Chapitre 10

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RE !

Et me revoilà avec un nouveau chapitreeee ! J'espère que vous allez tous très bien et que je ne vous ai pas fais attendre trop longtemps.

MAIS (petit mot habituel avant le début) !! MERCII à vous tous du fond du coeur <3 NOVA a atteinds 8 000 lecteurs ce soir et c'est réellement incroyable. Ca monte toujours tout les jours et je ne vous remercierais jamais assez. Merci à chacun d'entre vous.

Je ne vous fais pas plus attendre.

Bonne lecture !

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J'ai toujours été habitué aux chocs. Je n'en ressens d'ailleurs plus les effets. Tout est devenu monotone et sans âme. Un peu comme moi.

Je suis simplement retournée m'assoir. Et cette Alpine arrive, s'arrête en face de moi. La fenêtre s'ouvre.

Je ne mets pas longtemps à voir qui est à l'intérieur. Et croyez-moi, si je pouvais partir, je le ferais. Pas simplement fuir, car ce serait lâche, mais partir pour ne pas exploser. Mes poings se serrent et je fronce mes sourcils. Mon regard devient aussi sombre que lors de ma dernière crise.

Je vois tout en plusieurs étapes. D'abord les cheveux, noirs comme la cendre. Puis son visage. J'observe tout ses traits. Ses yeux noirs, d'un vide que je n'ai vu que très rarement dans ma vie. Ses sourcils sont aussi froncés que les miens, sans doute la surprise. Sa mâchoire est contractée, il doit être à cran. La peau de son coup, légèrement bronzée. Le plus impressionnant reste tout de même la veine de son cou qui gonfle à chaque respiration. La fenêtre descend jusqu'au commencement de son torse. Je peux voir une chemise noire, légèrement ouverte. Il n'y a rien de bien exceptionnel, mais il est bien bâti, c'est indéniable.

Arsenio Kinahan.

Dans son Alpine, en face de moi, dans le pire quartier de Manchester.

Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Sérieusement je viens pour me calmer ici, et il faut que tout me retombe dessus. Je ne m'en tirerais jamais. Pourtant il y a bien un moyen. Mais est-ce le seul ? S'il le faut oui.

- Si un jour on m'avait dit que je trouverais Nova Hartley ici, j'aurais bien rigolé. Dit Arsenio en se foutant ouvertement de ma gueule.

- Et si un jour on m'aurait dit que je reverrais ta pauvre gueule de con, j'aurais eu l'envie de vomir. Je réponds.

Il sourit. Ce n'est pas un rire. Mais ses lèvres se sont légèrement étirées. J'ai eu le temps de le voir. Mais moi je ne souris pas. Je n'ai aucune expression, je reste neutre.

- Qu'est-ce qu'une pauvre fille comme toi fait là ?

Il veut la jouer arrogant ? Mais il se met bien le doigt dans l'œil ce con.

- Dégage. Je réponds en encrant mon regard dans le sien pour qu'il comprenne bien qu'il ne fait que m'énerver.

- Monte. Dit-il d'un ton sec.

Pardon ? Il se prend pour qui ?

- Non en revanche toi dégage, et ce n'est pas un simple conseil.

Je le fixe. Il me fixe aussi. C'est une compétition. Celui qui tombera le premier perds. Je fronce toujours mes sourcils, histoire qu'il comprenne. Mais il ne lâche pas. Alors je continue. Je le regarde de la façon la plus hautaine que je puisse faire.

- Nova si tu ne montes pas je viens te chercher moi-même. Il dit, sûr de lui. Et ce n'est pas un simple conseil. Finit-il par dire, content d'avoir retourner ma propre phrase contre moi.

NOVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant