Chapitre 55

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Une heure plus tard, je suis de retour chez les Levasseur. C'était mon chef au téléphone. Il m'annonçait qu'un nouveau cambriolage avait eu lieu chez eux. Qu'ont-ils pris cette fois? Une tasse qui ne vaut rien? Un tableau de grande valeur? je n'ai pas encore la réponse. Mon chef a été plus que flou. Romain rentre à ma suite chez sa mère. celle-ci est en route. Elle nous rejoindra sous peu. Je crains sa réaction. Romain est chamboulé. Il ne l'était pas lors des précédents vols. En entrant, je n'ai constaté aucune traces d'effraction. Gabriel a encore frappé.

Les lieux sont impeccables, rien ne laisse à croire qu'un cambriolage a eu lieu. Marque de fabrique de HUNTER. Nathan a un alibi en béton. Les deux fois, il était avec moi. Il ne reste que son frère pour effectuer un travail aussi méticuleux. ce la veut dire que son jumeau le piste et profite de nos tête à tête pour effectuer ses sales combines. Du reste, Nathan ne s'en est pas caché. Il surveille son jumeau. C'est donc qu'il a des raisons de croire qu'il commettra des méfaits. Les agents déployés sont en petit nombre.

Seulement quatre, cinq avec moi. Certains recueillent les empreintes digitales, d'autres visionnent les enregistrements des cameras de surveillance. C'est bien joli tout ça, mais j'aimerais savoir pourquoi on ne nous dit pas ce qui a été dérobé. la communication à Interpol se dégrade. Romain s'avance vers moi. Il est craquant avec sa petite barbe du soir et vêtu d'un jean brut. Il faut vraiment que je fasse taire mes hormones, moi! Cela dit, je préfère baver sur les homme que de vomir.

Si Nathan me surprend à lorgner sur un autre mec que lui il va me faire une jaunisse. Et puis ça lui fera les pieds! Il m'énerve à disparaitre tout le temps. J'aimerais qu'une fois, il réponde à mes questions sans son ironie sous-jacente.. Mais ou en suis-je arrivée? Pauvre de moi, au lieu de me concentrer sur des futilités, je ferais mieux d'interroger Romain.

"- Romain, comment allez-vous? Je dis.

- Mal." Il répond.

Ouille! je ne sais pas comment je vais lui dire que j'ignore ce qui a été volé. Tout comme à mes quatre autres collègues. J'hésite puis finalement. Mon chef risque de m'entendre quand je rentrerais à Lyon. Non, il va m'entendre de Paris hurler que je ne suis pas un chaton manipulable! Bon, il faut que je me concentre sur Romain. Soit il s'inquiète pour sa mère, soit il s'inquiète tout court. Dans les deux cas, je suis mal. Je l'invite à prendre place autour d'une table afin que je puisse prendre des notes. Vi l'heure avancé et mon manque de sommeil, mes pattes de mouche vont être illisibles si je ne me pose pas sur une surface plane.

"- Vous teniez énormément à cet objet, n'est ce pas? Je demande.

- Bien sur que oui Tess. Elle était l'emblème de la famille Levasseur." Il répond.

Bon j'ai l'impression de jouer aux devine tête, le jeu ou on se colle un post-it sur le front qui ou il faut deviner ce que nous sommes. J'aurais au moins récolté un indice. L'objet est du genre féminin.

"- Vous le possédiez depuis combien de temps? Je demande.

- Depuis toujours. C'était une grande fierté pour mon père." Il répond.

Malgré mes hormones et l'heure, je fais le lien avec la photo.

"- Comme la photo qui a été volée." je lâche.

Romain soulève es sourcils, il ne voit pas trop le rapport. A moins qu'il soit étonné par ma remarque. J'essaie de me remémorer la photo dans les détails, mais c'est impossible. je n'ai vu qu'un copie qui avait paru dans un journal. Sur la suite du clichés on voyait quelques personnes et La mère de Romain tenait un truc dans la main.

"- Vous préférez attendre l'arrivé de votre mère pour continuer? je demande.

- Non, non, elle doit être dans tous ces états. Nous la conservions dans un écrin sécurisé. Elle voulait la mettre en sécurité ailleurs, mais les autres lieux nous semblaient trop risqués." Il réponds.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant