Naruto Like Cinderella || Naruto Fanfiction

Part (1/6)

- Oh mon Dieu…je dois y aller !

Sur ces mots, et sans attendre de réponse, Naruto fit volte-face, décidé à troquer ses vêtements de marques pour son tablier habituel.

Cependant, la voix grave de l'alpha fusa :

- Attendez ! Ne partez pas comme ça.

L'oméga tressaillit, mais s'immobilisa. Il se retourna lentement vers lui, durant une seconde qui parut en compter pour mille.

- Je suis désolé, je…mon ami m'attend, protesta-t-il en se souvenant de l'existence de Shikamaru juste à cet instant.

- Je vous demande quelques minutes.

Face à ses prunelles encre de Chine posés sur lui avait tant de hardiesse, l'oméga se mordit l'intérieur des joues, se sentant capituler.

- D'accord…

- Ne me croyez pas mal intentionné à votre égard, c'est juste qu'après une discussion aussi passionnante, il m'est difficile de vous laisser m'échapper, vous comprenez ?

L'oméga croisa les bras sur sa poitrine dans une attitude faussement désinvolte.

- Nous avons discuté ensemble une bonne partie de la soirée, mon cher monsieur. Et je ne m'avise que nous ne sommes toujours rien l'un pour l'autre.

- Pour ma part, je sais l'essentiel. J'ai la certitude de vous plaire.

Naruto en eut le souffle coupé. Par bonheur, les leçons apprises auprès des professeurs de Shikamaru l'aidèrent à trouver la réplique qui convenait.

- Votre insolence n'a d'égale que la taille de vos chevilles gonflantes.

L'alpha se permit de ricaner. L'oméga dut se faire violence pour garder les pieds sur terre.

- Alors peut-être que si je vous disais que vous me plaisez aussi, cela jouerait-il en ma faveur ?

Naruto déglutit avec peine.

- Je…quoi ?

- Vous me plaisez, répéta-t-il.

Le regard qu'il posa sur sa bouche fit resurgir en lui le désir qu'il lui avait inspiré toute la soirée. L'alpha se pencha vers lui, comme s'il s'apprêtait à faire une chose d'aussi insensée que…sceller leurs lèvres

Il allait l'embrasser, pensa-t-il alors, grisée d'une joie délicieuse.

Ce n'est qu'un éclair de lucidité venu de nulle part qui le fit réaliser ce qu'ils s'apprêtaient à commettre. Naruto s'écarta, comme brûlé, le souffle si court qu'on aurait cru qu'il venait de traverser les canyons d'Iwa à pied.

Jamais de sa vie, il n'avait été autant sensible aux charmes de quelqu'un.

Ce n'étaient pas les prétendants qui lui manquaient, pourtant, parmi les coursiers, les jeunes ouvriers de docks, des scieries ou du chemin de fer qu'il croisait à l'occasion. Certains mêmes lui semblait tout à fait gentils, mais aucun, jamais, n'avait produit sur lui un effet aussi puissant.

Il se sentait attiré avec la force d'un aimant. Près de lui, d'une façon immédiate, il avait découvert cette magie irrésistible dont parlaient les romans qu'il lisait dans la bibliothèque des Nara. Et il ne parvenait pas à définir au juste ce qui la provoquait.