Chapitre 65

32 4 0
                                    


Nous sommes sur la plage, à l'ombre parce qu'avec le soleil à son zénith ça cogne fort. Nous avons installé nos drap de plage sous le palmiers pour pique niquer. Mon voleur a retrouvé son sourire. Il croque dans un fruit en regardant au loin. Je l'imite et plonge mon regard dans le mouvement envoutant des vagues. Elles me bercent doucement et le sommeil m'emporte. Je sens un bras de Nathan se glisser sous mon cou. Blotti l'un contre l'autre nous nous endormons tous les deux.

Quand nous nous réveillons le soleil est en train de se coucher. La fatigue a eu raison de nous. Mais bien sur Nathan avait tout prévu en nous mettant une bonne couche de crème solaire et un grand parasol pour quand le soleil tournerait.

"- Coucou mon amour. Il me dit.

- Coucou mon chéri. Je réponds.

- J'aime te regarder dormir. Tu ressemble à un ange. Il lâche.

- C'est un très joli compliment, mais je ne crois pas m'apparenter à un ange. N'oublie pas que je t'ai manipuler pour venir ici. Je réponds.

- Tu l'as fait pour une bonne raison. Moi aussi, j'ai besoin de décompresser. Il dit.

- Avec toutes tes activités, ou trouve tu le temps de prendre des vacances? Je demande.

- A vrai dire, jamais. Mais lorsque je viens sur l'ile, c'est tout comme. Je m'entraine, je gère les problèmes d'intendance, mais j'ai l'impression d'être au repos. Il répond.

- Et d'être chez toi, c'est ça? Je dis.

- C'est ça. Il dit.

- Dire que je me plains de vivre à l'hôtel depuis des mois. Si tu pouvais choisir, ou vivrais-tu? Je demande.

- Je ne sais pas." Il répond.

Il le sait très bien, mais il a peur de m'effrayer en m'annonçant une destination à l'autre bout du monde.

"- Et toi? Il me demande.

- Ce n'est pas important. C'est vrai ma vie à Lyon me manque. Mais à Paris, je peux voir ma sœur quand je veux et la vie me convient. Je réponds.

- Mais pas à l'hôtel. Il dit.

- Il y a mieux pour avoir de l'intimité. Je lâche.

- Je vois." il répond.

Nathan me dévore des yeux, comme un requin dans un banc de poissons.

"- A quoi te servirais d'avoir plus d'intimité? Il me demande.

- A ne pas te mordre lorsque je jouis. Je réponds.

- Sur l'ile tu peux faire autant de bruit que tu le veux mon amour. Il dit

- Je n'ai aucune raison de faire des vocalises." je dis avec un sourire coquin.

En ce moment, j'ai toujours envie, il faudra que j'en parle à Irene, ma gynéco. Et puis en regardant mon homme, je me dis qu'il n'y a pas besoin de chercher plus loin. Il agit sur mes cellules comme un aimant sur du métal. Je suis attiré par lui quelque soit le moment. Certes mes hormones ne m'aident pas mais même sans ça, j'aurais envie de lui. Il est beau comme un dieu, ses yeux sont telle deux émeraudes, sa bouche est gourmande et appelle au baiser.

"- Tu veux une raison de crier de plaisir? Il me demande.

- Oh, oui..." je réponds.

Mon oui meurs sur ses lèvres. Il m'embrasse alors à perdre haleine. Notre baiser devient brulant. Les lèvres de Nathan se perdent dans mon cou puis à la rencontre de ma poitrine à peine couverte par mon haut de maillot de bain. Nous nous aimons pour la deuxième fois de la journée. Et je suis sure qu'une troisième manche suivra celle-là.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant