Love Until Death.

chapitre VII : Je continurais ainsi, pardonne moi.

PDV Draco.

Cette idiote de Katie Bell avait tout fait capoté, ce qui avait causé mon échec. Échec que je n'avais normalement pas le droit de me permettre. Si le Seigneur des ténèbres apprenait ça, il me tuerait sur le champ. Il ne me restait plus que cette foutue armoire à disparaître. C'était mon seul espoir, ou bien je serais définitivement foutu. Je passais nuits et jours dans la salle sur demande, mais rien n'y faisait, rien ne marchait, chaque fois quelque chose clochait, je n'allais décemment pas y arriver. Et pourtant il le fallait bien! C'était ma vie qui en dépendait! Je tenais beaucoup trop à ça pour me laisser avoir si facilement, je tenais beaucoup trop à Elle.
D'ailleurs, en parlant de ça... Je le savais. Je savais que j'en faisais trop. Je tenais tellement à ce qu'elle ne découvre rien que j'avais fini par devenir encore plus odieux que je ne pouvais l'imaginer. Elle en souffrait tellement, ça pouvait se voir à chaque regard qu'elle me lançait, dans ses yeux je lisais le supplice que lui provoquaient mes insultes incessantes. Elle se sentait détruite. Et qui plus est, détruite par moi. Une part de moi ne supportait pas ça. Savoir qu'elle était malheureuse par ma faute, et surtout en sachant que ce n'était qu'un affreux malentendu, que je faisais ça pour son bien, pour la protéger. Mais que ça elle ne le saurait jamais. Qu'Elle ne pouvait et qu'elle ne devait pas le savoir. La vérité n'avait pas le droit de pointer le bout de son nez maintenant. J'avais bien d'autres obligations. Des préoccupations, qui certes, ne m'enchantaient pas mais qui étaient sans aucun doutes possible, vitales pour moi. J'avais l'horrible impression de devoir tout gérer en même temps. Je devais réfléchir aux stratagèmes que j'allais utiliser pour accomplir ma mission, tout en imaginant de plus belles insultes. Parfois je répétais mes paroles, pour être sûr de ne pas déraper. Je ne lui laissais pas le temps de me répondre, parce que je ne pouvais pas la laisser me supplier. C'était bien trop douloureux, et je finirais forcément par craquer un jour, par boire ces paroles prononcées de sa si douce et si jolie voix. Mes phrases à moi étaient prépronnoncées. Et ça devait rester comme ça. Ça resterait ainsi, jusqu'à ce qu'elle disparaisse de ma vie pour toujours. Cette pensée me fis froid dans le dos. Comment pourrais se passer une journée sans l'avoir dans ma vie, même si elle l'était indirectement elle s'était totalement emparé de mon esprit. Sans le savoir peu être mais pourtant elle était belle et bien présente en moi. Alors qu'en serait-il quand je serais séparé d'elle à jamais?
Ne plus la voir du tout. Ne plus voir son visage en face de moi ne serait-ce que quelques secondes.
Je détestais officiellement la vie. Plus précisément MA vie. Et je pense que ma vie me détestais tout autant pour me faire subir tout ça, pour m'obligeait à faites des choix, pour m'avoir tracé un destin que je n'avais pas décidé de suivre et pour avoir remplit mes veines d'un sang mauvais.