Chapitre 23

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Quand je repris conscience, j'avais quelque chose de mouiller sur le front mais je n'ouvris pas les yeux. Ayant peur de l'endroit où je pouvais bien me trouver.

Combien de temps ai-je dormi ? Où suis-je ? Ai-je été vendu ? Et la brigade ? Ils... Ils... Ils sont morts ?

Je laissai échapper une larme de mes yeux, mais soudain j'entendis des rires. Comment avais-je fait pour ne pas les entendre plus tôt ? Je n'en sais rien, mais ils étaient proches.

J'ouvris d'un coup les yeux et vis que je me trouvai, sur un petit matelas tout sale entourée de petites caisses en bois semblable à celles qu'il y avaient aux enchères et qui transportaient les objets.

Je me redressai d'un coup en pensant à cela.

Alors je suis encore aux enchères ?

Non impossible, il n'y avait pas de matelas et le sol n'était pas aussi sale.

Puis soudain, une serviette mouillée tomba sur mes genoux. Celle qui était sur mon front.

Ils ne se seraient pas occupés de moi ainsi, je ne sais pas où je suis, mais certainement pas aux enchères et pas aux mains de la mafia.

Je tournai la tête et vis une bassine d'eau.

Mais... Cette bassine... C'est celle...

J'écarquillai les yeux, ceux-ci s'embuant déjà de larmes. Je mis la serviette dans la bassine me levai précipitamment mais chancelai dès que je fus sur mes deux pieds à cause d'un mal de tête.

Foutu somnifère !

Puis les rires re-parviennent à mes oreilles, enfin j'y faisait à nouveau attention plutôt, et couru vers leur provenance.

Je les vis. Tous, ils étaient tous là, les treize membres de la brigade étaient là à rigoler.

Non... Uvô... Uvô n'est pas là... et Hisoka... Hisoka non plus...

Des larmes coulèrent sur mes joues sans que je puisse les retenir. Le chef était là, les parrains avaient mentis pour que les participants soient rassurés.

- Tu es enfin réveillée ? Constata le chef.

Pakunoda qui tourna alors la tête vers moi se leva d'un coup et pris mon visage en coupe.

- Pourquoi tu pleures Cat ? Me demanda-t-elle.

Mes larmes se mirent à couler encore plus abondamment et je me jetai à son cou pour l'enlacer.

Je sanglotais dans son cou et je la sentis resserrer doucement l'étreinte.

Durant quelques secondes, voir une minutes, personne ne parlait puis Feitan fut le premier à prendre la parole à mon plus grand étonnement.

- Hier, je t'avais bien dit de rentrer avant le coucher du soleil. Pourquoi t'avons-Nous retrouver aux enchères ?

- C'est vrai, tu aurais été vendu si on avait pas été là. Approuva Franklin.

- Si... Si vous n'aviez pas été là, j'aurai été vendu le premier septembre. Merci... Dis-je en desserrant mon étreinte et lâchant Paku.

- Ca ne répond pas à ma question. Intervint Feitan.

- Ah... Je... Je suis bel et bien rentré avant le coucher du soleil. Mais... Il... Il... m'a appelé...

- Lui ? Demanda Paku.

J'hochai la tête.

- Et c'est lui qui t'a assommé ?

- Il m'a donné un somnifère.

Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant