Chapitre 68

33 4 0
                                    


Il va sans dire que le trajet jusqu'à l'ile n'était pas des plus réjouissant. Vu que Gabriel avait détraquer les commende, Nathan à du naviguer, rentrer les coordonnées GPS ne suffisait pas. Mais conduire le bateau n'était qu'une excuse pour s'isoler.

je suis maintenant assied dans la cuisine avec une bonne tasse de thé fumante entre les mains depuis quelques minutes. Nathan a prétendu monter préparer le kit chirurgical et m'a invitée à l'attendre en bas dans la cuisine. J'ai obtempéré, on avait tous les deux besoin de faire redescendre la pression. Soudain, une idée me vient et mon cerveau en compote se force à cogiter. Je me précipite vers la salle de bain. J'y entre sans frapper. Nathan ne sursaute même pas, j'admire sa faculté à se maitriser.

"- C'est prêt dans une minute. Il me dit.

- Finalement, je préfère que tu me laisse l'implant. Je dis.

- Pourquoi? Il me demande.

- Tu as raison, je serai plus en sécurité. Nous devons penser au bébés. On ne sait jamais." Je réponds.

Le visage de Nathan s'illumine d'un coup. Son sourire s'élargit. Ses épaules se détendent. Pour autant ça ne veux pas dire que je ne lui en veut plus. Mais j'ai envie qu'in finisse bien nos vacances.

"- Mon amour, si tu savais comme ça me soulage. Je veillerais sur toi de près de t e loin. Tu ne t'exposera pas au danger seule." Il dit.

Il me serre dans ses bras. Et voilà, je suis fichue! Même enchainé de force à lui, je l'aime. Si j'ai bien compris les mots "mon amour" l'empêche de m'hypnotiser.

"- Quel mot utilises-tu pour m'hypnotiser?" Je murmure à son oreille.

Nathan s'écarte de moi.

"- Ce n'est pas un mot mais un geste. Il répond.

- Lequel? je demande.

- Si je le fais, tu seras... Il commence.

- Plongée dans l'inconscience. Je finis.

- On est pas dans l'inconscience quand on est hypnotisé. On est juste dans un état de transe ou l'on peut réagir en cas de danger immédiat. IL dit.

- C'est comme ça que tu arrive à jouer les courant d'air et que tu... je commence.

- Voles. Oui, mais cela demande de la préparation. J'ai besoin de rencontrer les gens avant, de les conditionner. Il fini.

- Mais tu ne les as pas tous rencontrés, n'est ce pas? Je demande.

- HUNTER forme ses agent sous couverture. Plusieurs d'entre eux travaillent depuis des années chez les propriétaires. Il répond.

- Comment a procédé Gabriel chez les Levasseur? Je dis.

- Il avait sans doute un double des clefs et les codes de sécurité. Aucun code ne résiste à Loïc. Il dit.

- Sauf celui de la banque de New York. Je lance.

- Tess, est ce que tu me ferais une faveur?" Il me demande.

Bien sur il me fait son petit regard d'enfant tout triste auquel je ne résiste jamais. Et au passage, il change de sujet pour éviter de répondre. Ca me soule qu'il fasse de moi ce qu'il veut!

"- Laquelle? Je réponds.

- J'ai très envie de t'embrasser depuis hier. J'ai eu si peur pour vous trois. Tu me permets de t'embrasser?" Il dit.

Nathan... Nathan... Nathan... Que vais-je faire de lui? Je lui tend mes lèvres pour lui donner ma permission, puis je tourne la tête au dernier moment, il ne m'aura pas aussi facilement. je veux lui montrer que je suis toujours fâchée. Pour ne pas craquer tout de suite, je m'imagine vaquer à d'autre occupations. Je m'écarte de lui et pour le faire disquer un peut je remets les serviette en place avec une pose suggestive, les fesses bien visibles.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant