Chapitre 8

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Face à ce lieu Le Fire, ressemblait toujours à ce vieux endroit miteux qu'il était avant.

Des hommes étaient en train de me regarder avec impatience, j'en ai vite déduit qu'il s'agissait de leurs boissons que je tenais dans les mains.

J'avais inspiré un bon coup et affiché ce sourire de façade qui me connaissait si bien, et je m'été dirigée vers eux. Dès que j'étais arrivée, ils avaient cessé de parler comme si leur conversation était secrète.

J'avais rapidement trouvé quel verre appartenait à qui, et je les avais servis et étais aussi vite répartie.

Il fallait maintenant que je trouve un moyen d'accéder aux bureaux maintenant. Et ça n'était certainement pas avec l'ascenseur que je venais de prendre que j'allais y parvenir.

J'étais maintenant, en train de parcourir le club privé, un couloir m'avait intriguée et je m'étais laissé tenter. Tout au long de ce couloir se trouvaient plusieurs portes. Toutes en velours, mais aux différentes couleurs.

Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ?

J'avais collé mon oreille à une des portes dans l'espoir d'entendre quelque chose qui m'indiquerait ce qui s'y trouvait derrière. Mais rien pas un bruit.

En revanche au moment où je m'étais redressé, pour m'éloigner de la porte. Quand tout d'un coup, elle s'était brusquement ouverte, laissant une femme d'âge moyen, topless seulement vêtue d'un string.

J'avais ouvert grand les yeux, et la bouche. Je crois que je n'avais plus de doute sur ce qui s'y passait dans ces chambres.

- Tu cherches quelque chose ma belle ? Me dit la femme d'une voix aguicheuse.

- Oh, non, non ! Fis-je rapidement ; je...je cherchais juste des clients qui souhaitent passer commande au bar.

La femme semblait avoir mordu à l'hameçon. Je lui avais offert un petit sourire avant de vite tourner les talons. Et pendant que j'avançais pour m'éloigner, j'entendis à nouveau la voix de la femme me dire :

- N'hésite pas à revenir chérie si tu as une petite pause...

Je rêve où elle était en train de me draguer ?

Non, je ne rêvais pas, c'était bien ce que cette femme aux seins nus était en train de faire.

Une raison qui m'avait fait encore plus accélérer le pas, pour partir loin d'elle et de ces chambres !

À un moment dans une intersection, j'avais pu y voir une petite porte, ne sachant pas comment faire pour sortir de cet étage, je l'avais prise. Et à mon plus grand bonheur, il s'agissait d'une issue de secours.

J'étais maintenant dans une cage d'escalier, passant ma tête par-dessus les rambardes. J'avais pu voir qu'il y avait énormément d'escaliers encore.

Je crois que j'avais enfin trouvé un moyen d'accéder à ce que je cherchais !

J'avais décidé d'enlever les talons, pour les porter à mes mains. D'après les informations que j'avais reçues de Riley, le bureau que je devais investir se trouvait tout en haut de la tour. Ce qui voulait dire que j'allais devoir monter toutes les marches de ces escaliers.

Et en talons ça n'est pas très pratique, ça m'aurait fait perdre du temps et pire encore, j'aurais pu me tordre la cheville dans la précipitation.

Après avoir monté le plus de marché possible, j'avais foncé dans la première porte que j'avais vue, et j'avais atterri dans une espèce de grand salon.

Ça ressemblait beaucoup à salon privé comme on peut le voir dans les grandes entreprises. Le sol était fait en moquette, et c'était très agréable pour mes pieds nus.

Leonid Petrov : Le Prince Des Enfers [ SOUS CONTRAT CHEZ EDEN ÉDITION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant