13.

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"Dis-moi "rouge" si tu veux que je m'arrête, d'accord ? J'y vais.", dit-il en abaissant sa tête. Sa langue donne d'abord un léger coup sur mon gland et un gémissement plus fort m'échappe. Puis, il le lèche une seconde fois avant d'enfoncer au moins la moitié de mon pénis dans sa bouche. Je ne saurai décrié la sensation que cela me procure mais ce qui est sûr, c'est que ça fait du bien...
Il effectue de lents vas-et-viens qui vont de plus en plus profondément, et honnêtement je ne sais pas comment il peut en prendre autant dans sa bouche. Ça fit du bien, mais est-ce qu'à lui ça lui procure du plaisir ? Il ne va pas avoir mal à la gorge en allant si...profond ?

Je pose une main sur ses cheveux, qui d'ailleurs sont vraiment doux, et il s'arrête sans pour autant lâcher ce qu'il suçait avec tant d'application.

"Mmh ?", parvient-il à faire en relevant ses yeux dans ma direction.

"Hey, t'as pas mal ? Tu vas si profondément...", dis-je avec inquiétude, ce que je n'ai pas l'habitude de faire. Pour toute réponse, il recommence ce qu'il faisait il y a quelques instants et j'essaie de me contrôler pour ne pas venir, ou bien me laisser aller en oubliant la réel problème. "N-non, dis-moi avec des mots que tu n'as pas mal. Ça te fais du bien à toi aussi ?", parvins-je à articuler entre deux gémissements plutôt forts.

Cette fois-ci, il lâche ce qu'il suçait et viens se mettre à quatre pattes au-dessus de moi, sa tête juste au-dessus de la mienne. Je ne saurai dire quels sentiments le traversent en ce moment. Il me fixe juste, puis prend la parole d'une voix légèrement éraillée. "Bakugo, regarde en bas.", me dit-il en me laissant perplexe. Je fais alors ce qu'il le dit, et découvre une... une bosse, énorme, au niveau de son entrejambe. Je relève ensuite les yeux et il ajoute "Tu vois ? Moi aussi j'aime ça. Ne t'en fait pas pour moi, apprécie juste ce moment. À moins que tu ne veuilles faire autre chose maintenant."

Faire...autre chose. Sans doute des choses bien plus intenses et sans frontières, j'imagine...

"Je veux bien faire "autre chose"...", fis-je et il me sourit légèrement avant de reprendre son expression indéchiffrable.

"Ça ne te plaisait pas, la fellation ? Tu n'aimes pas ? Ou bien je le faisais mal ?", demanda-t-il maiq je lui réponds d'un "non" fort et franc. J'ai aimé ça, j'ai même faillit venir plusieurs fois. Il est bon et j'en suis blessé dans le sens où il s'est sans doute entraîné sur d'autres bites avant la mienne. Oui, ce pincement au cœur que je ressens représente une chose qui m'a blessée.

"Non", répétais-je, "T'étais bon. Je préfère juste faire autre chose pour que tu puisse être dans une position plus confortable, ok ? T'étais bon, vraiment."

Un fin sourire se dessine sur ses lèvres et sa main vient remonter dans mes cheveux pour venir me les caresser. Il me replace quelques mèches devant le front qui étaient mal mises, et me tapote la tête délicatement en me souriant et me regardant droit dans les yeux. Après ça, une expression un peu plus sérieuse apparaît sur son visage et il descend sa main pour venir la pauser sur mon torse. Il me le caresse doucement - presque sensuellement - et vient d'une voix douce me murmurer ces choses. "Alors, que veux-tu faire maintenant ? Tu veux continuer, pas vrai ?"

"Mmh...je veux continuer. Mais je ne sais pas vraiment...", fis-je.

"Dans ce cas laisse-moi mener, et dis-moi ton code "rouge" si tu veux arrêter, d'accord ?"

"Pourquoi "rouge" et pas tout simplement "stop"...? Pourquoi inventer un code ?", demandais-je sans m'attendre à sa réponse si...directe.

"Le mot "stop" sortira bien trop de fois de ta bouche lorsque tu crieras de bien-être. Parfois, les personnes disent ce mot mais seulement par réflexe alors je te propose "rouge" pour être sur que ce n'est pas seulement du bonheur, mais que tu veux vraiment arrêter.", il m'explique cela calmement, tandis que mon cœur s'affolait en imaginant toutes les choses qu'il va me faire...Ma verge s'est également contractée bien plus fort alors qu'elle s'était relâchée suite à cette "pause" que nous avons fait pour nous parler. "Si tu es prêt, j'y vais...", fit-il en fondant sur mes lèvres pour les faire danser avec les siennes, en y ajoutant la langue pour plus de sensations. Ses mains me parcourent le corps et finissent par descendre jusqu'à mes fesses, me faisant lâcher un cri de surprise lorsqu'il me les attrape sans me prévenir. Ce bruit qui m'a échappé le fait rire, et en voyant qu'il n'étais gêné ou autre je commence à laisser d'autre...gémissements sortir.

Damn.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant