Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]

Chapitre 27

- On s'en fiche !? Laisse cette petite !

- J'en fais se que je veux ! C'est ma fille donc ma propriété !

J'étais choqué quand j'ai entendu ça ! Puis après le choque vint une rage profonde. Il me rappelait tellement mes parents qui me regardait plein de mépris et de dédain pareil à ces enfants dans mon collège.

Je crois que mes yeux étaient visible puisque l'homme enleva son poing à présent tremblant.

- Écoute moi bien co**ard de m*rde ! Quand on a une enfant ! On a pas une propriété ! On a une responsabilité ! Ta fille, tu dois l'aimer, l'éduquer et prendre soin d'elle ! C'est ça avoir une enfant ! Si tu n'en voulais pas, il fallait se protéger ce soir-là ! Je t'interdis de reposer ne serait-ce que les yeux sur cette petite si tu ne veux pas que je te les crève ! C'est bien compris !?

- J...Euh...C'...

- Pardon ? Articule j'entend pas !

- D...D...D'accord !

Puis il partit en courant.

Je soufflai un bon coup pour me calmer et m'accroupis pour être à la hauteur de la petite fille.

- Tu... vas bien...? Viens je vais t'emmener dans...

Elle qui ne bougeait pas le moins du monde depuis que je suis arrivée, s'accrocha brusquement à mon avant-bras.

Elle tremble...

Je la fis lâcher doucement mon avant-bras et bien qu'elle semblait très triste, elle fit un léger sourire quand je la pris dans mes bras pour la porter puis la mis sur mes épaules vu que je portai toujours mon sac sur mon dos.

J'achetai ensuite dans une pharmacie de quoi la soigner puis pris une chambre dans un hôtel.

Arrivé là-bas, j'enlevai d'abord mon pull pour le mettre à sécher puis je lui dis qu'elle pouvait aller se doucher et que cela était mieux pour ses blessures. Elle accepta bien que ça ne semblait pas lui faire plaisir.

Ses yeux étaient tout gonflés et on les voyait à peine à cause de ses cheveux tout emmêlés et tout sales. Même son habit était sales et déchiré.

Je décidai alors de vite sortir lui acheté une simple petite robe rouge avec une ceinture rose qui devait arrivé en dessous des genoux et des sous vêtements. Je pris également le nécessaire pour coiffer et de quoi manger.

Quand je revins dans la chambre, l'enfant était toute nu dans la salle principale. La serviette était par terre et la petite cherchait frénétiquement quelque chose, elle semblait avoir peur.

- Que t'arrive-t-il ? Demandais-je en fermant la porte.

Elle tourna la tête vers moi et couru pour se jeter dans mes bras.

Je m'accroupis et lui rendis le câlin.

Elle avait peur que je l'ai abandonné...

Cette enfant... Elle a vécu pire que moi...

Elle n'a jamais été aimée depuis qu'elle est née. Moi je sais que j'ai été aimée jusqu'à mes 6 ans même si je le sais depuis peu...

Je me détachais d'elle et lui sourit. Mais quand je passai mon regard sur son corps, je voyais que des cicatrices et des bleus en était jonché.

- Viens. Je t'ai acheté de quoi t'habiller.

Je l'aidai à s'habiller, lui séchai les cheveux et les brossai, j'y accrochai même un joli noeud rouge que j'avais trouvé mignon.