Luna, jeune princesse de la Cour de la Nuit.
Son destin fut scellé le jour de sa naissance. Ce jour funeste où, sur sa cheville gauche, est apparut ce tatouage en croissant. Symbole de la réincarnation de la Lune dans son corps de nouveau-né.
Aucun...
Habillés aux couleurs de notre Cour, bleu foncé, noir ou violet, nous nous préparions pour notre départ vers la Cour de l'Aube. J'avais revêtu une tenue bleue comme la nuit étoilée et un diadème d'argent et de diamants reposait au sommet de mon crâne.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Mon père et mon frère avaient opté pour le noir, comme à leur habitude. Mes oncles, Cassian et Azriel, avaient enfilé leur cuirasse Illyrienne. Taryn et sa mère avaient opté pour une robe violette. La Grande Dame de la Nuit, ma propre mère, avait comme moi, revêtu une tenue bleue sombre qui lui allait à la perfection.
- Prêts ? nous demanda mon père.
- Évidemment ! assurais-je.
Il me fit un sourire que je lui rendit.
Nous nous tamisâmes donc à 9 (la "famille royale", Rhysand, Feyre, Nyx et Luna ainsi que Cassian, Nesta, Taryn, Azriel et Zéphyr) jusqu'à la Cour de l'Aube.
Je savais déjà ce qui m'attendait à la Cour de l'Aube, mais même les descriptions de ma famille ne pouvaient rendre justice à ce paysage. Tout d'abord, je vis les nuages. Des nuages gigantesques dérivant dans un ciel bleu de cobalt, teintés de rose par le soleil levant qui oubliait d'or leurs contours arrondis. L'air avait encore la fraîcheur humide du matin tandis que nous contemplions le palais bâti sur un sommet dont les tours torsadées s'élevaient dans le ciel. Si le palais de la Cour des Cauchemars était en pierre de lune, celui çi était en... pierre de soleil. Je ne trouvais pas d'autre mot pour décrire cette roche dorée presque opalescente qui semblait avoir absorbé la lumière d'un millier de soleils levants. Escaliers, balcon et galeries reliaient les tours et les dômes dorés du palais. La terrasse sur laquelle nous avions atterri était déserte à l'exception d'un svelte serviteur portant la livrée rouge et or de l'Aube, de longues robes amples et légères aux multiples épaisseurs, mais seyantes.
- Par ici je vous prie , dit-il en inclinant la tête.
Mes parents lui rendirent son salut.
Nous montions l'escalier dont le bord était un peu trop proche à mon goût. Nous nous séparames, Taryn, ses parents, Zéphyr, et son père se rendirent directement dans nos appartements.
