Enfant de Timpelbach : Dure Vie 2

Réfléchis y

C'est facile de mentir et pourtant, Willy ne le ferai pas pour une histoire comme ça. Je suis bien obligé de croire mon frère sur ce coup là.

Moi : C'est bon je le crois, mais bordel, m'abandonne plus jamais comme ça espèce d'abrutis !

Croire ne veut pas dire excuser à 100%. Nan mais eh faut pas me prendre pour une bonne poire !

Willy : Et j'ai pas droit à un câlin moi ?
Moi : Tu crois que c'est vraiment le moment là ? J'ai flippé comme jamais, j'ai dormis dehors, je me suis faite attaquée par un sanglier mais ouais clairement ton câlin passe avant tout. C'est bon lâchez moi les baskets !

Oui je suis énervée. J'ai l'impression que Willy fait passer ses besoins avant les miens et ça depuis un moment déjà. Autant vous dire que mes nerfs sont mit à rude épreuve.
Je pars devant et n'adressa pas un mot aux garçons, malgré la protestation de Willy.

Willy : Eh mais c'est bon détend toi !

Une fois arrivée au camp, je suis partie voir Thomas. Il est devenu un peu un confident. Certes on n'a pas beaucoup eu de lien entre nous pendant la guerre des enfants mais après on a commencé à beaucoup parlé et vraiment il est sympa.

Je lui fis signe que je voulais parler dans un endroit calme et il me suivit directement, à l'écart du camp.

Thomas : Comment tu vas ? Tu tires une tête d'enterrement.
Moi : Je me suis faite attaquée par un sanglier. À un moment donné Willy et Léo sont arrivé donc il est partit. J'ai engueulé mon frère et à peine après ça Willy me demande un câlin, alors que je suis énervée comme jamais !
Thomas : Encore ? Déjà la dernière fois il a failli s'en prendre une...

La dernière fois en question ? Oh bah je m'étais engueulé avec mes parents pour une broutille et je suis partis dehors.
Willy m'a demandé un câlin, j'ai refusé et il a insisté. Ma main a bien failli ripper dans sa tronche...!

Bref.

Moi : À croire qu'il comprend pas. J'ai l'impression qu'il est égoïste...
Thomas : Il a toujours été comme ça. Juste qu'il le montre pas toujours.
Moi : Ça devient relou.
Thomas : Je suis peut-être pas un expert en amour mais vraiment c'est peut-être pas une bonne idée que vous restiez ensemble. Vous avez deux grands caractères explosifs et vous avez pas les mêmes besoins apparemment. Toi t'as besoin d'indépendance on dirait et lui a l'air dépendant de toi et de l'affection que tu lui portes. Vous avez à peu près les mêmes caractères et quand vous vous disputez, ça y va. Après, on dit que les contraires s'attirent ou qui se ressemblent s'assemble. Pour toi ça serait plus les contraires s'attirent. T'as besoin de quelqu'un de différent de toi Lulu. Après ce ne sont que mes conseils, ils sont pas fiables à 100% et t'es absolument pas besoin de les appliquer. Mais réfléchis y tu veux petite teigne ?
Moi : Mmh ouais...

C'est pas la première fois que Thomas me sort ce genre de discours, depuis le retour des parents en fait.
Je ne veux pas me séparer de Willy car je l'aime mais d'un côté il commence à m'énerver sérieusement. Faut que j'y réfléchisse.

J'ai souris à Thomas et je suis partit m'isoler pour réfléchir. On est censé monter encore plus haut alors je tiens à être au calme avant.

Je me suis mise à l'écart et j'ai commencé ma réflexion.
Ce que dit Thomas est vrai. J'ai pas besoin de quelqu'un qui me ressemble, on voit bien qu'on explose. Mais je l'aime... Raaah mais j'y pense depuis un moment pourtant...

Oscar me tira de mes pensées en gueulant qu'on devait reprendre la route pour aller chez nous. C'est quoi cette blague ???
Nan en vrai c'est logique avec ce qui est arrivé.

Je me suis mise en route, seule. J'ai tenté d'ignorer Willy et mon frère. Je ne veux plus leur parler.
Le temps est à la réflexion et non aux sentiments.