Chapitre 32

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Je m'agenouillai alors silencieusement devant Kurapika puis m'inclinai devant lui.

- Je t'en prie.

Après un moment, je l'entendis marcher et le lit grincer.

- C'est bon. Redresse-toi.

Je me redressai comme il me l'avait dit et me tournai vers mes amis.

Senritsu et Kurapika était sur le lit à gauche, Kirua adosser à la porte face à moi, et Leolio et Gon à ma droite adosser également.

- Que voulais-tu nous dire, on a pas ton temps. Dit sèchement Kirua.

Je soufflai puis m'inclinai devant eux.

- Je tiens à m'excuser. Je vous ai abandonné à la Tour Céleste et je m'en veux pour ça.

- Ah. Je crois que j'ai compris.

Je me redressai face aux dires de Kurapika.

- La brigade t'a lâché après t'avoir torturé et tu t'es dit qu'en venant t'incliner à genoux on te pardonnerai. Soit tu es extrêmement naïve soit tu...

- Tu te trompe. Le coupai-je. La brigade ne m'a ni torturer ni abandonné. Et je ne m'excuserais pas d'être resté avec eux jusqu'à maintenant.

Mon regard neutre était posé sur celui devenant écarlate et colérique de Kurapika.

- Ils ont décimé ton clan comme ils ont décimé le mien ! Comment peux-tu tenir de tels propos ?! Tu vas pas me dire que tu les apprécies ?!

- Je les aimes tous, au moins autant que toi. Je suis la petite sœur de la brigade fantôme et je ne m'en excuserais pas. Et ce qui nous différencie, Kurapika, c'est que toi tu as des souvenirs de ton clan. Moi je n'en ai aucun. Donc je ne vois pas pourquoi je devrais passé ma vie avec une colère et une soif de vengeance envers les personnes qui l'ont décimé alors qu'ils m'ont par deux reprises sauvées la vie.

Son regard était à présent complètement rouge de colère.

- Comment ça ils t'ont sauvé la vie ?! Demanda Leolio.

- C'est vrai pardon. Je vous dis tout ça sans le moindre contexte. Dis-je en baissant la tête. Je vais revenir un peu en arrière, quand j'étais encore à la Tour Céleste. J'avais rencontré à la bibliothèque un garçon, je lui ai vite donné ma confiance, bien trop vite d'ailleurs. Il m'a vendu à un gars qui m'a enchaîné en sous-vêtements dans une pièce sombre avec une toute petite fenêtre avec des barreaux et m'a drogué avec une drogue qui referme mes shôkos. J'étais un cobaye pour ses expériences : il m'a torturé physiquement et mentalement prétendant que mes amis étaient morts. Il s'est auto-proclamé mon maître et m'a violé a plusieurs reprises jusqu'aux enchères où il comptait me vendre. Heureusement, la brigade est arrivée ce qui a permit d'empêcher cela. Ils se sont occupés de moi, m'ont soigné et donné à manger. Mais celui qui m'avait séquestré m'a rappelé a l'aide d'une bague imprégné de Nen qui me brûlait quand il avait besoin de moi. Je me suis alors rendue aux enchères où j'allais encore être vendue. Chose qui ne s'est pas faite car la brigade m'a sauvé. Après ça, le chef m'a proposé d'entrer dans la brigade et j'allais accepter sauf que je suis rentré d'une balade en ville et j'ai vu Gon et Kirua attaché. Je les croyais mort par ma faute donc forcément ça m'a fait un choc. J'ai voulu aller tuer mon maître mais je n'ai pas pu, je ne l'ai pas tué... Quand je suis rentré au repère, Paku est morte sous mes yeux. J'ai alors su que la vie qu'ils menaient n'était pas faite pour moi. Alors je suis partie. Pour se qui est de ma fille, celle que vous avez vu au repère, elle est morte la nuit dernière d'une balle dans le ventre. C'est elle qui m'a fait promettre de tout vous dire. Voilà vous savez tout.

Je me relevai et sortis de la pièce sans même les regarder, simplement en ouvrant la porte et contournant Kirua. Un tout petit salon avec une petite cuisine se trouvaient derrière la porte. Je m'apprêtai à quitter cette pièce également quand j'entendis quelqu'un courir derrière moi.

- Attends Cat !

Je sursautai. Rien qu'entendre sa voix me donner envie de me jeter dans ses bras et de fondre en larmes.

- Qu'Est-ce qu'il y a... Gon ?

- Tu... Tu...Tu peux pas nous dire ça et partir après. C'est... C'est pas possible...

J'entendis un reniflement ce qui me fit me retourner vers lui, inquiète.

Je le vis verser des larmes en serrant les poings.

- Gon. J'ai... J'ai conscience... que pour vous... avoir un lien filiale avec la brigade... c'est mal... mais je ne peux pas y renoncer. C'est pas possible.

- MAIS JE M'EN FICHE DE ÇA !!

Je sursautai en l'entendant crier comme ça.

Il courut ensuite vers moi et se jeta à mon cou pour me faire un câlin.

- Si tu savais... à quel point tu m'as manqué... je ne veux plus jamais... plus jamais te perdre.

- Gon je ne...

- JE T'AIME ! JE T'AIME, T'ENTENDS ?! JE ME FICHE ÉPERDUMENT DE TON LIEN AVEC LA BRIGADE ! Tout ce que je veux... C'est que tu restes avec moi...

« Je t'aime ma petite fille. »

« Ne m'oublie pas... Je t'aime maman... »

« JE T'AIME ! JE T'AIME, T'ENTENDS ?! »

Je m'effondrai dans ses bras en larmes laissant éclater la peine et la tristesse que j'avais accumulé ses dernières heures.

- Moi aussi... Moi aussi je veux rester avec toi... Je ne veux plus jamais... plus jamais être seule. Finis-je par dire après avoir crier toute ma frustration et ma tristesse.

- Plus jamais tu ne le seras. Je t'en fais le serment.
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Salut !👋
Ça va ?
Comme je l'ai dit dans un message, je vais prendre une pause de quelques semaines.
Désolée de vous imposer ça mais j'ai fait attention à arrêter où il y a pas trop de suspens.
Et merci encore pour le nombre de votes, de commentaires et, surtout, de lectures. MERCI !! 😆🥲
Voilà voilà !
À bientôt ☺️

Date de publication : 20 août 2022

Ce monde, c'est le mien ! [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant