Je crois que je m'étais assoupie, car je venais d'ouvrir brusquement les yeux me rappelant où je me trouvais !
Plusieurs heures avaient sûrement dû passé maintenant, et j'étais toujours assise et attachée sur cette chaise.
Honnêtement, je ne serais pas vous dire combien de temps, c'était écoulé depuis que j'avais été amené ici. Une chose est sûre et que la nuit avait bien avancé depuis. Nous étions même sûrement le petit matin maintenant.
Difficile de le savoir vue que la pièce ne disposait d'aucune fenêtre.
J'avais froid, et cette pièce était humide ce qui n'arrangerait rien. Je savais qu'en venant ici, je prenais de gros risques. Mais je dois avouer que j'avais eu un petit espoir de ne pas me faire prendre.
À la villa et au Fire, on ne faisait pas beaucoup attention à moi, alors je m'étais bêtement dit que j'allais pouvoir continuer à jouer la fille invisible. Même dans un endroit comme celui-ci.
Mais de toute évidence, je m'étais trompé en beauté ! La Tour, n'était pas un lieu où il était facile d'y pénétrer, pire encore en sortir me semblait maintenant pratiquement impossible.
J'avais entendu toute la nuit des gouttes d'eau tomber, de je ne sais où, si le bruit m'avait dans un premier temps fortement agacé, par la suite, c'est ce qui m'avait bercé et m'avait fait m'assoupir.
Mais maintenant que j'étais de nouveau réveillé, ce bruit me taper à nouveau sur le système ! J'étais prête à pester contre ces maudites gouttes, lorsque la porte de la salle venait de s'ouvrir.
Me faisant me figer sur place.
Une ombre se dessinait maintenant à l'entrée de la porte. Et je commençais légèrement à paniquer. Une aura dangereuse se faisait désormais ressentir.
- Je t'avais pourtant bien dit que si nos chemins étaient amenés à se recroiser, ça serait mauvais signe pour toi. Dit une voix grave toujours dans la pénombre
Mais cette voix me disait quelque chose.
Il ne me fallut que quelques secondes supplémentaires, pour savoir à qui elle appartenait...
- H... ; venais-je de souffler dans un murmure à peine audible.
La grande silhouette sortie enfin de la pénombre. Pour laisser place aux traits d'un homme que j'avais déjà rencontré.
- Qu'est-ce que tu fais là moy malen'kiy ? Je t'avais pourtant bien dit d'éviter de te rendre ici ! Dit-il cette fois-ci plus durement.
Tout en s'approchant de moi, il s'était accroupi de sorte à être en face de moi.
- Alors pourquoi ne m'as-tu pas écouté Anna ? Je pouvais voir à travers son regard qu'il était en colère. Et sa colère était dirigée contre moi.
Je voulais lui expliquer, oui, je voulais tout lui dire ! Mais avant que je ne puisse le faire la porte s'ouvrit à nouveau.
Et dans un bruit sourd, elle venait de heurter fortement le mur.
H, s'était alors redressé automatiquement et s'était écarté de moi. J'avais à présent de nouveau une vue sur la porte. Et je pouvais maintenant voir le garde qui m'avait arrêté et emmener ici. Il avait toujours le même sourire sadique peint sur ses lèvres !
Il s'était à son tour rapidement avancé pour entrer dans la pièce. Et ce n'est qu'à ce moment précis que tout, mon corps s'était entièrement figé. Je pouvais sentir tout mon sang se glacer.
Je crus un instant être prise d'hallucinations tant ce que je ressentais semblait trop fort à supporter.
Là, à l'entrée de la pièce, se dressait maintenant une immense ombre qui me donnait la chair de poule. Il ne s'agissait plus d'une aura dangereuse.
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Leonid Petrov : Le Prince Des Enfers [ SOUS CONTRAT CHEZ EDEN ÉDITION ]
RomanceElle est brisée et ne va pas cesser de l'être encore au fil du temps, pourtant au premier abord elle as tout de la femme douce, heureuse et tendre. Une apparence qui lui scie tellement bien, que personne n'a jamais cherché plus loin que son sourire...