Chapitre 38

35 5 0
                                    


Je me réveille les idées dans le brouillard me demandant si c'était un mauvais rêve ou la réalité. D'un coup d'œil je balaie la chambre dans laquelle je suis. Une vue magnifique sur le soleil couchant baigne la pièce dans un orangé rougeoyant. Je n'ai aucune idée de ou je me trouve et de qui m'a enlevée, mais ce que je vois c'est que je suis captive. je devrais avoir peur, me sentir en danger, chercher mon portable ou je ne sais quo d'autre plus en adéquation avec la situation, mais je regarde le panorama. On m'a certainement droguée pour que je sois aussi calme. A moins que ce soit encore les effet du tranquillisant qu'on m'a administré près du hangar. Mes yeux ne se détache pas du soleil qui s'avanouit dans les vagues. Le chant des oiseau marin perce le silence de temps à autre. La baie vitrée donne sur une terrasse.

Je me lève sans hésiter. Mes pas sont absorbés par un tapis épais. La douceur de la laine me fait frissonner. Je croise u grand miroir et vois mon reflet. Mes cheveux sont détachés, contrairement à d'habitude ou je les attache tout le temps. Je les touche et constate que j'ai besoin d'une bonne douche. Il y a une magnifique salle de bain dans la chambre et je décide d'en profiter. Si je dois me refaire une beauté, mieux vaut ne pas attendre la visite de mon "hôte". J'ôte mes vêtements et je suis soulagé d'être toujours habillé. Je me glisse sous la douche et l'eau sur ma peau me fait du bien. Je me resigne à ne pas avoir peur. C'est plus fort que moi. Ma curiosité semble plus forte que la crainte que je devrais ressentir. Je veux savoir qui m'a enlevée, même si, vu le lieu ou je me trouve, j'ai peu de doutes.

Une fois séchée, j'utilise les cosmétique de luxe laissé à mon attention. Ce n'est pas le genre de produit qu'on trouve à la superette du coin. Par contre j'hésite davantage face au déshabillé qu'on a laisser sur une chaise à mon intention. Je fini par l'essayé quand même et reste interloqué par cette image ultra féminine de moi. Le bleu nuit me va bien. mais qu'est ce que je raconte? On t'a kidnappée, Tess! Bordel! Je vais pour remettre mes vêtements d'hiver mais je réalise qu'eux aussi ont besoin d'un bon lavage.

J'ouvre enfin la baie vitrée qui n'est pas verrouillée. Il fait si chaud que je ne supporterais pas mon jean. je sors sur la terrasse vêtue de la nuisette. Elle s'étend le long d'une immense maison que je découvre. C'est une maison d'architecte construite en bord de mer avec des panneaux solaires sur le toit. Elle parait immense d'ici et compte bien une dizaine de pièce au vu des fenêtres. ma visite visuelle s'arrête lorsqu'une voix retentit, une voix que je ne reconnais pas. je sursaute et file me cacher dans la chambre. Enfin, un peu de bon sens. Bon ma cachette mériterais un peu de deco, je n'ai rien trouver de mieux que je me glisser sous le lit.

Puis je réfléchis à une stratégie. Dès que des pieds atterrirons dans mon champ de vision, je les attraperait et je ferait tomber mon ravisseur avant de l'assommer avec une lampe de chevet. Dommage, c'est un super objet Tiffany en model réduit. L'avantage est que le support est en etat et que c'est assez lourd pour assommer n'importe qui. A condition de ne pas le louper. mais je me sens en forme donc ça devrait aller.

"- Tess, ou es tu?"

Cette voix, c'est celle de...

"- Nathan? Je dis.

- Me voila démasqué." Il répond.

Le visage de Nathan s'encadre entre le sommier et le sol

"- Tu m'as fichu la trouille Tess. J'ai cru qu'il t'étais arrivé du mal." Il me dit

Mon sang ne fait qu'un tour. J'applique mon plan et il tombe à la renverse. J'en profite pour sortir de sous le lit.

"- Tu m'as enlevée, espèce de salaud! Qu'est ce que je fais ici?" Je lui lance.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant