Chapitre 36

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Ellipse

Ça faisait plus de 5 mois que j'étais partie, mes cheveux étaient à présent en dessous de mes omoplates et j'avais eu 12 ans il y a peu mais je n'étais pas aussi heureuse que je l'avais espéré. J'aurai aimé passer mon anniversaire avec mes amis mais au lieu de ça...

Gon... Kirua...

- Eh oh. La Terre appelle chaton.

- La ferme Hisoka. Et je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça.

- Ouch. Ton indifférence me fait mal.

- C'est tout se que tu mérites.

- Tu es bien méchante, aujourd'hui, Cat.

- Peut-être parce que tu me demandes de t'attendre dans la ville de l'amour.

- C'est vrai que ce n'était peut-être pas un choix judicieux vu les rapports que tu entretiens avec ce sentiment.

Je le fusillai du regard en déployant mon Nen lui faisant comprendre de se taire.

- Au fait, ça te fait pas trop mal ? Demanda-t-il en baissant les yeux, ignorant volontairement ma menace.

- Je vais te couper la main à toi aussi. Tu verras si ça fait mal.

- Tu sembles oublier que c'est déjà arrivé.

- Tu as été  soigné même pas 20 minutes après par Machi, moi ça va faire 1 mois.

- Et malgré ça tu as fait des progrès phénoménaux. Autant sur les différentes sous catégories de Nen que sur la transformation de ton aura en glace. Tu as aussi appris à mieux maîtriser tes Nekome ainsi que ton katana.

- Ouais et d'ailleurs si tu la fermes pas bientôt, je te montrerai à quel point je la maîtrise cette lame.

- Ha ! Tu as aussi gagné en répartie et en sens de l'humour !

- J'ai l'air de plaisanter ? Demandai-je en lui lançant à nouveau un regard mauvais.

- Huhuhu. Non.

- Tss. Tu comptes vraiment pas me dire pourquoi tu me laisses moisir dans un ville chiante à mourir ?

- Non. Tu attendras gentiment. Mais profites-en tout de même pour gagner un peu d'argent. Dit-il en me faisant un clin d'œil ce à quoi je répondis par un regard de dégoût avant de lever les yeux aux ciel.

- Eh voilà ! Je te laisse, à bientôt !

Il partit immédiatement après me laissant à l'entrée de cette ville, soupirante.

Je sens que ça va être chiant.

Ellipse

Je marchai dans les rues de la ville où il m'avait laissé crever d'ennui, l'air en colère et agacé.

- Non mais franchement...Qu'est-ce qui lui a pris de me tirer la queue ? C'est pas un déguisement connard ! Ça fait vraiment mal !

- Eh bah chaton. Je vois que tu ne l'aimes vraiment pas cette ville.

Je soupirai en entendant ce surnom et cette voix. J'étais à la fois heureuse parce que j'allais quitter cette ville mais en même temps j'en avais déjà marre d'entendre sa voix et de supporter ce comportement plus que singulier.

- Bah c'est pas trop tôt. C'est bon ? T'as fini ton affaire importante que je ne peux pas connaître ? Demandai-je avant de me retourner et d'écarquiller les yeux puis de froncer les sourcils.

Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant