3.

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"J-je t'ai dit stop ! Stop !", hurlais-je sans qu'il ne s'arrête.

Merde, c'est trop bon. Ce type, comment peut-il faire autant de bien...? Putain, c'est vraiment, vraiment bon.

"Arrête de crier, il est tard et tu vas réveiller tes voisins", dit-il tout en percutant d'un nouveau coup fort ma prostate avec ses doigts. Ses 2 doigts rentrent et sortent de mon cul, en frappant chaque fois cet endroit qui me fait tant de bien.

"S-stop...", fis-je entre 2 gémissements, mais il fait le sourd et poursuit ses mouvements si brusques, mais si bons. "A-arrête, j'en peux plus...ça fait mal", poursuivis-je.

"Ssssh...ça ne te fait pas mal, que du bien. Endure-le encore un peu, d'accord ?", me dit-il dans le creux de l'oreille, ce qui durcit encore plus mon érection.

Double-face vient saisir ma longueur et pose son pousse sur l'extrémité, me faisant ainsi cambrer de douleur. Le plaisir est trop intense, j'ai besoin de venir mais il m'en empêche...

"D-double-face, lâche-moi...Je veux venir"

"Si tu veux", fit-il en retirant son pousse, sans pour autant lâcher mon membre. Au contraire, il commence à faire des vas-et-viens dessus et des larmes apparaissent au coin de mes yeux.

C-c'est trop...Je ne peux pas me retenir-

Soudain, j'atteins ma libération et viens sur son torse et le mien, en soupirant de plaisir. Malgré le peu de forces qu'il me reste, je parviens à lui saisir l'avant-bras et à le faire retirer ses doigts de mon cul. Ensuite, je me laisse retomber sur le dos sur le matelas et ferme les yeux alors que du revers de main, j'essuyais la sueur de mon front et, discrètement, les larmes aux coins de mes yeux.

Lui aussi a la respiration irrégulière et me regarde, les yeux plus brillants que d'habitude.

"C'est bon, t'es content...? Dégage maintenant, rentre chez toi.", fis-je sans aucun scrupule.

Ce type, je n'arrêtais pas de lui dire d'arrêter mais il continuait. Il m'a mis...ses doigts à l'intérieur de moi, en plus de m'avoir parsemé de marques le torse.

Je veux qu'il dégage maintenant...

"T'as aimé ?", me demande-t-il alors qu'il renfilait son t-shirt et son pull, retirés quelques instants plus tôt.

Avant de répondre, j'ouvre les yeux et le regarde droit dans les siens quelques instants. J'essaie de le cerner, mais ce type parrait juste...normal. Comme si rien ne s'était passé. Comme s'il avait déjà oublié tout ce qu'il m'a fait subir...

Mais j'ai aimé. Je ne peux pas le nier...en plus, je suis venu.

"...Non, j'ai même détesté alors pars."

Pour la première fois de ma vie, je le voix esquisser un semblant de sourire avant qu'il ne parte de ma chambre.

Il est beau, quand il sourit. Encore plus que d'habitude...

Je m'endors presque immédiatement, en ayant pour dernière pensée son magnifique sourire.

Putain, j'ai vraiment envie de le tabasser pour ce qu'il m'a fait.

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Raaaah...c'est chiant. Le cours, le prof, les gens autour...tout est chiant. Et puis le pire c'est que j'ai mal au dos pour je-ne-sais-quelle raison depuis ce matin...

"Bakugo, vient donc au tableau au lieu de dormir sur ta table", me dit le prof, ce qui me fait soupirer.

Honnêtement, là, j'ai pas trop la tête à devoir résoudre ses calculs de maths, il ne peut pas comprendre ça ? Tch...

Damn.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant