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Il fit glisser mon jogging le long de mes jambes désormais nues. Ses lèvres dansent avec les miennes dans un profond baiser digne d'un rêve tellement cela était bon, et ses mains glissent sur ma peau, sous mon t-shirt. Ses doigts tracent les lignes de mes abdos, puis de mes pectoraux en y laissant des frissons à chaque passage, me rendant de plus en plus fou d'excitation.
Il me presse contre le mur de l'ascenseur dans lequel nous nous trouvions, puis quitte mes lèvres pour venir répandre des baisers dans mon cou, ainsi que sur mon torse dont le t-shirt relevé ne cachait plus rien. Je ressentais tellement de plaisir, mais je sais que le meilleur est encore à venir. Pourtant, bien que l'excitation du moment m'occupe entièrement l'esprit, une chose me préoccupe: est-ce que lui, il ressent vraiment du plaisir ? Devrais-je essayer de le...toucher ? Je ne l'ai encore jamais fait. À chaque fois, c'est moi qui reçoit, et je me sens assez mal vis-à-vis de ce fait.

Alors, hésitant, j'approche mes mains de son corps qui ne faisait quasiment qu'un avec le mien au vu de notre proximité, et les pose sur ses hanches, ne sachant pas vraiment où je pourrai les poser d'autre. Mais je ne sais pas comment interprétation sa réaction...: il a arrêté tout ses mouvements. Est-ce qu'il ne souhaite pas être touché...? Il n'aime pas ça ? Oh merde, peut-être que j'ai tout gâché-

"Bakugo ? Pourquoi tu...", commença-t-il et j'en reste immobile. Pourquoi ai-je fait ça ? Il n'a visiblement pas aimé.

"Oh, euh...désolé. Vraiment, je ne savais pas que tu- j'ai fait ça pour que tu te sentes bien comme moi je me sens bien quand tu me touches, mais si tu n'aimes pas je-". Pourquoi est-ce que je perds toujours mes moyens face à lui ? Je me suis même excusé, alors que je ne le fais au maximum qu'une fois par an. Avec lui, ça sort si facilement...

"...Non, tu peux si tu le veux. J'ai juste été...surpris, c'est tout. Mais si tu en as vraiment envie, ne t'en prive pas, d'accord bébé ?"

Je fonds. Il a encore utilisé ce surnom.

"Mmh, ok. Mais, est-ce que t'aimerai que je te touche ? Ça ne te dérange vraiment pas ?"

"Pas du tout", répondit-il avec un sourire discret sur les lèvres. Discret, mais pas inexistant.

La cage d'ascenseur émet un son, puis une voix numérique nous indique que nous venons l'atteindre le 5 ème étage. Les portes allaient s'ouvriront lorsqu'il appuya sur la touche numéro 0, promettant ainsi un nouveau voyage d'étage en étage, rien que tous les deux.
Penser à cela me fait sourire, et je ne sais encore une fois pas pourquoi je change autant en sa présence. D'habitude, je ne sourie pas beaucoup. Je ne rougis pas non plus, et je ne bégayer pas. Mais avec lui...avec lui, c'est une toute autre histoire, et ça ne le dlait pas tant que ça a vrai dire. J'aime cette situation, j'aime être avec lui. J'aime...Non, je ne l'aime pas. J'apprécient juste la sensation de coucher avec quelqu'un, il n'y a aucun sentiments là-dedans.

Il me prépare avec ses doigts, après avoir abaissé mon sous-vêtements, et je m'abandonne complètement à cette sensation qui m'avait tant manquée. Le fait d'être remplis, d'être touché par lui.
Peu de temps après, il enfonce son engin en moi et cette fois-ci, étant correctement préparé à l'avance, je ne ressens pas le moindre signe de douleure. En effet, je ne ressens que du plaisir, et encore plus lorsque mes doigts lui touchent le torse - son torse si parfait. Mes mains glissent derrière sa nuque et je l'attire à moi pour venir l'embrasser tendrement. Il se laisse faire, et attrape mes hanches avant d'approfondir ce baiser déjà si bon.

Je ne prends pas souvent les devants, avec lui, mais il me laisse faire ce dont j'ai envie et j'aime ressentir la confiance qu'il me porte, aussi infime soit-elle.

Ses vas-et-viens me remplissent et mes respirations suivent le rythme, en devenant de plus en plus fortes tandis que j'approchais de ma libération. Je l'embrasse une nouvelle fois, puis glisse mes mains dans ses cheveux que j'avais envie de toucher depuis longtemps. Ils sont si doux, si fins, et si beaux. Tout est magnifique chez lui et j'en suis presque jaloux, mais bon..du moment que je peux en profiter, cela me convient.

Damn.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant