors, la sienne se terminait. Deux longues heures à surveiller des couloirs le plus souvent vides, c'était interminable. De plus, le silence qui régnait dans le château à cette heure si tardive était troublant et insupportable. Juste pour le briser, j'aurais rêvé de pourvoir y crier son nom. Cela faisait une heure et environs quinze minutes que je faisais les cent pas dans le couloir du deuxième étage, quand j'entendis une voix résonner un peu plus bas. Un cris. Son cris. J'y aurais mis ma main à couper. Je n'eu pas le temps de contrôler ma réaction. Je me mis instinctivement à courir vers l'endroit d'où provenait le bruit. Tanpis, je prendrais n'importe quels risques ce soir mais il fallait que je la voie. Sournois comme j'étais je connaissais trois mots de passe sur quatre, bingo la grosse dame me laissa entrer. Arrivé devant l'escalier qui menait au dortoir des filles, chez les Gryffondors, je me souvenu qu'il m'était impossible d'aller plus loin, et que même si j'avais voulu braver l'interdit, ces escaliers avaient été conçus de manière à empêcher n'importe quel garçon de l'école à les grimper. Mais de là où j'étais je voyais la porte de son dortoir. Je savais où se trouvait sa chambre puisque quelques fois, certain matins, j'attendais en bas de la voir en sortir. Sa porte était entrouverte, on y voyait qu'un trou noir mais on y entendait ses sanglots qui me déchiraient le cœur. Je décidais d'attendre là, d'attendre qu'elle se calme et d'être certain qu'elle aille mieux. Je m'étais assis près de l'escalier en question quand j'entendis le grincement de sa porte. Je me levais précipitamment et me posta debout devant l'escalier. Elle sortit. Elle pleurait encore, Elle s'était rhabillée, Elle devait sûrement avoir besoin d'aller faire un tour pour apaiser ses angoisses. Mais de là où elle était, puisque je la voyait, elle pouvait en faire autant. Elle s'arrêta net en haut de l'escalier, son regard se plongeât dans le mien.

Love Until Death.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant