Chapitre 43

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Deux heures plus tard, la corvée du diner est enfin terminée. Je m'écroule sur le lit en jetant mes sandale et m'endors toute habillée.

Le lendemain, nous avons l'autorisation de déjeuner dans nos chambres. Ca m'arrange, je n'aurais pas à jouer la comédie comme ça. J'ai commandé un café et des tartine mais à peine je porte ma tasse à ma bouche que je cours aux toilettes pour vomir. Décidément le stresse me ronge les organes. La tête dans la cuvette, la faim me tiraille. Je ne comprends plus rien. Finalement j'arrive à avaler mon petit dej. Puis c'est l'heure d'aller à l'aéroport.

"- Comment tut te sens ce matin? Me demande Sami.

- Tu n'est pas obligé de me faire toutes ces politesses Sami. Je suis un agent comme les autres. Je dis.

- Pas tout à fait. Il répond.

- Ah oui et pourquoi? Je demande.

- Parce que d'habitude, je déteste les type d'Interpol. Ils se la petent et n'ont aucune considération pour les flics comme moi. Il répond.

- Mes collègues seraient des peteux?" Je dis.

Je pouffe de rire effectivement pas mal d'agent ne se prenne pas pour de la merde.

"- Je ne parle évidemment pas de Louis Kemener" Il dit.

Je manque de m'étouffer au souvenir de sa rencontre avec Nathan chez Mr Renard

"- Je me suis méfié dès que je l'ai vu et pourtant, il a réussi à me faire croire à sa fausse identité. Et toi, tu lui as donné le chance avec brio! Tu es différente de tes collègues Tess, très pro mais surtout très humble, j'apprécie. Il reprend.

- Je ne fait que mon travail. Enfin, presque. Je dis.

- Ne t'inquiète pas, ça restera entre toi et moi, promis." Il me lance.

J'aimerais lui avouer que Nathan s'est sacrifié pour moi, mais des oreilles indiscrètes pourraient nous entendre dans l'avion. J'enfile mon casque et regarde le film alors que Sami plonge dans le sommeil. Cette nuit je n'ai fait que cauchemarder je n'ai pas envie de dormir. Je suppose que Sami à du passer la sienne au téléphone avec Elsa, ça expliquerait son aire fatigué de ce matin. Enfin, il est peut juste crevé à cause du décalage horaire et de l'intervention sur l'ile.

Putain, pourquoi j'ai pensé à ça? Me voilà en train d'imaginer Nathan en cellule, l'angoisse d'être enfermé lui nouant le ventre. Une larme s'échoue sur l'écran de mon portable, sans que je puisse y faire quelque chose. Je l'éponge vite au cas ou Sami ouvrirais les yeux.

Le froid mordant de l'hiver parisien me transit des pieds à la tête. J'ai enfilé ma doudoune et mes bottes dans le terminal, pourtant malgré les couches de tissu, on dirait que le froids pénètre mes os.

"- Il faisait si froid que ça quand on est partis? Je lâche.

- Encore plus à New York. Il répond.

- T'es sur que nous somme à Paris et pas en Sibérie?" Je dis.

Sami sourit et mon montre les plaques d'immatriculation des voitures.

"- Désolé, c'est bien chez nous Tess. Il dit.

- Pas vraiment chez moi. Je réponds.

- Il fait aussi froid à Lyon, ne regrette pas d'être là." Il lance.

Je regrette d'être en France, tout simplement. J'étais si bien sur mon paradis de petite ile australienne. Mais une chose me réchauffe, c'est de savoir que Nathan est plus proche de moi. Il a été transféré dans une prison d'Interpol à Paris.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant