Chapitre 45

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Le vent glacial m'irrite la peau. Je presse le pas pour pénétrer dans le hall de l'immeuble. Debby habite un quartier huppé de Paris. Les parties communes sont bien entretenue, on se voit dans le sol en marbre. Je sonne à l'interphone et elle m'ouvre rapidement. Quand je passe la porte je tourne instinctivement la tête et aperçois une silhouette. Un pincement se loge dans ma poitrine. J'ai comme une mauvaise impression. Mon regard se porte à nouveau dehors et ne vois plus rien. Je fronce les sourcils et là ma sœur arrive comme une tornade et me sort de mes pensées.

"- Tess, te voilà, ma belle." Elle me dit.

Elle me serre dans ses bras et ça fait un bien fou. Dire que je ne l'ai pas vu de puis un moment alors que ça fais des mois que je suis à Paris.

"- Debby, tu es magnifique. Je dis.

- Vient on monte, ça caille." Elle me dit.

Des mon arrivé, mon neveu et ma nièce me saute dessus. Je les embrasse, les regarde comme si c'était des merveilles. Ils ont grandit et je n'était pas présente. Je les chatouille et ils rigolent.

"- Entre, sinon ils ne te lâcheront pas. Me dit ma sœur.

- Ils sont magnifiques, ils ont tellement grandis. C'est plus des bébés. Je dis.

- Le temps passe sœurette. Allez vient t'installer sur le canapé. Je nous ai préparer des mojitos avec double dose de citron. Elle répond.

- Tu me connais bien." je lâche.

Je m'installe et Debby ramène nos vers et des biscuits apéritif. Les enfants se jettent sur les chips. Ma sœur se fâchent et le menace en leur disant que s'ils ne mangent pas après leur père va se fâché.

"- Au fait, il est ou? Je demande.

- Une urgence à la clinique. C'étais soit lui soit moi. Il a été désigné d'office." Elle répond.

Nous rions un moment en nous racontant nos vies. Et en se rappelant des souvenir.

"- C'est loin tout ça! Elle dit.

- Tu parles comme mamie! je lui lance.

- Pfiou, j'ai pris cent ans après la naissance de chaque enfant. Elle répond.

- T'es bien conservée pour une centenaire." Je dis.

On rit et dit des bêtises, on redevient des enfants. J'aurais aimé grandir avec elle.

"- Et toi, Agent Durant, moques-toi si tu veux, mais tu vis déjà comme une petite vieille. Elle me lance.

- ben vas-y, lâche toi sœurette! je dis.

- Tu travailles, tu rentres, tu dors. On ne te vois jamais, tu nous as abandonnés à Noel." Elle dit.

Si tu savait...

"- Oh, toi tu as passé Noel avec un lutin! Raconte-moi." Elle reprend.

Je suis venue pour profiter de ma sœur et j'ai besoin de me confier à quelqu'un qui de mieux qu'elle. Mais soudain, mes nausée me reprennent. Je cours vers les toilettes. Ma sœur me suit, et bien entendu, elle me ramene au canapé pour m'ausculté sous toutes les coutures.

"- Déjà petite t'adorais jouer au docteur. je dis.

- Eh bien, maintenant je le suis vraiment. Alors, laisse moi voir ce qui ne va pas." Elle dit.

Je suis cernée, les petits ont ramené leurs stéthoscopes en plastique. Ma nièce prend mon bras et enfonce une seringue en plastique dedans. Je suis écroulée de rire. Debby me palpe les cotes. Elle me pose mille question sur mon hygiène de vie. je suis sure que toutes les questions ne sont pas centrées que sur ma santé. Comme: a quelle fréquence j'ai des rapport intimes? Si j'ai plusieurs partenaires? Les docteurs ne sont pas aussi intrusifs avec leur patients d'ordinaire. Quand elle se renseigne sur l'échelle de mon plaisir, je la fusille du regard. Je lui dis qu'il y a les enfants et que ça me gêne.

Caïn alias Nathan et TessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant