Chapitre 6

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Draco

Après avoir jeté un coup d'œil à ses amis Harry s'est sauvé. Littéralement. Les griffons l'ont suivi quelques instants plus tard, après avoir dit au revoir à Blaise et Pansy ; évidemment ; ils me saluent et se mettent à courir.

Plusieurs mois sont passés nous sommes en février et les 2 groupes se sont rapprochés. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que Ron et Blaise ne se mettent ensemble. Hermione et Pansy se tournent toujours autour et sont en flirt constant. Pour Harry et Draco c'est différent ils sont proche mais pas ensemble, ils passent leur temps ensemble lorsqu'ils ne sont pas avec leur groupe mais aucun n'a les couilles d'assumer les ambiguïtés de leur relation. Dumbledore a convoqué Harry plusieurs fois pour le questionner sur ce qu'il se passe dans sa vie, ses nouveau amis et ses sentiments. Étonnamment Harry s'est confié et bien qu'il pense bien l'avoir caché bubus est furieux.

Harry

Et voilà je suis de nouveau dans le bureau de l'autre taré. Il m'a encore forcé à boire son thé immonde au citron, cette fois ci il a un arrière-gout de fraise, c'est bizarre. Il commence à me parler et je me sens devenir mou, c'est comme si mes membres s'alourdissent et mes paupières tombent toutes seule. Je tente le tout pour le tout quand je réalise que j'ai surement ingurgité un calmant ou une drogue sorcière en buvant son truc à la con. Et merde il ne veut pas me laisser sortir, du coup je tente de crée un mini partronus qui a pour but de prévenir mes amis en cas de danger. D'un coup dumb as a door se met à rire et m'explique que la vie que je mène ne lui plaît pas et qu'il va y remédier sur le champ. Il convoque une sorte de Patronus noir, comme son cœur, et demande à un élève dont je ne saisis pas le nom de l'aider. Je m'évanouis.

Lorsque je me réveille je suis dans les bras d'un gars, Cormac McLaggen, Dieu je hais cet homme, si on peut appeler ça un homme, une ordure d'alpha qui profite de son statut pour coucher à droite et à gauche avec des omégas non consentants, il les violes et dumby le laisse car Cormac est un bon toutou pour lui. Je reviens peu à peu à moi, je sens ses mains, son odeur, et quelque chose qui coule le long de mes cuisses et de mes jambes, je sens ce liquide sur mon ventre, sur mon visage. Sa main relève ma tête et j'ouvre les yeux, je veux crier, me débattre, pleurer faire n'importe quoi mais je dois faire quelque chose, il me fixe et me dit avec une voix qui m'effraie mais dont il a l'air de croire qu'elle est séductrice « alors mon petit oméga tu aimes ça ? Tu sens ma domination et mes phéromones ? tu aimes ça n'est-ce pas ? » je veux m'enfuir mais je sens une chaleur dans mon ventre et la douleur présente partout sur moi et en moi qui se diffuse comme une trainée de poudre dans le corps qui n'est plus le mien. Lorsqu'elle me percute les larmes coulent et ma voix veut sortir mais elle est bloquée par un charme. Je sens son liquide à l'intérieur de mon estomac j'ai le sentiment que je vais mourir. Il rigole, me fout un coup dans le ventre et rentre en moi en une poussée. Je hurle de douleur, de peine, de rage, mais son sort empêche le son de sortir. Il s'amuse, rit et apprécie chaque parcelle de mon corps comme s'il en avait le droit. Je suis toujours paralysé par la douleur ou les calmants je ne sais plus. Je m'évanouis les larmes aux yeux. 

Lorsque je reprends conscience, je suis aveuglé par la lumière, je suis sur un sol en pierre avec de la paille et une légère couverture semble cacher ce qu'il reste de mon corps. Je suis couvert de poussière, de bleus et de morsures, partout sauf la base de ma nuque .je soupire de soulagement mais les douleurs perdurent autant dans mon corps que dans ma tête et mon cœur. Je suis vide, il ne me restait déjà peu d'humanité avec le meurtre de l'autre fanatique mais aussi la mort de tous ceux que je n'ai jamais aimé, Cormac et Dumbledore m'ont tout pris. Les larmes coulent, ininterrompues, le silence m'entoure, me fait suffoquer entre mes hoquets et sanglots, je ne peux pas bouger d'un pouce, ça m'effraye encore plus. Je suis attaché par des liens magiques, une porte coulisse et le fou entre, je sais que c'est lui pas besoin d'être un génie pour le deviner. Il parle seul, puis Cormac arrive. Si je tremblais avec le vieux lorsqu'IL entre ce ne sont plus des tremblements mais de véritables soubresauts qui s'emparent de ma carcasse. Il s'assied près de moi, pose sa main sur la base de ma nuque et la griffe. Mes sanglots redoublent et ils se mettent à rire. Lorsqu'ils s'arrêtent, ils me tendent un verre avec de l'eau du moins je crois. J'attends qu'ils sortent de la cellule qui m'accueille pour me risquer à boire. Je finis ce verre d'un trait en priant pour qu'il n'y a rien d'illicite dedans, bien sûr mes espoirs étaient vains, dès la dernière gorgée engloutie, la pièce se retrouva pleine de phéromones, dans l'eau il y avait un produit avec un concentré de phéromones d'alphas qui déclenchent les chaleurs d'un oméga. La panique me pris petit à petit, je ne sentais plus rien, je ne sentais plus rien sauf la douleur. Les phéromones d'un alpha envahirent la pièce exigüe, ceux de Cormac, ceux de l'homme qui avait été le premier et qui serait le dernier à poser une main sur mon corps. Il se rapproche, me caresse, il me tue à petit feu. Il profite de moi, il s'en réjoui. Il me parle du futur un futur avec ses enfants, ses envies, ses rêves, ils ne se réaliseront pas, parce que je serais mort avant. Il me possède par mon corps mais mon cœur lui est réduit en miettes. Il veut me retourner sur le ventre et atteindre ma nuque il veut y arriver par tous les moyens possibles et imaginables. Mais il n'y arrivera pas, pas si je me bats avec toutes les forces magiques ou non qu'il me reste ; ma magie reprend le dessus et sans que je sache comment j'apparais dans un lit, au début je pense au lit de McLaggen mais l'odeur qui atteint mes narines est loin d'être la sienne. C'est une odeur rassurante, connue, l'odeur de Draco, il semble que les sorts de Dumbledore et l'autre se sont brisés car je peux entendre mes cris, je suis étranger à mon enveloppe, il ne reste rien de mon corps, il est détruit tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. D'autres cris se mêlent vite aux miens, je reconnais ceux d'Hermione, stridents comme cette nuit dans le manoir Malfoy avec Bellatrix Lestrange mais cette fois ce n'est pas sa douleur qu'elle crie mais la mienne, Pansy l'a prise dans ses bras, elle tente de faire barrage entre mon amie et ma souffrance. Je peux entendre les gémissements de Ron dans les bras de Blaise qui lui chuchote à l'oreille. Draco lui parait désemparé, ses yeux disent qu'il veut me prendre dans ses bras et m'emmener loin mais il n'ose pas s'approcher ou me toucher, comme si je le répugnais. Sur cette pensée le peu de forces qui me restaient me lâchent et cette fois j'accueille l'obscurité avec joie.     

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bonjours, Je m'escuses pour cette longue attente (si attenete il y a eu) et vous souhaite une bonne lecture. 

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DrarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant